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« Tu passeras le bonjour à Michel Fontaine et à Ericka Bareigts ! »

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Je ne serai pas (très) long aujourd’hui. Semaine très chargée, sans compter une grosse grippe qui me tourne autour depuis deux jours. On va commencer tout de suite avec ses quelques photos qui m’ont été envoyées par une amie de Mayotte pour vous rappeler qu’à l’heure où la France a les moyens d’offrir du vin à 2 700€ la bouteille au Roi d’Angleterre en visite au Château de Versailles, elle n’est pas capable d’offrir un peu d’eau aux citoyens français de Mayotte qui ont soif.

On passe à l’après-sénatoriales à présent. La droite de Michel Fontaine, Cyrille Melchior et d’André Thien-Ah-Koon, avec 478 voix, exulte ; Ericka Bareigts (PS) et ses soutiens Gironcel, Selly, Técher et Hoarau avec 337 suffrages, sont aux anges ; Huguette Bello (PLR) et sa candidate Evelyne Corbière (288 voix) auraient préféré terminer devant Bareigts, mais ce n’est pas le cas ; Jean-Jacques Morel (sans étiquette) avec 80 voix s’en tire plutôt bien même s’il n’a pas décroché de siège ; Florence Chane-Tune (Croire et Oser, 39 voix) ne s’en sort pas mal non plus ; Michel Vergoz (Trait-d’Union, 71 voix) décroche littéralement ; Mario Lechat (avec le soutien du groupe majoritaire de Sainte-Marie, 30 voix) se ramasse.

Rappelons que Renaissance, le parti de la majorité présidentielle, ne s’est pas positionné dans ce scrutin à la Réunion. Une façon de montrer qu’elle n’apportait pas son soutien à Michel Vergoz puisque d’autres candidats Macron-comptatibles étaient aussi engagés sur la liste de la droite et des centres de Fontaine/Melchior/Tak.

Il suffisait de voir les présents dans la cour de la préfecture, dimanche soir, au moment de la proclamation officielle des résultats, pour comprendre qui pouvaient se considérer comme les gagnants de ce scrutin. Petit retour en photos sur la journée de dimanche (ça m’évite de trop écrire).

Si la droite avait été réellement réunie, elle aurait pu décrocher 3 sièges. Mais ce n’est déjà pas mal car avec deux sièges pour une seule liste, elle finit victorieuse de ce scrutin. L’occasion pour Michel Fontaine traité de « chef marionnettiste » pendant la campagne par Michel Vergoz de répondre à ce dernier : « je mesure 1,79 m; C’est risqué pour moi de descendre aussi bas et d’avoir un  lumbago ». (Crédit photo : YM)
Nassimah Dindar, ici entourée de Cyrille Melchior, qui a joué un rôle très conséquent dans la constitution de cette liste d’union et des centres, et de Michel Fontaine. Nassimah Dindar ne sera plus sénatrice mais d’après mes infos elle pourrait récupérer, en tant qu’élue départementale, la délégation « Coopération régionale » de sa collègue Adèle Odon, pour s’occuper des questions liées à l’océan Indien. Adèle Odon qui a été tout récemment nommée présidente du CNARM en lieu et place d’Ibrahim Dindar, plus ou moins installé à Paris.

La socialiste Audrey Belim, dans les bras d’Ericka Bareigts, la patronne du PS, maire de Saint-Denis et vice-présidente de Région. La nouvelle gauche en pleine ascension. « On ne va pas s’arrêter en si bon chemin », a prévenu Ericka Bareigts, au lendemain des sénatoriales, entourée de ses soutiens Maurice Gironcel (Sainte-Suzanne), Patrice Selly (Saint-Benoit), Olivier Hoarau (Le Port) et Jacques Técher (Cilaos). Objectif : 2026 et 2028 !

