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Sénatoriales : Florence Chane-Tune conduit la liste « Le meilleur pour la Réunion »

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Florence Chane-Tune est avocate de profession et une personnalité politique engagée. Elle a été la suppléante du candidat Alexandre Laï-Kane-Cheong (Alec) du Parti Croire et Oser lors des législatives de juin 2022 dans la 6ème circonscription de la Réunion (Sainte-Suzanne/Sainte-Marie/ et une partie de Saint-Denis).

Comme je vous l’avais annoncé dans le « Ti Kozman » de ce vendredi, elle a décidé de conduire une liste aux élections sénatoriales du 24 septembre prochain. Voici son communiqué de presse :

« Le Meilleur pour La Réunion » est le nom de notre liste présentée aux élections sénatoriales du 24 septembre 2023. C’est notre ambition pour La Réunion et notre idéal réaliste pour les citoyens de notre île et de notre pays.

Notre liste, composée d’élu(e)s et de citoyen(ne)s engagé(e)s, est née d’une volonté commune de défendre des principes essentiels pour construire de façon responsable et éthique aujourd’hui La Réunion de demain, face aux défis à relever et à l’immobilisme à combattre.

Alliant compétences et détermination, notre liste est déjà soutenue par les partis & mouvements citoyens « Croire et Oser », « Vivre La Réunion », « Plein Horizon », « Rassemblement Démocrate Réunionnais », « Ensemble agissons pour demain » et « L’Énergie Citoyenne en action ».

Notre Liste « LE MEILLEUR POUR LA REUNION » est composée de :

-Florence CHANE-TUNE, avocate au barreau de Saint-Denis, citoyenne engagée politiquement

-Jeannot LEBON, cadre d’entreprise, vice-président de la CAsud, président de l’OTI Sud, conseiller municipal à Saint- Joseph

-Isaline TRONC, cadre au CHU de La Réunion, 2ème adjointe au maire à L’Étang-Salé, conseillère communautaire à la Civis, juriste pour une fédération syndicale

-Frédéric AZOR, professeur de technologie, conseiller municipal à la Plaine des Palmistes
-Sylvie AGATHE, infirmière libérale, citoyenne engagée politiquement à Saint-Louis
-Olivier DUGAIN, chef d’entreprise dans le BTP génie électrique, conseiller municipal à Sainte Suzanne

Depuis 2018, le service public est de plus en plus effrité, illisible : tant pour les élus que pour les administrés.
Qui s’occupe du foncier, des déclassements, de l’installation des entreprises ? Qui pour la gestion de l’eau ? Qui pour le transport ? Qui pour les déchets ? Une seule réponse : transfert de compétences ! Souvent sans le portefeuille, les fonds qui vont avec…
A l’heure où l’on attaque le domicile des élus, s’engager en politique relève du sacerdoce, tout comme de la prise de risque.
En un mot, Responsabilité pour les uns (les élus), incompréhension pour les autres (la population). A la clé, crise de confiance, de sens, et de la démocratie représentative de notre Ve République.

Rendre à chaque élu des collectivités locales, désigné démocratiquement pour défendre les intérêts des citoyens, leur pouvoir de proposition & de décision, leur respect et leur liberté d’agir, est essentiel.

Notre Liste « LE MEILLEUR POUR LA REUNION », s’engage à :

  • –  La meilleure transparence et la concertation dans l’exercice de nos missions de sénateurs
  • –  La meilleure protection des intérêts des collectivités et des citoyens de La Réunion
  • –  Le meilleur respect des droits des élus de proximité et des spécificités réunionnaises
  • –  La meilleure évolution pour notre île en faveur de toute la population réunionnaise
  • –  La meilleure garantie de la souveraineté des élus, tous élus démocratiquement par les citoyens.A part le mandat, les avantages, la retraite dorée, qu’est-ce-qui se joue au fond dans cette élection sénatoriale ?
    – A la gauche délitée de l’hémicycle, le « bon baiser » de Fort-de-France qui voudrait réactiver un débat qui n’a plus lieu : l’autonomie sur papier ;

Le 9 septembre 2023

– A la droite démagnétisée de l’hémicycle, le statut quo du statut institutionnel de nos départements.

Le débat politique Réunionnais se situe t-il vraiment aujourd’hui sur l’autonomie de l’île quand l’article 73 de la Constitution permet déjà l’adaptation des lois ou plutôt dans une autre organisation des micro-régions ?

La fusion des intercommunalités, l’affaiblissement des Mairies par les aires agglomérées, la redistribution des grandes compétences (comme l’agriculture à la Région, après révision du SAR), sur fond d’augmentation des taxes (TEOM, GEMAPI, CFE), du courant, de l’eau, de l’alimentation : un horizon à « gueule de chien… » disait encore le poète Réunionnais dans les années 70.

Nous proposons ainsi aux grands électeurs, citoyens élus démocratiquement, de se rassembler pour agir ensemble, de façon concrète, dès aujourd’hui, pour construire un horizon serein pour demain et ainsi Croire et Oser Vivre La Réunion !

