Certains diront que c’est pathétique mais, personnellement, je trouve ça plutôt comique. Je veux parler de ce spectacle auquel s’adonnent nos politiques depuis ce mercredi 3 mai, suite à la déclaration faite par le ministre de la Santé François Braun sur France Inter. Pour rappel, ce dernier a déclaré que la Réunion sera terre d’expérimentation durant trois ans pour la délivrance des certificats de décès par les infirmiers et non plus spécialement par les médecins car, il faut le reconnaître, c’était la galère notamment durant la nuit ou le week-end pour les familles endeuillées. François Braun a dit à la radio publique : «le problème a été soulevé pour la première fois sur l’Ile de La Réunion».
Dès que la presse locale, via les sites internet, a fait état de cette information, ce mercredi 3 mai, les élus ont aussitôt réagi pour s’attribuer la paternité de cette annonce ministérielle. Les communiqués ont commencé à tomber. Celui de Cyrille Melchior, président du Département : « cette décision fait suite aux conclusions du volet santé du Conseil National de la Refondation (CNR) lancé en octobre 2022 par le président Emmanuel Macron. Effectivement, j’avais interpellé le ministre lors de sa visite dans notre île en novembre 2022 à l’occasion d’un entretien et par courrier. J’avais rappelé les grosses difficultés rencontrées par les familles endeuillées, notamment pendant les week-ends et les jours fériés, qui devaient attendre plusieurs heures avant qu’un certificat puisse être rédigé. Je lui avais alors demandé que La Réunion soit une terre d’expérimentation. Une motion avait même été adoptée au sein de notre assemblée et un groupe de travail d’élus avait été constitué à l’initiative du conseiller départemental, Aurélien Centon, en coordination avec les partenaires de santé dont l’ARS (l’Agence Régionale de Santé) ». C’est pas faux !
Un autre communiqué est arrivé dans la foulée, celui d’Emmanuel Séraphin, maire de Saint-Paul pour préciser que « c’est un combat de longue haleine menée par Huguette Bello et par Laëtitia Lebreton, conseillère régionale et élue municipale déléguée à la Santé ». Sans doute ! Ça c’était mercredi soir.
Jeudi matin, Aurélien Centon, de loin le plus rusé de la bande, s’est réveillé tôt, et a carrément pris son téléphone, comme il le fait souvent d’ailleurs, pour composer le numéro de Radio Free Dom afin de parler longuement de cette annonce ministérielle tout en passant un bon coup de pommade au président Melchior qui, la veille dans son communiqué, avait bien « ripoliné », le jeune conseiller départemental Saint-Paulois. Dans la journée de ce même jeudi, un autre communiqué est parvenu à notre rédaction, celui co-signé par le conseiller départemental de Sainte-Sainte-Suzanne, René Sotaca et de la conseillère municipale de la même commune, Sarah Assama. «Aujourd’hui, grâce à l’union des élus et des partenaires tels que l’Agence Régionale de la Santé de la Réunion, la voix des Réunionnais a été entendue par le gouvernement. Le combat continue ». Eux, au moins, sont objectifs. Ils ne parlent pas d’eux mais « de l’union des élus ». Enfin, pour boucler la boucle, le cabinet d’Ericka Bareigts, vidéo sur Youtube à l’appui, m’a fait savoir que l’ancienne députée de Saint-Denis était intervenue sur ce sujet à l’Assemblée nationale, le 12 mars 2019, dans le cadre du projet de loi portant sur « l’organisation et la transformation du système de santé ». Ce qui est vrai. A qui le tour ? Si quelqu’un d’autre est intervenu sur ce dossier, quelle que soit la période, il est prié de se manifester s’il vous plaît ! Ratenon, vous y êtes pour quelle que chose ou pas vous ? C’est le moment, allez-y…