Jean-Jacques Morel (tout au fond avec la chemise blanche) est resté quasiment toute la journée devant la préfecture pour saluer tous les grands électeurs. 80 voix dans la besace après le dépouillement. Un beau score pour un candidat qui n’est même pas maire et sans moyens financiers.
Michel Vergoz, maire de Sainte-Rose et président du MPTU, mouvement politique relais de la Macronie à la Réunion : c’est la chute finale ? Il a réalisé un score décevant, il termine après Morel.
L’avocate dionysienne Florence Chane-Tune porte drapeau de la liste alternative, membre de Croire et Oser, qui réalise une belle performance : 39 voix.
Mario Lechat, le patron de Cyrano (Antenne Réunion, Exo Fm, NRJ etc…), 30 voix. Il peut grincer des dents. Qu’est-il allé faire dans cette galère !
Huguette Bello ainsi que la nouvelle sénatrice PLR Evelyne Corbière et tout leur staff sont restés à la Région dimanche soir. La « vraie gauche » n’a pas souhaité se rendre devant la préfecture.

Les résultats sont maintenant connus. Les nouveaux sénateurs Audrey Bélim, Evelyne Corbière, Stéphane Fouassin et la réélue Viviane Malet ont pris l’avion depuis lundi soir pour aller s’enregistrer auprès du Sénat et s’installer, du moins commencer à s’installer.

Une nouvelle vie débute pour les trois nouveaux sénateurs. Pas pour Viviane Malet. Derrière, il va falloir assurer. Je pense notamment à Stéphane Fouassin qui a été maire de Salazie depuis 25 ans. Faudra tout mettre en œuvre pour sauvegarder la cohésion de l’équipe majoritaire au moment de la succession. On peut dire aujourd’hui, au vu de ce qui s’est passé lundi dernier, que le groupe est divisé en deux. 11 élus pour Mario Moreau, le 8 ème adjoint délégué aux finances et 11 pour Sidoleine Papaya, la 1ère adjointe et conseillère départementale. Logiquement, on aurait pu penser que le poste revienne Mario Moreau étant donné qu’il est élu à la mairie depuis 36 ans : il a commencé avec Hilaire Maillot, est à l’origine de la venue de Fouassin en politique, s’est toujours vu confier les principales délégations telles que les finances et les affaires générales, a toujours été fidèle et loyal à Fouassin.

Sidoleine Papaya et Mario Moreau

Mais face au score égalitaire de 11 voix entre lui et l’autre postulante, Mario Moreau dont on connaît l’humilité, a préféré se retirer pour laisser le fauteuil à Sidoleine Papaya qui, d’après certains élus de Salazie, aurait menacé de démissionner si elle n’obtenait pas le poste de maire. Elle a du caractère (et beaucoup d’ambition) la petite dame!

L’affaire a été réglée. Tant mieux pour la majorité municipale. On me dit que Stéphane Fouassin n’a pas souhaité se mêler du choix de son successeur, mais je me dis aussi que s’il voulait vraiment de Mario Moreau, il lui aurait suffi de dire un mot et les élus l’auraient sûrement suivi. Mais on ne va pas refaire le film. Mario Moreau pourra toujours se présenter aux municipales de 2026 s’il le souhaite. Stéphane Fouassin, qui restera conseiller municipal du cirque, sera avant tout retenu à Paris, au Sénat, jusqu’en 2029. Une nouvelle vie commence aussi pour sa compagne, qui ne le lâche d’une semelle. L’amour lé doux, comme dirait ma consœur Rocaya !

En parlant d’amour, les sénatoriales, c’est aussi l’occasion de revoir des élus qu’on avait pas vus depuis longtemps. Déroulement du scrutin oblige, à savoir un seul lieu de vote, tous les grands électeurs se sont ainsi retrouvés dimanche dernier à la préfecture. Certains sont arrivés avec leur groupe respectif tout en gardant une discipline militaire, en marchant presqu’au pas. Donc, je reviens à mon début de phrase, pour vous parler d’amour. J’ai revu Amandine Ramaye, la vice-présidente de Région, du groupe Résistanz 974, présidé par le député La France Insoumise Jean-Hugues Ratenon. Toutes mes félicitations à Amandine ! L’heureux événement est prévu pour le mois de décembre d’après mes informations. Le cadeau de Noël ! Regardez les photo ci-dessous, prise dimanche dans le bureau de vote et sur le perron de la préfecture.

