En ces temps de hausse des prix, le nombre de personnes ayant recours aux associations pour tenter de s’en sortir s’accroît sans cesse. Au même moment, les moyens alloués aux acteurs des solidarités baissent avec l’impact de l’inflation. La considération pour les métiers du social ne vient pas alors que les conditions de travail et d’engagement des salarié·es et des bénévoles se détériorent.
A La Réunion, comme partout ailleurs en France, les associations constatent un enracinement de la pauvreté et une aggravation des situations d’exclusion, dans un contexte de fragilisation du tissu associatif social.
Depuis 2017 par exemple, la demande de mise à l’abri de personnes sans solution d’hébergement a très fortement augmenté à La Réunion (+162%, chiffres de l’Observatoire social du SIAO). En 2022, chaque jour, près de 260 demandes d’hébergement d’urgence étaient formulées. Ces chiffres, alarmants, ne tiennent pas compte de toutes les personnes, découragées ou trop fragiles, qui n’appellent pas ou plus.
Les personnes déjà vulnérables sont toujours plus fragilisées : des familles laissées à la rue, un accès aux soins empêché, des étrangers poussés dans la précarité, une insertion par l’emploi affaiblie, des jeunes fragilisés, des femmes victimes de violences que nous n’avons pas les moyens d’accompagner comme nous le devrions et qui se retrouvent sans solution, devant parfois retourner chez leur conjoint violent.
A cela s’ajoutent des tensions sur les hébergements, le logement, les distributions alimentaires.
Les associations se mobilisent pour sauver l’action sociale
Face à ces constats, le Fédération des acteurs de la solidarité (FAS) initie, avec ses fédérations régionales et ses partenaires, un mouvement d’ampleur mobilisant les personnes accompagnées et tous les citoyens, les associations, les bénévoles et les intervenants sociaux.
Le but de cette mobilisation est de donner à connaître les engagements et les lourdes difficultés du secteur et d’interpeller la société et le gouvernement, pour obtenir des réponses à la hauteur des exigences de la solidarité : des mesures d’urgence et une action dans la durée, pour les personnes, les professionnels, les bénévoles et les associations, pour l’hébergement, le logement, la santé, l’alimentation, la culture, une vie digne.
Pour faire connaître les vies des personnes en situation de pauvreté et de précarité et celles des travailleuses et travailleurs sociaux et des bénévoles qui les accompagnent dans les associations, nous nous sommes inspirés de notre quotidien pour la campagne : https://www.federationsolidarite.org/braderie–du–social/.
Allez demande budget Macron car lui bcp de pognon pour la guerre y regarde pas li, pour reception royaux etc donc c pas en écrivant ni en faisant des manifestations bonne enfant que ça changera vous avez pas compris c est une révolution française qu’on doit faire, et ça aucun français n aura les couilles de foutre un coup de pied da s cette fourmilière
Elles sont où les personnes qui critiquaient la sénatrice qui alertaient sur le manque de solutions d’hébergement des femmes victimes de violence qui se retrouvent à la rue avec enfants et même des bébés? Parce qu’elle est du PLR, tout de suite, elle est critiquée, on dit qu’elle est nulle, qu’elle ne sait pas parler, que c’est la marionnette d’Huguette. Cette personne a fait une une prépa littéraire (combien d’enfants de ces critiqueurs ont été admis en prépa?) avant de poursuivre ses études et finir enseignants. Avant de critiquer, balayez devant votre porte.