A vrai dire, c’est un « vieux » sujet qui a été, depuis ces dernières années, maintes fois soulevé par des élus aussi bien de droite, de gauche que du centre mais aucun gouvernement n’avait pu jusqu’à présent proposer une solution. Celui d’Elisabeth Borne sous la présidence d’Emmanuel Macron l’a fait par la voix de son ministre de la Santé François Braun. Il ne faut donc pas avoir honte de le préciser : c’est grâce à Macron. Et, comme l’ont si bien souligné Sotaca et Assama, c’est surtout «grâce à l’union des élus réunionnais et de ses partenaires, entre autres, l’ARS ». En un mot, merci les élus d’avoir défendu ensemble ce dossier. Free Dom également avait beaucoup œuvré dans ce domaine en relayant régulièrement les appels de détresse des familles meurtries. C’est la Réunion qui a gagné. Qu’importe que ce soit Tartempion, Dupont, Durand ou Duchemolle qui ait porté le message jusqu’aux oreilles de Braun. Ce qui est marrant, c’est de les (les élus) voir se battre pour s’attirer la couverture lorsque Macron prend une bonne mesure. En revanche, quand il s’agit de la réforme des retraites, nombreux sont ceux qui « rentrent sous la table ». Je serai curieux de voir quels seront les élus qui auront assez de cou… rage pour monter au créneau et défendre la réforme du RSA que la Macronie ne tardera pas à mettre sur la table dans le cadre de la loi Travail ! J’ai vraiment hâte de voir ça. On en reparlera !
Sénatoriales : Tillier deuxième sur la liste de Michel Fontaine ?
Autant le dire tout de suite, c’est un sujet qui n’intéresse guère Monsieur et Madame Grondin qui sont plus focalisés sur le prix de la bouteille d’huile ou du kilo de tomates. Ils n’en ont rien à cirer comme de leur première dent de lait. Je les comprends. Mais il n’empêche que dans le microcosme politique local, ça fait causer. Je veux parler de cette « folle » rumeur politique qui circule depuis quelques jours dans l’île. Elle est partie du Sud et s’est très vite propagée dans le Nord. Rappelez-vous, j’étais le premier à vous parler de l’hypothétique candidature « du directeur d’un journal local » aux élections sénatoriales de septembre prochain. Cela remonte à près de deux mois, déjà. J’avais même écrit que « s’il était élu sénateur, moi j’allais postuler au Vatican pour être Pape ». Les choses semblent se préciser. Jacques Tillier a cessé d’écrire le samedi dans son journal afin, dit-on, de pouvoir se présenter à ce scrutin. Il se verrait bien sénateur de la Réunion, ce « petit caillou » pour reprendre son expression favorite.
Depuis, il s’est lancé dans la chasse aux grands électeurs. Il a déjà rencontré quelques maires, des hauts de l’île notamment, mais pas que… Il compte également beaucoup sur Richard Nirlo, à Sainte-Marie. Il n’y a qu’à lire son journal et le site internet de ce même journal. Il compte surtout sur Michel Fontaine, maire de Saint-Pierre et patron (très silencieux depuis quelques temps) de « LR ». Entre Ciotti, le boss de « Les Républicains » et la Macronie, le cœur de Michel Fontaine balance. Il se retrouve un peu comme assis entre deux chaises. Il ne sait plus trop où il habite. Un vrai dilemme pour celui qui est était jusqu’ici considéré comme le grand patron de la droite locale, « tombeur » de Didier Robert aux dernières régionales au profit de la candidate de gauche Huguette Bello. Les mauvaises langues prétendent que le directeur du JIR, Macroniste comme pas deux, qui passe beaucoup de son temps, dans les couleurs des ministères parisiens, aurait pris auprès du gouvernement le pari de « redresser la droite locale », sans doute avec Michel Fontaine.
