Ce matin, à l’hôtel du Département, s’est tenu le lancement officiel du Plan Opérationnel de Lutte contre les Espèces Invasives sous l’égide de « Préserv sat nou nana ». Cette initiative vise à mobiliser la population réunionnaise pour protéger la biodiversité de l’île, inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO, contre les espèces invasives.
L’événement a rassemblé de nombreux acteurs environnementaux, parmi lesquels figuraient le Conservatoire Botanique National de Mascarin, ainsi que les associations AVE2M, SEOR et NOl. Tous ont conjointement exprimé leur inquiétude face à la menace que représentent les espèces étrangères pour la biodiversité locale. Dans le but d’unifier leurs efforts, un label « Notre Biodiversité » a été instauré, permettant à chaque intervenant de partager un langage commun en matière de préservation.
Une lacune importante a été soulignée : beaucoup de Réunionnais ne font pas encore la distinction entre espèces invasives et espèces endémiques, ce qui souligne l’urgence d’une sensibilisation accrue. Ainsi, le Groupe Espèces Invasives Réunion (GEIR) s’engage à accompagner la population dans cette démarche éducative : https://www.especesinvasives.re/geir/
Les espèces invasives ne se limitent pas aux végétaux, mais incluent également des oiseaux, tels que le Bulbul orphée Merle Maurice, qui a colonisé l’île depuis plusieurs décennies, menaçant les espèces endémiques. Des actions ciblées sont également entreprises contre des espèces comme la Perruche collier, la Rossignol du Japon et le Corbeau familier, qui perturbent l’écosystème réunionnais.
Parmi les espèces végétales envahissantes, on compte la Longose, la Grenadine banane, l’Arbre pieuvre, le Myriophylle du Brésil, et le Cactus à épines blanches, récemment détecté. Une attention particulière est portée à la Liane Entada, dont l’invasion sur deux hectares en seulement trente ans illustre l’ampleur du défi.
Le déploiement de cette campagne représente une collaboration entre le département et ses partenaires, visant à proposer des actions concertées au grand public. Son objectif est de protéger la biodiversité reconnue internationalement, notamment par son inscription à l’UNESCO.
Le coût total du projet s’élève à 500 000 euros, financé par l’État, témoignant de l’engagement financier en faveur de la préservation de la biodiversité à La Réunion.
Interview de Camille Clain, Vice-présidente du Département déléguée à l’Environnement et au Développement durable :
Quels sont les bons gestes à adopter pour préserver notre biodiversité ?
Bla bla
Cossa zot sava fait,
N’a aussi l immigration invasive ,sujet tabou des politiques
Cossa zot la fait et y sava fait
Ah oui votez pour le vivre ensemble
Alors que n’a plantes, animaux, insectes,migrands mahorais, malgaches,skri,zoreil y vivent à côté
Viens impose à nous zot tradition, empêche à nous de chasser ,pecher,de fêter, de prier
La plus problématique c est celle des 4 ziles au nord ouest de l océan indien .
personne n’en parle de ces grands lézards qui mesure 50 à 60 centimètres que l’on trouve à saint gilles et à présent dans le nord , sur le front de mer il y en à plein , comment ces bestioles dégoûtantes sont arrivées ici ? en plus c’est impressionnant de les voirs , même qu’ils sont arrivées sur les hauteurs de Saint Denis . ils vont bouffer les plantes et un jour il n’y aura plus rien . il faut absolument voir ce problème avant qu’il ne soit trop tard.