Je tiens à préciser quand même qu’Amandine Ramaye, c’est celle qui est au centre avec la robe blanche et noire et le sac marron sur les épaules, juste à la droite du député Ratenon. A ne pas confondre ! Les photos peuvent être parfois trompeuses en matière de ventre rond. N’est-ce pas Monsieur le député !

Sur cette photo, si vous suivez un peu la politique, vous reconnaîtrez Philippe Le Constant, l’ex socialiste de Saint-Benoit (chemise bleue juste derrière le député insoumis) qui a, depuis, basculé dans le camp de Ratenon et de Bello depuis 2021. Vous y verrez aussi Jean-Luc Julie. Le Constant et Julie qui ont tenu une conférence de presse au lendemain des sénatoriales (mercredi plus précisément) pour dégommer le bilan à mi-mandat de Patrice Selly que Ratenon ne peut pas blairer. Et vice-versa. Selly qui, pour rappel, était sur le soutien de la liste Belim, la protégée de Bareigts. Jean-Luc Julie n’y est pas non plus allé de main morte contre Patrice Selly. Julie qui roule aujourd’hui pour Ratenon, donc pour Bello mais qui a été au cabinet de Didier Robert. D’ailleurs son nom figure dans les PV d’enquête judiciaire concernant les emplois dits du cabinet que certains qualifient « d’emplois fictifs ». Politique et éthique, tout un programme !

De gauche à droite : Philippe Le Constant, l’ex socialiste et Jean-Luc Julie, l’ex du cabinet de Didier Robert.

A-t-il des leçons à donner au maire de Saint-Benoit ? Patrice Selly qui a déjà assez de soucis à gérer avec d’un côté ses opposants qui lui font du rentre-dedans, mais ça c’est de la politique, me direz-vous. Sans compter ses syndicats qui s’allient contre lui pour dénoncer « le manque de dialogue social » à la mairie de Saint-Benoit. Et, ajoutez à cela, l’affaire de la SPL Estival, on peut dire que le sommeil ne doit pas être facile. D’autant que, comme l’a révélé le JIR, jeudi matin, tous les dégâts de l’incendie du siège de la SPL Estival ont été retrouvés sur un chemin colonial dans la commune de Joé Bédier, à Saint-André. Renseignement pris, il s’agirait d’une société de nettoyage, un sous-traitant de la SIDR, propriétaire de l’immeuble Fragrance à Saint-Benoit où se trouvaient les bureaux de la SPL. Un entrepreneur qui va jeter des dégâts pareils sur un chemin de Saint-André… Franchement là, il faut vraimentavoir un petit pois à la place du cerveau pour agir de la sorte !

Ludovic Alamélou, ancien Pdg de la SPL, a été révoqué début août. L’autorisation de nettoyer les lieux a été donnée par les gendarmes tout récemment. Pour une fois, Alamélou (notre photo ci-dessus) n’est pour rien dans ce nettoyage « gros doigt ». Mais, malgré tout, on a retrouvé une facture de téléphone (plus de 1 700 €) dans le tas d’ordures bien « jeté » à la vue de tous, un peu comme si on voulait encore charger la mule à Alamélou. A suivre !