D’où leur « pacte » aux sénatoriales. Tillier voudrait être deuxième, juste après la sortante Viviane Malet, sur la liste que concocte actuellement Fontaine. Une deuxième place qui, dans un premier temps, avait été promis à Serge Hoareau, maire de Petite-Ile, 1er vice-président du Département et président de l’Association des maires de la Réunion (AMDR). Alors, Michel Fontaine va-t-il céder et acceptera-t-il de prendre le risque de se suicider politiquement et de se « griller » avec certains de ses proches en mettant Tillier à la deuxième position sur sa liste aux sénatoriales juste derrière Viviane Malet? Grande question !
En tout cas, la rumeur fait beaucoup jaser au sein du conseil municipal de Saint-Pierre où certains, pourtant connus pour être très proches du maire de Saint-Pierre, ont déjà annoncé dans leur entourage qu’il ne faudra pas compter sur eux pour se mettre au garde-à-vous devant Fontaine et, encore moins, devant celui qui fut leur « bourreau » du samedi durant une certaine période, à l’époque pas si ancienne où le directeur du JIR était cul et chemise avec Didier Robert, l’ancien président de Région, et passait son temps à dézinguer systématiquement toutes celles et tous ceux (y compris Michel Fontaine et les élus de Saint-Pierre) qui osaient se mettre en travers du chemin du « couple présidentiel » de la pyramide inversée.
Vous l’aurez compris, ces sénatoriales ne sont pas très bruyantes, mais tout ce qui se passe actuellement tourne autour de ce scrutin. A Sainte-Marie, évidemment, où on peut noter l’ingérence de Saint-Pierre pour tenter de dégommer Lagourgue et exclure ce dernier de la bataille des sénatoriales. Ce qui fait que Nirlo n’hésite pas à bomber le torse en se sentant protégé. La preuve, son conseil municipal est incomplet mais lui continue à crier victoire en dépit d’une vague de démissions. Il faut dire qu’il n’est pas mal aidé par la préfecture, qui joue la montre sous prétexte qu’une enquête judiciaire est en cours afin de savoir s’il n’y a pas eu « fraude à la démission ». Suite à leur démission, les élus démissionnaires ont été convoqués et entendus par des gendarmes puisque Nirlo a déposé plainte et suspecte de « fausses démissions ». Donc les gendarmes enquêtent. Le préfet attend ainsi la décision la Procureure de la République. Et Nirlo gagne du temps pour charmer les démissionnaires. D’aucuns savent que les relations ont toujours été bonnes entre la préfecture, sa secrétaire générale et la mairie de Sainte-Marie qui, plus d’une fois a «dépanné » l’Etat en mettant à sa disposition le gymnase comme centre d’hébergement d’urgence pour les migrants Sri Lankais. « Un main i lave l’autre », selon un proverbe bien connu chez nous.
Mais revenons aux sénatoriales. Il fallait voir pour le croire. C’était lors des 40 ans de la Région. Huguette Bello a chaleureusement et longuement pris dans ses bras Juliana M’Doihoma, la maire centriste de Saint-Louis, ancienne conseillère régionale de la majorité de Didier Robert. Lequel, aux dernières municipales, avait soutenu Cyrille Hamilcaro.
Juliana M’Doihoma, une femme libre politiquement, qui, soit dit en passant, pèse quand même près de 70 grands électeurs. Ça pourrait toujours servir pour l’élection du deuxième sénateur. La maire de Saint-Louis, très courtisée, en effet. Ce n’est pas Ericka Bareigts, la maire de Saint-Denis, qui dira le contraire.
Tous les leaders (Bello, Fontaine, Bareigts…) sont à la recherche de grands électeurs. La campagne de séduction a été lancée. On l’a vu vendredi dernier à la Région, pour les 40 ans. La présidente Bello a fait la bise à tous les élus, y compris à l’opposant régional Jean-Jacques Morel et au Macroniste Michel Vergoz. « Mi aime zot tout’ ». Parmi les parlementaires, j’ai noté la présence de Karine Lebon (députée), de Nassimah Dindar (sénatrice) et de Michel Dennemont (sénateur). Ce dernier a beaucoup œuvré auprès du gouvernement et de Macron dont il a l’oreille en faveur du dossier d’Air Austral.
