Cette flamme du Soldat inconnu qui avait été remise à une délégation de jeunes Réunionnais sous l’Arc de Triomphe il y a deux semaines à Paris, en présence du sénateur Michel Dennemont, est arrivée dans notre île le 25 octobre dernier où elle avait été accueillie par de nombreuses personnalités militaires, politiques et civiles. Après avoir déjà fait le tour d’une bonne partie des communes du département, sans compter le sommet du Piton des Neiges (le week-end dernier), la flamme est passée par Saint-André, hier après-midi, puis à Sainte-Rose et, vers 10 heures, à Saint-Benoit.

Rappelons qu’u-delà d’une tombe sous l’Arc de Triomphe, à Paris, qui est rallumée tous les jours depuis 1923, le Soldat inconnu représente tous les soldats non identifiés (reconnus français) qui sont morts pour la France durant l’histoire. Un soldat qui porte des milliers de noms.

La flamme a été allumée pour la première fois le 11 novembre 1923 par André Maginot, ministre de la Guerre. Elle ne devait plus s’éteindre réalisant ainsi le vœu exprimé par le journaliste Gabriel Boissy : « La Flamme, comme un feu follet, jaillira du sol. Elle sera vraiment comme l’âme du Mort résurgente. Elle palpitera, elle veillera ».

Elle parcourra le centre-ville au départ de la Place de la Savane pour se diriger vers le Monument aux morts où a été organisé un dépôt de gerbes, en présence des associations patriotiques, des délégations en uniforme et des autorités civiles, militaires et religieuses ainsi que les jeunes du conseil municipal de la commune.

La flamme a été amenée par les membres de l’Amicale régimentaire, les anciens combattants, accompagnés par des élèves du lycée Marie Curie (Sainte-Anne). Deux lettres de poilus ont été lues par des élèves du collège Bassin Bleu de Sainte-Anne. Notre journaliste Yves Mont-Rouge était sur place :