Une tortue marine victime d’une collision mortelle

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Un incident tragique s’est déroulé aujourd’hui, mardi 22 août, à St-Gilles : une jeune tortue verte a été victime d’une collision avec un bateau. L’équipe de plongée de Corail Plongée est intervenue à 14 heures pour secourir la tortue, retrouvée à une profondeur de 12 mètres, près du site de plongée Archéo.

Malheureusement, malgré les efforts pour la sauver, la tortue n’a pas survécu. L’équipe du centre de soins de Kelonia s’est rendue sur place pour récupérer l’animal blessé, mais la tortue a succombé pendant le transport vers Saint-Leu. Pesant 12,4 kilogrammes et mesurant 47,5 centimètres de carapace, la jeune tortue présentait trois blessures rectilignes parallèles caractéristiques d’une collision avec l’hélice d’un bateau.

La réglementation maritime impose une limite de vitesse de 5 nœuds dans la zone de 300 mètres depuis la barrière de corail. Des panneaux de sensibilisation, installés par le TCO (Territoire de la Côte Ouest) et l’association Quiétude, sont disposés aux entrées des pontons et à la sortie du port pour rappeler cette règle cruciale. Cependant, une fois de plus, ces avertissements n’ont pas été suffisants pour influencer le comportement de certains bateaux et éviter cet accident tragique.

Une nécropsie de la tortue est prévue ce 23 août, mais compte tenu des blessures graves, dont une perforation du poumon et une colonne vertébrale brisée, les chances de survie de l’animal étaient malheureusement minces dès le départ.

Cette triste situation alimente malheureusement les statistiques, confirmant que les collisions avec des bateaux demeurent la principale cause de mortalité des tortues marines à La Réunion. La vitesse des bateaux est souvent pointée du doigt en tant que facteur critique.

Kelonia tient à remercier chaleureusement Alexandre de Corail Plongée pour son intervention rapide et son engagement à porter secours à la tortue en détresse.

Une jeune tortue victime d’une collision mortelle

Une autopsie réalisée ce matin a révélé la sombre vérité derrière la mort de la jeune tortue retrouvée hier à St Gilles. Les blessures infligées à l’animal étaient multiples et sans équivoque quant à la cause de son décès.

Parmi les constats effectués :

  • La colonne vertébrale et la moelle épinière étaient brisées.
  • Les deux poumons étaient perforés.
  • La rate avait éclaté.
  • Le foie présentait des lacérations.
  • Un rein était œdémateux.

Ces blessures tragiques sont attribuées au choc et aux lésions, dont certaines étaient d’une profondeur alarmante. La preuve est sans appel : une hélice de bateau est responsable, comme en témoigne la photo ci-jointe.

La zone de plongée où la tortue a été récupérée peu après la collision se trouve à 200 mètres de la barrière de corail, à une profondeur de 12 mètres. Cette zone est strictement limitée à une vitesse maximale de 5 nœuds pour les navires. Pourtant, les plongeurs ont observé deux bateaux naviguant à pleine vitesse au-dessus de leur groupe, juste avant de découvrir la tortue blessée mais encore en vie.

Ce triste accident aurait pu être évité. La nécessité de préserver la vie marine et de respecter les règles en vigueur dans les zones fragiles comme celle-ci est plus pressante que jamais.

4 Commentaires

  1. Un bateau, ou un Jetsky? Faut bien se rendre à l’évidence parfois. c’est quand-même grave de ne pas pouvoir se soucier de ces problématiques. c’est tjrs la faute de ( l’autre ). jamais (nous) Et pourtant, nous sommes entrain de nous tirer notre propre balle dans notre pied. c’est dommage que vous médias ne relève pas ce qui se passe sur notre pauvre terre. « canicule, incendie, inondations », pour le moment, nous on regarde, on ne cherche pas à savoir et encore moins à comprendre, mais si tout cela nous arrivait, comme à Hawaï, on appellerai la radio???????? bien sûr que NON, et vous savez pourquoi? BIN TOUT SIMPLEMENT PARCE QU’ON EXISTERAIT PLUS. Pour le mot de la fin, je dirais (CONTINUONS, FAISONS DE CETTE TERRE UNE POUBELLE, CONTINUONS DE LA MALMENÉ, FAISONS D’ELLE UNE PAUVRE TERRE QUI NOUS A TANT DONNÉ, MAIS ON S’EN FOU, LE MATIN JE ME LÈVE, J’AI A BOIRE, A MANGER, JE VAIS BOSSER, JE PRENDS LES EMBOUTS, JE RETROUVE LES COLLÈGUES ENFIN, CE QUI LE VEULENT, ET RETOUR AU BERCAIL). LE reste on s’en fou, moi je ramène 6000€/mois, alors, la planète tu pense bien que j’en ai rien à faire, quand même!!!!

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