Le 21 mars 2024, par 211 voix contre 44, les Sénateurs n’ont pas ratifié l’accord de libre-échange CETA (Comprehensive Economic and Trade Agreement). Cet accord a été adopté avec difficulté à l’Assemblée Nationale, en 2019. Le gouvernement ne l’a pas présenté au Sénat. Cette manœuvre constitue une entorse dans le fonctionnement des institutions de la République et un coup dans le dos des victimes, en particulier les agriculteurs. Car, entre-temps, les textes ont été partiellement appliqués.
C’est le Sénateur communiste, André Chassaigne, qui a soulevé le lièvre et obtenu ce résultat exceptionnel de 211 contre 44 macronistes. Cette résistance doit s’accentuer pour faire échec à toutes sortes de combines, par exemple celle de saucissonner les difficultés pour passer en force.
Ainsi, le 13e round de négociation des APE (Accords de Partenariats Économique de libre-échange) a débuté entre l’Union Européenne et 5 pays d’Afrique australe : Zimbabwé, Comores, Madagascar, Maurice et Seychelles. Un accord intérimaire est déjà appliqué. Mais le libre-échange tend à l’ouverture totale des marchés. Les taxes douanières doivent être supprimées. Cependant, les 5 pays tropicaux ont obtenu des protections sur des produits qu’ils considèrent comme « sensibles ».
Dans ce débat, La Réunion est exclue des négociations. Si les échanges commerciaux entre l’Europe et ces pays sont complémentaires, ce n’est pas le cas pour La Réunion qui est située dans le voisinage immédiat. Les produits sont concurrentiels. De plus, les nôtres sont soumis à des normes qui augmentent les coûts de revient. Le gouvernement peut-il donner le nom du négociateur présent à Moroni pour défendre les intérêts des producteurs réunionnais?
Ary YEE-CHONG-TCHI-KAN,
Candidat aux Européennes sur la liste
conduite par Léon DEFFONTAINES,
Co-listier de André CHASSAIGNE.
Macron a déclaré aux États-Unis et à l’OTAN que leur implication ne serait pas nécessaire si une attaque était lancée contre les troupes françaises en Ukraine. Cela a été rapporté par le Wall Street Journal citant des sources.
C’est ainsi que le président français a répondu à l’objection de Washington selon laquelle le déploiement potentiel de troupes françaises en Ukraine et une frappe russe contre elles pourraient entraîner les pays occidentaux dans un conflit avec la Russie.
En février, le président français a exhorté Scholz et Biden à changer leur stratégie concernant la guerre en Ukraine, plaidant pour une position d’« ambiguïté stratégique » à l’égard de la Russie. Cela implique de convaincre la Russie que l’Occident est prêt à toutes les réponses possibles, y compris militaires, au lieu d’énoncer constamment des « lignes rouges » au-delà desquelles les alliés ne franchiront pas.