C’est ce mardi. Cette journée du 5 septembre a été décidée par les Nations Unies comme étant celle internationale de la Charité. Elle a été instaurée dans le but de sensibiliser et de mobiliser les individus, les organisations non gouvernementales et l’ensemble des acteurs impliqués dans le monde pour aider les autres, les plus pauvres notamment, à travers des activités bénévoles et philanthropiques.

A noter par ailleurs que cette date du 5 septembre a été également choisie pour commémorer l’anniversaire de la disparition de Mère Teresa de Calcutta. Elle avait reçu le Prix Nobel de la Paix en 1979 pour son action dans la lutte contre la pauvreté et la détresse.

A la Réunion, de nombreuses personnes et associations se donnent sans compter pour aider les plus démunis. Certaines sont aidées, subventionnées. Tant mieux pour elles. En revanche, s’il y en a bien une qui se démène sur le terrain depuis quelques années déjà, notamment du côté de Saint-Leu – elle n’a pas attendu un 5 septembre et n’a ni la prétention d’être Mère Teresa – c’est bien Nadia Malagouen, cette mère de 4 filles, elle même allocataire du RSA. Elle a décidé de consacrer son temps aux plus démunis, n’hésitant pas face à l’indifférence de nos élus, à pousser de temps à autres, des coups de gueule via ses vidéos postées sur les réseaux sociaux pour dénoncer l’injustice exercée à l’encontre des plus vulnérables.

Sans aucune aide d’aucune collectivité mais avec le soutien de nombreux (et de nombreuses) bénévoles comme elle, Nadia Malagouen ne compte plus ses heures passées aux côtés des SDF et autres jeunes et moins jeunes auxquels la vie a laissé sur le bord de la route. Raison pour laquelle, en cette journée internationale de la Charité, j’ai souhaité mettre en avant le travail constant qu’elle réalise avec son équipe. Freedom.fr lui a déjà consacré plusieurs articles. Un grand bravo à Nadia Malagouen et à toutes les personnes qui l’entourent dans son œuvre charitable. Voici ci-dessous le portrait que nous lui avons consacré en juillet 2021.

Nadia Malagouen et sa « bande » d’amis : « distributeurs de bonheur » à Saint-Leu

Même si les collectivités ne se manifestent pas (encore), cette maman de 4 enfants ne désespère pas. Avec son grand cœur, elle continue à aider les autres. Croyante, elle prie chaque jour pour que Dieu lui donne la force de mener à bien son action de bienfaisance. Il suffit de vous rendre sur sa page Facebook pour découvrir l’immensité de son travail en faveur des plus pauvres.