Le député Ratenon n’était pas là. Il a préféré assister, le même jour, à la messe célébrée à Saint-Benoit à la mémoire de feu l’ancien maire Jean-Claude Fruteau. Parmi les maires, j’ai par ailleurs noté la présence de Serge Hoareau (Petite-Ile), de Juliana M’Doihoma (Saint-Louis), de Maurice Gironcel (Sainte-Suzanne), d’Olivier Hoarau (Le Port) et de Joé Bédier (Saint-André). Je ne compte pas Vergoz (Sainte-Rose), Nirlo (Sainte-Marie) et Bareigts (Saint-Denis) qui sont également conseillers régionaux. Ce fut un bel événement, fêté comme il se doit dans l’hémicycle de la pyramide du Moufia en présence de hautes personnalités nationales et internationales.
Huguette Bello était comme sur un nuage. Heureuse de la réussite de cette session de travail de haute tenue, il faut le reconnaître, et du gros boulot fourni par le personnel de Région et par son cabinet à cette occasion. Huguette Bello était déjà conseillère régionale, élue sur la liste de Paul Vergès en 1983. Elle avait 32 ans. 40 ans plus tard, elle se retrouve à la tête de cette institution. Le fabuleux destin politique d’Huguette Bello, la battante. Et lorsque je lui ai demandé si elle sera encore à la Région dans 10 ans, elle m’a répondu, avec le sourire :
En tout cas, il y avait à boire et à manger pour les 40 ans de la Région. Au sens propre du terme. On connaissait la droite bourgeoise et « la gauche caviar ». Là, c’était plutôt « la gauche bichique ». A Moufia, vendredi soir et, surtout, au Domaine de Moca, samedi, pour la grande soirée des 40 ans célébrée avec faste autour d’un « coquetèle » dinatoire « gargantuesque » selon certains élus qui étaient présents. La presse n’a pas été conviée à cette « Garden party » régionale. Tant mieux car j’suis pas du tout champagne et ti fours !
Les anciens présidents encore vivants de la Région n’ont pu faire le déplacement. Camille Sudre, Margie Sudre se sont excusés. Idem pour Didier Robert qui se trouvait à Madagascar, en famille. Mario Lechat (patron du groupe Cyrano et fils du tout premier président Mario Hoarau dont il était le dir-cab) a assisté à l’événement, tout comme l’avocat Michel Lagourgue, fils de feu Pierre Lagourgue. Rendez-vous dans 10 ans pour les 50 ans !
Je voulais vous dire deux mots du « déboulonnage » de la statue Mahé Labourdonnais à Saint-Denis pour un réaménagement complet de la place qui va coûter plus de 2 millions d’euros (financement européen) ainsi que de l’opération « Wuambushu » à Mayotte mais mon petit doigt me dit que ces deux sujets seront encore d’actualité la semaine prochaine voire même dans les semaines et mois à venir. Quant à la réintégration des personnels soignants décidée par le gouvernement après leur avoir fait tout un pataquès pour un vaccin, je suis comme comme vous : tout ça pour ça ! Et on n’en est plus à une contradiction gouvernementale près dans cette crise sanitaire de la Covid.
Je terminerai sur une note positive en adressant mes félicitations à Dominique Mardaye, grand pote de l’ancien maire de Saint-Louis et du directeur général d’un journal local. Il vient d’être titularisé par le maire de l’Etang-Salé Mathieu Hoarau. Lequel Mardaye a dans le même temps obtenu satisfaction pour sa demande de détachement à la mairie de l’Entre-Deux géré par Bachil Valy. On dit merci qui ? Merci Monsieur le directeur général du journal local. Il y a des élus qui, manifestement, n’ont pas encore brisé les chaînes et continuent à marcher au fouet ! Plus ils sont « totochés », plus ils deviennent obéissants et serviables à souhait.
