Ce vendredi 09 février, plusieurs élèves de l’école maternelle André Hoareau ont été pris de maux de tête, de ventre et vomissements et 1 agent communal a été pris d’un malaise. Des parents inquiets se sont attroupés rapidement devant l’établissement scolaire. 

Immédiatement, ces personnes ont été prises en charge par les services de secours. Pour l’heure, les symptômes ne présentent pas de réelle gravité.

Suspectant une intoxication, le Maire de Saint-Benoît en concertation avec l’Éducation Nationale et le Préfet a décidé de fermer l’école jusqu’à nouvel ordre, afin d’identifier les causes et mettre en œuvre les mesures nécessaires pour garantir la sécurité de toutes et tous.

La municipalité tient à préciser que le protocole à respecter après la désinsectisation de l’école été suivi à la lettre. La première opération s’était déroulée le 23 janvier sans que des réactions négatives ne soient signalées.  La seconde phase de désinsectisation a été réalisée ce mardi. L’école est ensuite restée fermée mercredi et jeudi pour laisser le temps aux nuisances olfactives induites de s’évaporer. La mairie assure que le produit utilisé, par une entreprise spécialisée, est sans danger et conformes aux normes environnementales et de santé. Une information confirmée par le centre national Antipoison basé à Paris.

Des investigations complémentaires ont été demandées auprès de l’Agence régionale de santé de La Réunion. Dans l’attente de ces résultats, par mesure de précaution, l’établissement restera fermé. Nous ne manquerons pas de revenir vers vous pour vous informer de l’évolution de la situation.

La commune espère pouvoir rouvrir l’école lundi.

Déclenchement du plan NOVI à l’école André Hoarau de St-Benoît

Suite à des signalements de maux de tête, de ventre et vomissements chez des adultes et enfants fréquentant l’école André Hoarau de Saint-Benoît, le préfet de La Réunion a décidé de déclencher le plan NOVI (nombreuses victimes).

Ce plan permet de positionner des équipes médicales et des moyens adaptés et proportionnés du service départemental d’incendie et de secours (SDIS) directement sur place.

À cette heure, 2 personnes ont été hospitalisées en urgence relative (l’une pour douleurs et vomissements et la seconde pour des examens complémentaires).

52 adultes et enfants ont été vus par les médecins sur place. Les enfants ont été récupérés par leurs parents, ne présentant pas de symptômes inquiétants. Leur bon état de santé ne justifie pas une prise en charge hospitalière.

Une équipe risques chimique et biologique du SDIS est sur place pour rechercher les causes de ces problèmes de santé. Les 2 produits utilisés ces-derniers jours pour le traitement contre les fourmis dans cet établissement ne sont pas toxiques, a confirmé le centre national antipoison.