Audrey BÉLIM demande la prise en compte de l’inflation par l’AFIT France pour le financement de la NRL

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Dans le cadre de mes missions à la commission de l’aménagement du territoire et du développement durable du Sénat, j’ai interrogé cette semaine Franck Leroy, nouveau président de l’Agence de Financement des Infrastructures de Transport (AFIT France), sur la prise en compte de l’inflation pour le chantier de la Nouvelle Route du Littoral.
Nous le savons : ce projet, mal conçu et mal financé, est un cadeau empoisonné de la part de Didier Robert, président de région de l’époque. En 2024, il n’est toujours pas abouti et ne le sera pas avant 2028 au moins.
Cela pose la question de l’inflation pour 2024 et les années suivantes : est-ce que l’Etat va la prendre en compte dans son soutien financier au projet ?
Franck Leroy m’a répondu que l’AFIT prendrait en compte le coût de l’inflation pour l’année 2024 et les années suivantes.
C’est un point fondamental qui n’était pas acquis : l’Agence Nationale de la Rénovation Urbaine ne tient pas compte de l’inflation dans le soutien aux projets à La Réunion par exemple.
J’ai par ailleurs demandé une politique ambitieuse de l’AFIT France en soutien aux transports publics et mobilités douces à La Réunion, et notamment au Transport Collectif en Site Propre (TCSP). La réponse est plus floue sur ce point, ce que je regrette. La réalisation de la NRL mobilise toutes les énergies, ce qui nous fait oublier collectivement les alternatives à la voiture. La Réunion a pourtant besoin de transports publics et de mobilités douces. Pour l’environnement comme pour ses habitants.
Audrey BÉLIM, sénatrice de La Réunion

6 Commentaires

  1. A quand la route des hauts du grand sud reliant le tampon a la crête et matouta ,ça contribuerez a désengorger les bas ,car les usagers des hauts n ont parfois bien a faire dans les bas passage obligé pour rejoindre les bourgs des hauts une aberration que nos élus ne sont pas prêts a y remédier

  2. Pourquoi nos élus ne s attaquent pas aux automobilistes plus pressés que les autres ,qui empruntent les bretelles de sorties pour passer devant ceux qui attendent patiemment dans la file, exemple déviation de grands bois vers la sortie ZAC rivière et terre sainte bretelle rivière d abord ,il existe des moyens de mettre fin à ces incivilités en apportant des modifications afin que ceux qui resquillent car plus pressés que les autres doivent impérativement sortir et non réintégrer les voies de circulation et se croient prioritaires et forcent le passage mais nos élus et ingénieurs en charge du réseau routier ne sont pas assez qualifiés pour résoudre ce problème se sont des tocards.

  3. Désolé de contredire la députée. Ce projet aurait été achevé sans les blocages systématiques de ceux au pouvoir à la région aujourd’hui et à gauche, et leurs multiples associations. La nouvelle présidente a t elle besoin d’argent de l’état ? Non puisque le calme plat règne sur ce dossier avec les entreprises. Ce n’est pas mieux que Robert, c’est pire

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