Revenons à l’après-sénatoriales. Rassurez-vous, la majorité régionale n’a pas encore explosé et, à mon humble avis, elle n’explosera pas. Ericka Bareigts qui détient aujourd’hui le leadership à gauche pour avoir terminé en tête des sénatoriales, n’a pas du tout l’intention de remettre en cause la présidence d’Huguette Bello. Elle l’a redit lors de sa conférence de presse, lundi dernier, au lendemain des sénatoriales. Elle a insisté en revanche sur trois mots : « respect, honnêteté et transparence ». Elle demande à la présidente « une amélioration de la gouvernance régionale ». Autrement dit, elle demande à la présidente de demander au cabinet de ne pas considérer les élus de son groupe comme des larbins suiveurs mais comme de vrais partenaires. Elle demande à la présidente de demander à son cabinet d’associer ses élus aux prises de décisions et non pas que ces derniers découvrent les dossiers au dernier moment, avant une réunion de commission. Exemple, l’avenant concernant la NRL, le deuxième viaduc notamment, dossier considéré comme très important pour les finances de la collectivité. Bareigts veut plus de concertation, une concertation qui devrait être évidente dans le cadre d’un travail de groupe majoritaire. Autre exemple : le financement du déplacement de la statue Mahé de Labourdonnais, en ne privilégiant pas sa décision personnelle aux règles européennes qui prévoient ce genre de financement. Bareigts aurait aussi aimé être au fait des embauches faites par Bello et son cabinet dans les lycées de l’île, pratiques que l’opposition de l’époque n’avait pourtant cessé de critiquer lorsque Didier Robert présidait la Région. Bareigts et les siens souhaitent vraiment travailler « dans le respect, dans l’honnêteté et dans la transparence » jusqu’en 2028, c’est-à-dire jusqu’à la fin du mandat. Est-ce que tous les élus de la majorité régionale pourront se montrer disciplinés d’ici à cette échéance ?

Huguette Bello et son 1er vice-président Patrick Lebreton.

Difficile si l’on devait en juger par ce qui s’est produit lors d’une réunion de commission où EGIS (encore ce cabinet d’études tant critiqué par Bello et consorts durant la mandature de Didier Robert) présentait, ce jeudi après-midi, sur l’avenir de Pierrefonds. Présents physiquement à cette réunion, les élus suivants : Céline Sitouze, Fabrice Hoarau, Wilfrid Bertile, Jean-Bernard Maratchia pour la majorité et Patricia Locame Vaissette pour l’opposition. Puis, en visio : Patrick Lebreton, le 1er vice-président, Normane Omarjee, vice-président et Virginie Gobalou-Erambrompoullé. L’étude montre qu’il faut investir dans l’aéroport de Pierrefonds. L’aéroport de Pierrefonds est géré par le Syndicat mixte présidé par André Thien-Ah-Koon, maire du Tampon et président de la Casud. Autour de l’aéroport de Pierrefonds, il y a la zone d’activités économiques gérée par la SPL Grand Sud présidée par le maire de la Petite-Ile, Serge Hoareau. Patrick Lebreton fait comprendre que la Région met de l’argent, mais tout cela est géré, malgré tout, par des adversaires politiques. Il ne le dit pas comme ça. Virginie Gobalou-Erambrompoullé lui fait remarquer que cette zone d’activités appartient à l’intercommunalité du Sud. Lebreton rappelle que la loi Nôtre existe à présent.

Mais le plus comique est à venir. En tant que 1er vice-président et président de cette séance, il la lève (la séance), puis se lève à son tour et dit, sans doute pour plaisanter, à Mme Gobalou : « tu passeras le bonjour à Michel Fontaine et à Ericka Bareigts ! ». Toutes les personnes présentes dans la salle, élus, administratifs et membres du bureau EGIS, ont entendu. Ah ce Patrick ! Il n’a toujours pas oublié son « Grand-Raid à l’envers Saint-Denis/Saint-Pierre » ou encore « cet axe Bareigts/Fontaine aux sénatoriales ». Il aime bien « casse lé cuit ».

Faudra vite tourner la page de l’après-sénatoriales et apprendre travailler main dans la main. Faudra écouter les conseils d’Emmanuel Séraphin qui, sur Réunion la 1ère, lundi soir, a appelé à « travailler ensemble » autour de la présidente « qui est la seule à tenir le volant, parce qu’il n’y a qu’un seul volant ». Un seul volant certes, mais plusieurs passagers dans la même voiture… Rendez-vous le 6 octobre prochain pour la réunion de la commission permanente. Une belle occasion pour prendre la température de l’après-sénatoriales ! Encore un petit mot sur la Région pour vous dire que Valérie Picard (affaire présumée d’harcèlement à la mairie de Saint-Paul) travaille depuis un peu plus de deux mois à la pyramide inversée en tant que chargée de mission « Autonomie alimentaire ».