Y.M.
Tillier, sénateur!! MDR. Qui l’imagine passer avant Serge Hoareau, président de l’AMDR. C’est mal connaître ce maire. Fontaine n’est pas fou pour se le mettre à dos. Futur baisement dans la cour Patel?
Tillier n’a jamais etait neutre, c’est un journaliste corrompu
Je dirais haut et fort que c’est Aurélien Centon qui était le premier à soulever les difficultés pour trouver un médecin le wkend pour établir un certificat de décès. Et que tout le monde doit se rappeler qu’il appelait souvent Freedom pour en trouver un afin de soulager les familles dans leurs démarches. Rendons à Cesar ce qui appartient à Cesar. Que les autres ne s’approprient pas ce trophée en toute vanité et dire que c’est leur cause qu’ils ont défendue. Monsieur Centon, malgré votre jeune âge, vous êtes un grand homme car vous défendez depuis longtemps les causes des petits malheureux. Bonne continuation.
Maelys vous avez raison sur le sujet : car étant auditeur de radio-Freedom depuis la métropole j’entendais toujours Aurélien Centon appeler souvent sur la radio pour essayer d’aider les familles qui avaient un proche décédé pour trouver un médecin pour établir le certificat de décès . Les autres qui réclament la paternité du problème ne sont que des politicards arrivistes qui ne pensent qu’à leur carrière malhonnête .
Il appelait freedom mais c est pas lui le premier. Lui il a profité chaque fois pour se mettre en avant.
Té Président Michel tu planes à fond frère. Mais c’est quoi ça Michel ? Mais Michel mais reprend toi ! Mais ressaisis toi ! Mais Michel mais kossa ou comprend pas ou la ?!
Arrête décevoir coma té ! Tillier ? Macron ek nous pou releve à nous ? Ou la trouve rienk ça pou fait honte à nous Paris la bas ? Ou lé sur ou la ?
Arrête deconner dont. La droite fait pour Macron depuis quand ? Ou lé sur nou sa reste avec ou nous la ? Michel arrête michel. La na pu personne pou suive à ou su un nafer coma
Michel Fontaine coco y bloque en serieux coma koméla dont ?
Et là où lé en train de tuer Jean Louis pou un moukate comme Tillier.
La tête lé frais koué
Michel ou deconne frère. Mi aime pu ou moin. Fait trop n’importe koué
Mais M. Montrouge, que Tillier ait l’ambition démesurée de devenir sénateur, ce n’est pas une rumeur. Après avoir insulté plus bas que terre la plupart d’entre eux, il tape à la porte de tous les élus de La Réunion pour faire croire qu’il serait devenu un type bien susceptible de défendre les intérêts de La Réunion. Lui qui n’a jamais roulé que pour sa gueule et pour le fric.
Là, je crois qu’un referendum populaire (au niveau local) serai nécessaire pour mettre Tillier sur une liste .Fuyons car ce type est un parasite.
La CRC devrait fouiller dans les comptes du département et de la splar
Aurélien tu as eu une bonne formation
mayo lé bien député, pourquoi pas Tillier sénateur, en tou k nivo intellec y a pas foto.
Un coup le kozman y arrête mais o fait y arrête jamais alors Mr montrouge.sans ça ou existe pas alors…Tillier le lin devant a force de brak a ou si boug la y devient pffff lourd koi
C’est triste de voir ce rédacteur ici de freedom aussi partial voire servile dans des éditoriaux de basse tenue et sans soufle rédactionnel. Il s’agit de régler ses comptes par la plume je suppose et notamment appuyer les petits fours de la région bien installés pour une fête aussi inutile qu’elle a mobilisé sans légitimité serieuse le personnel régional. Si, vous aimez les gâteaux…
le maire st Pierre.son cou i voir pu .trop gras .mangé bougé wi ?