Élection présidentielle en Russie : pourquoi trois candidats se présentent face à Poutine ?

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Trois candidats se sont présentés à l’élection présidentielle russe malgré leurs chances minimes de remporter la victoire, dans un contexte où la toute-puissance de Vladimir Poutine est destinée à être confirmée. Les candidats en question, Leonid Sloutski, Vladislav Davankov et Nikolaï Kharitonov, font partie de l’opposition qualifiée de « systémique » et ne représentent pas une menace sérieuse pour le pouvoir en place du Kremlin.

Une opposition qualifié de « systémique »

Vladimir Poutine sera sans surprise réélu dimanche pour un nouveau mandat de six ans, marquant ainsi son cinquième mandat à la tête de la Fédération de Russie. Malgré cela, trois candidats ont été autorisés à présenter leur candidature : Leonid Sloutski, Vladislav Davankov et Nikolaï Kharitonov. Ils font partie de l’opposition qualifiée de « systémique », la seule tolérée par le régime tant qu’elle ne s’oppose pas directement à Vladimir Poutine. Ces candidats soutiennent ouvertement l’invasion russe en Ukraine et n’ont aucune illusion quant à l’issue du scrutin, qu’ils accepteront sans protester.

Alors, pourquoi ces candidats se présentent-ils si l’issue du vote est si prévisible ?

Selon Jean de Gliniasty, directeur de recherche à l’Iris et ancien ambassadeur de France en Russie, « pour les nationalistes, comme pour les populistes, c’est un passage obligé pour une représentation électorale. Si vous obtenez suffisamment de voix lors des présidentielles, vous pouvez ensuite prétendre à suffisamment de sièges à la Douma. Et avoir des sièges à la Douma signifie des présidences de comité, voire une présidence ou une vice-présidence de la Douma. Donc ces partis sont obligés d’être présents pour continuer à exister politiquement, et le pouvoir n’y voit pas de désavantages majeurs. » Ainsi, malgré le caractère prévisible de l’élection, ces trois candidats, considérés comme des « candidats fantoches », participeront à ce scrutin qui s’étale sur trois jours.

3 Commentaires

  1. « Le Département d’État américain menace les observateurs russes des élections:
    N’est-ce pas un crime aux États-Unis que le gouvernement menace des personnes au motif qu’elles exercent la liberté d’expression et de la presse ?

    Le porte-parole du Département d’État américain, Matthew Miller, a déclaré que « les États-Unis continuent d’utiliser tous les outils disponibles pour demander des comptes aux individus responsables d’actions qui portent atteinte à la souveraineté, à l’intégrité territoriale ou à l’indépendance politique des pays libres, y compris ceux qui servent d’observateurs électoraux lors des élections simulées du Kremlin dans les pays occupés ». certaines parties de l’Ukraine »

    Il existe de nombreux observateurs internationaux officiels (dont beaucoup sont des journalistes) des élections présidentielles russes à Donetsk, Lougansk, Zaperozia et Kherson. De nombreux journalistes (non observateurs) couvrent les élections dans ces régions (dont moi-même).
    Toutes ces personnes devraient-elles être menacées par la déclaration du porte-parole du Département d’État américain ? Quel est le but de cette menace illégale du gouvernement américain ? Pourquoi jugent-ils nécessaire de briser la constitution américaine pour proférer cette menace ?
    Il convient également de noter que les électeurs de ces régions sont des citoyens russes. »

    c’est sur qu’un gars du Kenya ou d’ailleurs, c’est forcement un prorusse ennemi de la liberté….

    • Jusqu’à preuve du contraire Donestk se trouve à l’est de l’Ukraine et que Saint-Pétersbourg se trouve à l’ouest de la Russie . Si ce journaliste couvre les élections comme il dit c’est que personne ne le lui interdit ( mais est ce que ce soit tisant journaliste existe vraiment ! Avaler toutes les couleuvres du net c’est très bien pour un citoyen libre .

  2. les commentaires sous les informations traitant du vote de l’Assemblée nationale française il se trouvent encore nombre d’idiots utiles systèmiques à vouloir nous parler encore de la gauche et de la droite qui ne sont plus depuis longtemps que l’imposture bipolaire d’un théâtre de la marchandise qui amuse les Tartuffe et les Trissotin pendant que, derrière les rideaux des fausses démocraties parlementaires, la machinerie de la dictature de la marchandise les conduit en chantant des supermarchés de la consommation aux tranchées de la consumation.

    Cela fait longtemps, pauvres fous, que la Droite et la Gauche ont disparu de l’hémicycle français, il n’y a plus – à part quelques exceptions préhistoriques – que des vautours tournant autour d’un trône de pouvoir et ses privilèges et des clébards qui espèrent en voir tomber quelques os à ronger.

    Et si les acteurs pathétiques de cette mascarade politicienne, jouant, d’un bord à l’autre de l’hémicycle lutécien, le drame de l’aliénation volontaire au grand Capital, c’est pour confiner ensemble les consciences citoyennes dans des diversions horizontales stériles qu’animent les LGTBQRSTUW… et autres « crétins circulatoires de la marchandise ». 

    Et les réseaux sociaux d’être, dans tout cet asile occidental contrôlé par les fous, les mirages onaniques où des dissidents sans courage prêchent, dans les clubs fermés des réseaux virtuels de la bonne conscience, d’autres dogmes qui ne font que cliver encore plus la foule des moutons poussés sans peine vers les abattoirs économiques et militaires de la Marchandise.

    La vraie lutte n’est pas horizontale, entre les idiots utiles d’une droite et d’une gauche de carnaval, elle est le combat vertical entre les peuples naturels et cette élite ploutocratique évolutive adepte d’une pensée unique universaliste pour une réification du Monde.

    Avant hier, quand la majorité de l’hémicycle parisien se vautrait dans un courtisanisme suicidaire en votant « pour » cet « Accord de sécurité défense bilatérale » avec le régime bandériste de Kiev, ou en s’abstenant pour protéger leurs comptes en banque de parlementaires européens, une poignée de députés français se sont réveillés en s’opposant à cette cinétique infernale nous menant vers une troisième boucherie mondiale, et dont le premier acte russo-ukrainien se joue actuellement, après le long prélude du Donbass.

    Malheureusement il manque à ce réveil des « préoccupations de gauche » celui des « valeurs de droites » qui, réunies et non divisées, restaureraient cet androgyne métapolitique qui s’appelle  » le bon sens commun » et qui est le seul chemin vers la paix. 

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