Reportage Vidéo : le collectif « STOP VIF protégeons nos enfants » rencontre l’inspecteur d’Académie de la Réunion

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Le collectif STOP VIF, Protégeons nos enfants ! est née de l’union entre plusieurs associations locales, engagées dans l’accompagnement des mineurs et des familles, victimes de violences sexuelles et intrafamiliales (VIF).

Suite à un constat des professionnels de terrain, qui agissent sur le territoire réunionnais, la situation des VIF à La Réunion reste très préoccupante.

Elle explose. Avec un malheureux constat d’une augmentation des violences sur de très petites victimes, dans le milieu familial. Aujourd’hui, nous déplorons une augmentation de 5000 enfants signalés par an, victimes de violences de tout ordre, dont celles d’ordre physiques et sexuelles, suivant les chiffres de la Cellule de Recueil des Informations Préoccupantes du Département de la Réunion.

Le collectif a donc été reçu hier, au Rectorat, par l’Inspection, voici le reportage de Rajiv Jeetun :

Nous avons initié une démarche de coordination avec les institutions, les acteurs locaux (médico-sociaux, éducation, police, gendarmerie, société civile…) et les associations de proximité.

Ainsi qu’avec les sept députés de la Réunion et les professionnels de la Justice avec qui nous avons proposé dernièrement, des amendements dans le cadre de l’amélioration des lois Santiago et Entermaier.

Sur l’ensemble de nos propositions de rendez-vous collectif, le rectorat ne s’est jamais positionné.

C’est au cœur de l’école que l’on peut observer, détecter et signaler un enfant en danger ! Sur l’ensemble de nos propositions de rendez-vous collectif, le rectorat ne s’est jamais positionné. Pourtant, l’école est la deuxième maison de nos enfants..

Les professionnels de l’Education Nationale, selon des témoignages des expériences que nous récoltons sur nos actions de terrain, manquent d’accompagnement lorsqu’ils soupçonnent des actes de violences sur un de leur élève.

L’enfant parle à l’école des violences subies dans sa famille , quel est le protocole mis en place ? Comment le signaler ? Vers qui se tourner ? Quelles sont les procédures ? Comment en tant que professeur, je peux lancer une alerte ? Suis-je légitime pour le faire ?

Pourtant des outils existent et une cellule de recueil de ce type d’informations préoccupantes existe avec l’existence de la CRIPEN. Cette cellule est-elle suffisamment connue, soutenue et reconnue ? Enfin, l’Education Nationale dispose-t-il de moyens pour agir suivant cette situation critique ? Il y a-t-il suffisamment d’infirmiers scolaires et d’assistants sociaux, souvent en fonction sur plusieurs établissements scolaires ?

Autant de questions, car autant de chiffres d’enfants victimes qui passent sous les radars de l’Education Nationale et pourtant ils y vivent, y évoluent et y grandissent. Alors après de nombreuses relances, le collectif a enfin obtenu une rencontre avec l’inspecteur de l’Académie de la Réunion et ses services , ce lundi 6 mars à 16h30 au Rectorat.

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