Mathieu Hoarau (pull noir, complètement à gauche sur la photo, fêtant la victoire de la droite et des centres devant la préfecture dimanche soir aux côtés de Michel Fontaine, Cyrille Melchior et les autres.

Je vous parlais des conséquences de l’après-sénatoriales. A l’Etang-Salé aussi c’est assez folklorique. Rappelez-vous, la 2ème adjointe de Mathieu Hoarau était colistière de Florence Chane-Tune, alors que le maire de l’Etang-Salé soutenait la liste de droite et des centres. Elle s’était fendue d’un communiqué dans lequel elle dénonçait « toutes formes d’autoritarisme, d’humiliation, de pression et de chantage à l’emploi ou aux versements de fonds publics dont les fonds européens, qui violent des libertés constitutionnelles dont celles de penser, de s’exprimer ou de participer à des élections, sont inacceptables et doivent être purement et simplement refusé en bloc ». Elle écrivait dans ce même communiqué, avant les sénatoriales : « il n’est donc acceptable de la part de M. Mathieu Hoarau de faire fi des engagements de campagne (respect, éthique et probité) et de pratiquer à présent en toute décontraction des méthodes d’un autre temps qui consistent à vouloir contraindre des élus de proximité à voter comme on leur dicterait, n’hésitant pas à les menacer de sanctions par retrait de délégations et de communiqués téléguidés. Chaque élu, chaque citoyen est libre de défendre dans le cadre légal ses convictions… ».

Pour tirer les choses au clair et avoir, de vive voix, une explication de sa 2ème adjointe sur les « accusations » publiquement proférées, Mathieu Hoarau a invité, le mardi 26 septembre à 17h30, tous les élus à une réunion en mairie. Il s’agissait de la même occasion de faire un débriefing des sénatoriales. Une réunion calée depuis le 11 septembre dernier. Tous les élus avaient été informés. Tous les élus étaient présents à ce rendez-vous du 26 septembre, sauf une : Isaline Tronc. La question a été posée clairement par le maire aux élus présents : « Est-ce que vous avez été contraints de voter pour tel ou tel candidat ? Est-ce que vous avez fait l’objet de menace ? Est-ce qu’une consigne de vote vous a été donnée par le maire ? ». Les élus présents ont unanimement répondu : « non ». Ils considèrent les propos tenus par Isaline Tronc à l’encontre du maire et d’eux-mêmes comme «diffamatoires, mensongers et graves ». Si cette dernière ne présente pas ses excuses au maire et à tous ses collègues, elle pourrait dans ce cas être sanctionnée par un retrait de délégations, outre une plainte pour diffamation.

Fabien Mayot (Maillot) n’a qu’un rêve : devenir chanteur et vivre de sa passion.

A propos de plainte, c’est un jeune chanteur de rue, Fabien Mayot (nom d’artiste, en réalité il s’appelle Maillot), qui s’en est pris une, bien réelle, le week-end dernier. Le jeune homme de 23 ans, tamponnais, est un passionné de musique, il aime chanter, un peu de tout mais beaucoup de variétés françaises. Il chante dans les marchés forains de l’île, à Saint-Paul, l’Etang-Salé, Saint-Leu, Saint-Pierre et, bien entendu dans sa ville natale où il habite, à savoir le Tampon. Sauf qu’un marchand pas content a porté plainte. Lundi dernier, le jeune chanteur de rue a été convoqué à la mairie du Tampon par Jean-Michel Corré qui lui a signifié une interdiction de chanter au marché forain du Tampon ainsi que dans les rues de la commune. Il ne sera plus invité à chanter aux Florilèges. Faut croire que le marchand de légumes a le bras long. Tout ça pour quelques belles chansons qui, en plus, sont très appréciées du public.

