- une activité de projection de lave toujours importante au niveau de l’évent éruptif ;
- l’évent secondaire, situé sur le flanc sud du cône, est de nouveau actif ;
- un dégazage est toujours observé au niveau du site éruptif ;
- la majorité des écoulements de lave se font toujours par tunnels de lave au sein desquels de nombreuses résurgences sont visibles notamment à proximité du cône éruptif .
La direction de transport du panache est toujours compatible avec une altitude d’environ 3 km. A cette altitude et dans les heures précédant l’acquisition, la vitesse du vent était d’environ 7 m/s (approx. 25 km/h). Ainsi, le panache visible sur une distance de 300 km, d’une masse de 1.5 kton, correspond à une émission intégrée sur environ 12 heures, ce qui conduit à une estimation du flux moyen de SO2 d’environ 3.0 kton/jour sur ces 12 dernières heures. L’altitude réelle du panache, inférieure à 7 km, implique que cette valeur est une sous-estimation (peut-être d’un facteur 2 à 5). (©ESA-Copernicus (TROPOMI) ; GVO (volcanoes) ; AERIS/ICARE-LOA (VolcPlume portal) ; INERIE-LCSQA-ATMO France / GEOD’AIR ; IPGP).La Figure 4 montre un zoom sur la 1ère image radar Capella de l’éruption acquise le 1er octobre 2022, vers 18:15 UTC (acquisition en mode Spotlight, avec une résolution au sol de 60 cm ; angle d’incidence de 39° ; acquisition radar en track ascendante, avec une visée sur la gauche sur une orbite quasi-polaire (97°)). La scène est observée depuis l’Est Nord-Est. Les traces noires qui partent de la base du cône et se prolongent vers le sud-est sont les coulées actives (incandescentes), qui réfléchissent peu d’énergie vers le radar.
- 24 séismes volcano-tectoniques ont été enregistrés à l’aplomb de la zone sommitale lors de la journée du 1er octobre.
- Les données des stations GNSS permanentes de l’OVPF-IPGP ne montrent plus de signaux associés à une déformation significative de l’édifice.