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Temple de Ravine-Creuse à St-André : des fidèles réclament « l’application de la loi » (Vidéos)

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Plusieurs personnes réunies ce samedi matin, 9 mars, sur le parking de l’école primaire de Ravine-Creuse, ont de nouveau interpellé les autorités sur « l’illégalité du bureau qui gère l’association Pandialee de Ravine-Creuse ». Plusieurs fidèles se sont en effet retrouvées autour de Christian Balou, d’Alain Cataye, d’Edward Pajaniaye et autres afin de réclamer justice dans le fonctionnement de ce temple tamoul. Dans leur collimateur : le président Vianney Settama ainsi que tous les membres qui composent depuis 2016 le comité directeur de l’association. Une vielle affaire qui date de plusieurs années déjà.

Une plainte avait été déposée par Christian Balou et les autres fidèles auprès du tribunal judiciaire de Saint-Denis qui leur avait donné raison via un jugement rendu le 27 novembre 2019 en prononçant ainsi l’annulation d’un procès verbal de réunion daté du 29 juin 2016, l’annulation d’une décision de MM. Yann Settama et Richard Cataye Araye en date du 11 juillet 2016 arrêtant l’ordre du jour d’une assemblée générale fixée au 20 août 2016, l’annulation de la décision du 20 août 2016 désignant Yann Settama en qualité de président de bureau de vote, l’annulation de l’élection de Vianney Settama en qualité de président de l’association ainsi que celle des douze membres élus du comité directeur. Le tribunal judiciaire de Saint-Denis avait par ce jugement reconnu également que Christian Balou et d’autres fidèles à ses côtés avaient régulièrement payé leur cotisation pour l’année 2016 mais qu’ils avaient été irrégulièrement interdits de participer aux opérations électorales du 20 août 2016.

Crédit photos : YM

Suite à ce jugement du tribunal de Saint-André, les membres du comité directeur élus en août 2016 (Jean Richard Cataye Araye, Yann Settama, Jean-Luc Pouniandy, Jean-Patrick Atchéamoutou Virin, Jismy Settama, Vianney Settama) et l’association hindoue Pandialé de Ravine-Creuse, avaient interjeté appel le 13 décembre 2019. Ces derniers sont représentés par leur avocate Me Léopoldine Settama tandis que Christian Balou et les autres sont défendus par Me Jacques Hoarau.

Le 17 septembre 2021, la Cour d’Appel de Saint-Denis a rendu son jugement en confirmant la décision en première instance du tribunal judiciaire de Saint-Denis du 27 novembre 2019. Autrement dit : toutes les décisions prises par le comité directeur de l’association hindoue Pandialé de Ravine-Creuse présidée par Vianney Settama seraient « illégales ». D’où les revendications de Christian Balou et de tous ses soutiens qui ont décidé de se rassembler ce samedi 9 mars. Ecoutez Christian Balou, il est au micro d’Yves Mont-Rouge :

Ces fidèles sont déterminés à se faire entendre. « Nou vient pas bataille pou un chappelle, mais nou lé en France, dans un pays démocratique. Nou demande tout simplement à ce que qu’un jugement rendu par un tribunal soit appliqué. C’est tout ! La loi doit être respectée par tous ! »

Si les autorités ne bougent pas pour faire appliquer la loi, notamment ce jugement des tribunaux (judiciaire et Cour d’Appel), ils envisagent de se rendre dans la cour du temple le 7 avril prochain pour faire appliquer la loi; Voire même de célébrer leur propre cérémonie avec leur prêtre à l’occasion de la fête Marliémen les 3, 4 et 5 mai prochains. A suivre !

Yves Mont-Rouge

[email protected]
Téléphone : 0692 85 39 64

1 Commentaire

  1. Attention o piège les personnes ki parlent zot n’a une famille des enfants occupe l
    a chapelle cet i v prend président dit son enfant vient fait l travail piu les otres n à,rien à gagner occupe zot famille cet dit à li bataille pou gagne attend pas un drame pou regretter svp arrêter la prison ler dur réfléchis la chapelle n’a partout n’a piège retournement veste attention cet pou saute en l air attention n’a certain profite reste à ou dan la merde ange boit profite la vie l travail k ou fait pou les otres ou perde ou famille réfléchis journalistes o film un seul famille er la famille pointe mi espère n’a point pou se famille

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