La mairie lui a demandé de se déclarer. C’est fait. Fabien Mayot ne demande qu’à chanter. Il ne réclame ni logement, ni boulot, ni petit contrat ou autre aide du CCAS. Il veut chanter, seulement chanter, qui plus est gratuitement ; Pour lui, chanter dans la rue, c’est un peu comme un entrainement parce qu’il souhaite vraiment faire carrière dans ce domaine. C’est son rêve. Suis sûr que le maire, André Thien-Ah-Koon n’est pas au courant de ce dossier, car interdire un jeune homme, en plus Tamponnais, de chanter dans la rue de sa commune où ses parents payent des impôts, ça ne lui ressemble pas. Nul doute que le maire va réexaminer cette affaire. A suivre !

Richard Nirlo, maire de Sainte-Marie et président du CCAS, qui a assisté dimanche soir au dépouillement, à la préfecture, accompagné de son DGS Teddy Nacaouelé (chemise bleue claire), pourra respirer. Une solution a été trouvée concernant les tarifs du périscolaire.

Pour finir, quelques nouvelles du CCAS de Sainte-Marie où, comme les semaines précédentes, une réunion a eu lieu hier soir concernant les tarifs des activités périscolaires. Une bonne nouvelle, enfin, pour les parents qui ont tenu tête au maire et à son équipe du CCAS. Ils ont pu faire plier le CCAS qui a revu et corrigé lesdits tarifs. Les parents qui restent malgré tout très vigilants devraient payer en cette fin de mois des tarifs beaucoup plus raisonnables que ceux qui avaient été votés le 8 août dernier, suite à un gros délire du nouveau bureau du CCAS. Tout était mal, qui finit bien ? A suivre, là aussi ! La semaine prochaine, je vous parlerai un peu de Saint-Leu, de la Maison de la mer ou plutôt de « l’amer ». Je reçois beaucoup de messages à ce sujet.

Oups ! J’allais oublié. J’ai reçu, cette semaine, ce tract dans ma boîte mail. Je partage !

Y.M.

([email protected])

Yves Mont-Rouge

[email protected]
Téléphone : 0692 85 39 64

21 Commentaires

  1. Encore Estival ! Pourquoi choisir la sous-traitance lorsque vous disposez de quatre camions d’infrastructure ?
    Pourquoi jetter des factures ?
    Pourquoi se débarrasser des téléphones et autres…. et après la direction ose accusé le personnel de vols !

    • Si j’ai bien lu, c’est la gendarmerie qui a donné l’ordre à la SIDR de jeter ce qu’il y avait dans le local et c’est l’entreprise de sous-traitance de nettoyage qui a jeté dans la nature, les documents d’estival.

  2. Si la droite investit un candidat trop faible, trop jeune ou inconnu sur Saint Denis, ça voudra dire effectivement que Fontaine fait pour Bareigts. Je note que toute élections confondues, aucun candidat de droite n’a fait plus de 1000 voix sur Saint Denis. La course est donc vendue. Seule solution, alliance avec le PLR ?

  3. Me concernant, je vais plus surveiller les bancs de mariage, les ventres qui s’arrondissent, les déménagements et les disparitions des radars pendant 9 mois. Ils me diront plus de choses sur les municipales que les éditos des uns et des autres.

    • Et, on appelle ça la démocratie…en France….au Sénat français…dans le département de La Réunion (dont le nom n’a strictement rien à avoir avec la rencontres des peuples issus des 3 ou 4 continents sur cette plutôt petite île…), le pouvoir au petit peuple…
      Après, on s’étonne que la très grande majorité des électeurs (inscrits) ne vote plus du tout, quelle que soit l’élection (portée locale, enjeu national ou transnational…)!
      Moi, j’appelle ça la médiocrité.

