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Gilles HUBERT  : « Non à l’aventure de la révision institutionnelle »

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« En 1794, notre île a reçu le nom de Réunion, en hommage à la réunion des États généraux durant la 

Révolution française. 

Depuis lors, La Réunion doit être reconnue comme une fille légitime de la République. Nous avons fièrement porté ce statut de département depuis près de 80 ans. 

Aussi, à l’heure où il est question d’une réforme institutionnelle des Outre-mer avec transferts de compétences, il me semble important de préciser que nous ne souhaitons pas nous aventurer sur les chemins incertains d’une telle révision. 

La Réunion est indissociable de la France, tout comme la France est indissociable de La Réunion. Pour les Réunionnais, il n’y a aucun débat à ce sujet concernant l’avenir institutionnel de notre île.  

Cependant, il est crucial d’adapter de nombreux sujets à notre réalité locale tenant compte de nos particularités et de nos fragilités. Prenez par exemple la loi littorale, qui ne convient pas du tout à notre territoire insulaire. 

De même, face aux situations d’urgence, nous devons, sur la base de mesures concrètes,  travailler sérieusement et efficacement sur les leviers pour stimuler le développement économique, lutter contre la pauvreté et la vie chère, régler les problèmes d’insécurité, anticiper la prise en compte de moyens dédiés pour répondre aux enjeux de dépendance, de handicap et de vieillissement de la population.   

À ce titre, il conviendra d’élaborer une politique de logement ambitieuse adaptée à notre île afin de pallier aux insuffisances criantes en matière de construction et de réhabilitation. 

Enfin, face aux dérèglements climatiques de tous ordres, il devient vital, au-delà de l’enjeu majeur de l’accès à l’eau pour tous, de s’accorder sur une gestion stratégique régionale des ressources en eau. 

Nous ne pouvons plus nous permettre de tergiverser ni de nous contenter d’incertitudes. Il faut agir. Pour y arriver, toutes les ressources humaines seront les bienvenues. Et là encore, les Réunionnais devront avoir leur mot à dire.

De même, il sera impératif de réfléchir à la modernisation de notre administration pour améliorer davantage l’efficacité des services rendus à la population.

Nous devons continuer à travailler sérieusement et à nous engager pour une véritable croissance de nos territoires.

Je sais, pour avoir échangé avec eux, que beaucoup de mes collègues élus, de tous horizons politiques, partagent cette vision.

Le chef de l’Etat, par le biais de ses rapporteurs, prévoit de rencontrer tout prochainement chaque département et territoire ultra-marin individuellement. Voilà la teneur du message que nous devons lui transmettre :  Non à l’aventure de la révision institutionnelle ! »

 

 

Gilles HUBERT 

Conseiller Municipal de la Ville de La Possession

Conseiller Départemental et 

Vice-Président délégué à l’eau et aux infrastructures hydrauliques 

et Participation citoyenne.

2 Commentaires

  1. Le gamin à l’ Elysée a besoin de ces  » danseuses de la république  » sans la REUNION dans l’ Océan Indien, la France n’est rien dans l’europe, le monde.

    Il suffit de voir les arrivées attirées comme des mouches sur du miel en particulier ceux venus du froid pour cause d’insécurité, surtout de leur incompétence dans leur Région.

    L’indépendance, l’autonomie ne sera pas pour demain, Feu Paul Vergès s’est cassé les dents avec sa folle de Wilfrid Bertile, socialiste oublié, où leur passage à Morne Rouge en Martinique, leur a été fatal à leur retour …

    Marie Antoinette huguette Bello, communiste, indépendantiste notoire se cassera ses 2 jambes tellement son impréparation lunaire ne sera qu’une aventure dans sa petite tête mal éveillée. Elle aime trop le FRIC pour ne pas s’en séparer, le matériel brille sur elle, d’un mauvais goût faut-il le reconnaître.

    N’est pas Feu Paul VERGES, communiste qui veut, car Marie Antoinette huguette Bello se trompe d’époque point final

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