Revisitons la formule de Saint Just : un seul souhait, « QUE LE MEILLEUR POUR LA RÉUNION ! »

Yves Mont-Rouge

[email protected]
Téléphone : 0692 85 39 64

8 Commentaires

  1. Françafrique : Édouard Philippe a les mains très sales au Niger. On lui doit les morts radioactifs de l’accord gouvernemental qu’il a signé dès 2008 avec Areva pour l’exploitation de l’uranium, mais aussi le ralliement de Touaregs aux djihadistes du Sahel.

    L’Observatoire du nucléaire dénonce la nomination au poste de premier ministre d’Edouard Philippe qui n’est en rien le personnage « modéré » que la communication macronienne tente de mettre en scène. Bien au contraire, Edouard Philippe a les mains très sales, ou plutôt… radioactives. En effet, lorsqu’il travaillait pour la multinationale atomique Areva, il a participé à de sombres manœuvres dans les coulisses uranifères de la Françafrique.
    .
    En octobre 2007, Edouard Philippe est nommé directeur de la communication et directeur des affaires publiques d’Areva. Son activité principale est alors de s’assurer de la collaboration de parlementaires acquis au lobby de l’atome. Il est ainsi en contact rapprochés avec Marc Vampa, député de l’Eure et président du groupe d’amitié France-Niger à l’Assemblée Nationale (Charlie Hebdo, 29 avril 2009).

    C’est précisément pendant cette période, le 13 janvier 2008, qu’un accord est signé entre Areva et le pouvoir du Niger concernant l’exploitation de l’uranium, accord immédiatement contesté par le Mouvement des Nigériens pour la justice, mouvement touareg en rébellion contre le pouvoir central de Niamey (AFP, 17 janvier 2008).

    En effet, les maigres revenus de l’uranium, largement sous payé depuis des décennies par Areva, ne bénéficient en rien à la population, et encore moins aux Touaregs, alors que les mines d’uranium sont situées dans leurs zones traditionnelles de vie.

    Il est donc logique de considérer que les manoeuvres en coulisse d’Edouard Philippe ne sont pas étrangères aux graves troubles qui ont eu lieu par la suite dans la zone sahélienne (Niger/Mali) et dans le fait que, poussés par la misère, des groupes Touaregs aient fini par s’allier à des mouvements djihadistes.

    Mais, surtout, il est légitime de se demander pour qui agit Edouard Philippe lorsqu’il est en charge des affaires publiques, que ce soit auparavant comme maire du Havre et désormais comme premier ministre.

  2. «  »La réintégration c’est pire que la suspension, moi je l’appelle la désintégration. »

    Privés de leurs droits les plus élémentaires, dont celui au travail inscrit dans la Constitution, ils sont exsangues et criblés de dettes après 20 mois sans ressources ; pour manger ou nourrir leur famille certains ont dû vendre leurs meubles, leur voiture, leur maison, ils n’ont plus rien ! Comment se reconstruit-on au sortir d’une telle épreuve ? On n’en sort pas indemne, on ne s’en relève pas du jour au lendemain et les séquelles psychologiques vous marquent à jamais. Axelle, par exemple, l’exprime ainsi :

    « Je mesure comme ma blessure est grande et comme elle sera longue à refermer. Même si je rebondis je resterai une suspendue. »

    Cet été, pendant que la France était en vacances des personnels « réintégrés » se battaient pour leur survie, plus démunis que jamais, sans ressources, sans revenus. Mais pourquoi, puisqu’ils pouvaient reprendre le travail ? Parce que souvent le retour n’est plus possible. Ils espéraient une certaine reconnaissance de leur souffrance, ils ont rencontré l’indifférence, quand ce n’est pas l’hostilité :

    « Nous ne sommes plus rien, même plus suspendus finalement. On s’est entendu dire – Je ne veux pas avoir d’ennuis, je comprends ta colère mais bon, il faut passer à autre chose – Tout le monde veut mettre un couvercle dessus, le gouvernement n’a même plus besoin de nous faire taire ou de nous invisibiliser, ce sont les gens, notre entourage, nos collègues qui ne veulent pas nous entendre, ils veulent oublier ».

    À l’instar d’une victime dont on ne reconnaît pas le préjudice, ils ne peuvent même pas faire le deuil de ces 20 mois de bannissement. Psychologiquement affaiblis beaucoup craquent, ils sont déclarés en incapacité d’exercer par la médecine du travail et se retrouvent en arrêt maladie après quelques jours. Mais la surprise qui les attend, c’est la double peine. N’ayant pas cotisé pendant plus d’un an, ils n’ont droit à aucune indemnité, et leur contrat de travail étant rétabli ils ne peuvent bénéficier d’aucune aide.

    Pour d’autres « réintégrés », c’est l’établissement qui ferme pour un mois d’été. Même punition, ils n’ont cumulé aucun droit à congé pendant la suspension, ils se retrouvent sans ressources, mais étant titulaire d’un contrat de travail ils n’ont même pas droit au RSA. »

    les politiques de ce pays sont un ramassis de lâches et de déchets inutiles

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