      • On va voir aux prochaines régionales ! Vous la connaissez la « théorie de la grenouille » ? Lisez bien : si on place une grenouille dans une casserole d’eau bouillante elle en sortira au plus vite, tandis que si on la met dans une casserole d’eau froide qu’on chauffe ensuite lentement, le batracien ne réagira pas et finira ses jours ébouillanté. Voilà ce que nous sommes devenus, des citoyens qui s’habituent au pire, et acceptent le pire du pire !! et en redemandent, en plaçant au pouvoir des politiciens corrompus, corrupteurs, foyosseurs de la démocratie ! Nivellement par le bas, démagogie, et populisme sont la base de leur gestion ! mais bon , pour des grenouiles qui nagent en eau tiéde ….

        Peut-être avons-nous les politiciens qu’on mérite ? « Un peuple qui élit des corrompus, des renégats, des imposteurs, des voleurs et des traîtres n’est pas victime ! Il est complice. » George Orwell.

  4. M. Mont-Rouge, il n’y a pas que Valérie Picard qui se cache dans les jupes de matante bello à la pyramide. On peut aussi citer son collègue de bureau, le petit protégé, l’homme a tout faire de tonton Patrick. La rumeur court que plusieurs plaintes contre cet homme seraient actuellement en cours d’instruction par la RH. Affaire à suivre donc.

    Responsable c’est un grand mot sous l’ère Bello/Lebreton, une couverture d’un livre aux pages blanches. La région a récolté tous les placardés revanchards du PCR, tous les experts en lèche des élus…..

  5. moi je ne retiens qu’une chose de ces élections sénatoriales…. le manque de charisme l’absence de discours de la sénatrice Corbière…elle se cache dans les bras de madame Huguette qui est en réalité la vraie sénatrice…. s’il n’y avait pas interdiction de cumul de mandats c’est certain que la Corbière ou le tit Mayot indépendantiste serait toujours des inconnus

    • On est à la recherche de celui de Viviane Malet aussi, sénatrice sortante. De celui de Melchior , J. MDoihoma, D. Pausé, S. Foissin, R. Nirlo… aussi par exemple. Mais pas besoin de charisme en politique, le réseau, les petites, combines, l’hypocrisie, l’absence de morale et 1 ou 2 mises en examens voire condamnations suffisent.

  6. Regarde l’élus de la majorité de bras Panon Oussa y lé ??? Comment ou veut que les gens y croient encore à la politique….. ce boug un jeune élus et la fini vendre à Li déjà avec le rat non . Ah lé vrais Li l’a besoin lé boug pou son intérêt personnel….. le pauvre li travaille dans un lycée et li veut être titulaire. Li serve à Li avant .
    La honte n’a point ben quitte la majorité la mounoir.

  7. La Droite Domenjod Réunionnaise ! DDR!
    Le JIR dans son soutien à Didier Robert et désormais à Cyril HAMILCARO.
    Quand on veut laver plus propre chez les autres, on commence chez soi M.Tillier !
    Que la gauche ne s’inquiète, elle sera l’objet de mon prochain post ! Question d’équité.
    Oui, nous avons que ce que nous méritons !
    Dans l’affaire, le BLeu marine des Le Pen pour tout autant, cf. la condamnation récente !
    Quand j’écris que nous avons les politiques que nous méritons !
    On ne peut pas leur réclamer de la moralité si nous-mêmes tirons un trait rouge sur la nôtre !

  8. A Marc : Montrouge ; à gauche toute !!!? Ami de droite ; c’est juste qu’il n’a pas grand chose à se mettre sous la dent où pas d’affaire croustillante, si vous voulez du côté de la gauche. Au delà, du fait que Mme Belo et Mme Bareigt vont faire liste à part pour les prochaines régionales (ce qui est tout à fait logique, elles sont pas du même sérail, comme en 2021), ce qui n’est pas un scoops, ni un scandale. Donc, le vivier qui nourrit actuellement Mr Montrouge, est du côté de la droite (pour pas changer, d’ailleurs). Patience Marc, ça changera peut-être un jour. Pour l’instant, la sérénité, c’est pour moi. A vous, pour l’instant et pour longtemps, c’est grinchage des dents !

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