Variole du singe : 4è décès hors Afrique

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Les autorités indiennes ont annoncé ce lundi 1er août, la mort d’un homme 22 ans, contaminé par la variole du singe le 30 juillet.
Il était récemment rentré des Emirats Arabes Unis, ce qui pourrait constituer le premier cas mortel de la maladie en Asie.

Le ministère de la Santé de l’Etat du Kerala, dans le sud de l’Inde, a précisé que les tests « montrent que l’homme avait la variole du singe ». Ce décès est le quatrième lié à cette maladie hors d’Afrique.

Un premier décès en Europe, lié à l’épidémie de variole du singe a été confirmé vendredi 29 juillet 2022 en Espagne, avec 4.298 cas ont été confirmés, a annoncé le ministère espagnol de la Santé.

Selon le dernier rapport publié par le ministère espagnol de la Santé, 4 298 cas ont été confirmés dans le pays.

22 485 cas au total dans 79 pays dans le monde !

Au jeudi 28 juillet 2022 à 12h00, 1 955 cas confirmés ont été recensés en France.

Les cas résidaient le plus fréquemment en Ile-de-France (814 cas soit 53 % des cas dont la région de résidence est connue), en Occitanie (170 cas, soit 11 %) et en Auvergne-Rhône-Alpes (161 cas, soit 10 %).

La distribution des cas par région de résidence (lorsqu’elle est connue) est présentée dans la figure 1 pour les cas résidant en France. Celle par région de signalement est présentée dans la figure 2.

La région de résidence n’est pas renseignée pour 406 cas et 7 cas résident à l’étranger.

Figure 1. Cas confirmés de variole du singe (n=1 542 cas) par région de résidence, France, mai-juillet 2022 (données au 28/07/2022 – 12h00)

Figure 1. Cas confirmés de variole du singe (n=1 542 cas) par région de résidence, France, mai-juillet 2022 (données au 28/07/2022 – 12h00)

Figure 2. Cas confirmés de variole du singe (n=1 951 cas) par région de signalement, France, mai-juillet 2022 (données au 28/07/2022 – 12h00)

Figure 2. Cas confirmés de variole du singe (n=1 951 cas) par région de signalement, France, mai-juillet 2022 (données au 28/07/2022 – 12h00)

La distribution des cas selon la date de début des symptômes (lorsque celle-ci est connue) est présentée en figure 3. La date de début des symptômes des cas s’étend entre le 7 mai 2022 et le 22 juillet 2022. Ils ont été diagnostiqués en médiane 6 jours (entre 0 à 23 jours) après le début des symptômes ; de ce fait et compte tenu des délais de déclaration, les données des dernières semaines ne sont pas consolidées.

Les déclarations reçues ne mentionnent pas toujours la date de début des symptômes ou la date de diagnostic du patient. En alternative de ces informations, la distribution des cas selon leur date de signalement est présentée en figure 4.

Figure 3. Cas confirmés de variole du singe (n=1 452 cas) par semaine de début des symptômes, France, mai-juillet 2022 (données au 28/07/2022 – 12h00). Les données des dernières semaines (en gris) ne sont pas totalement consolidées.

Figure 3. Cas confirmés de variole du singe (n=1 452 cas) par semaine de début des symptômes, France, mai-juillet 2022 (données au 28/07/2022 – 12h00)

Figure 4. Cas confirmés de variole du singe (n= 1 796 cas) par semaine de signalement, France, mai-juillet 2022 (données au 28/07/2022 – 12h00). Les données de la dernière semaine (en gris) ne sont pas totalement consolidées.

Figure 4. Cas confirmés de variole du singe (n= 1 796 cas) par semaine de signalement, France, mai-juillet 2022 (données au 28/07/2022 – 12h00).

Tous les cas recensés à ce jour sont des adultes de sexe masculin, sauf 12 adultes de sexe féminin et 2 enfants (moins de 15 ans). Les cas adultes ont un âge médian de 36 ans ; 25% des cas adultes ont moins de 30 ans et 25% ont de 43 à 84 ans.

Parmi les cas investigués, 76 % ont présenté une éruption génito-anale, 72 % une éruption sur une autre partie du corps, 76 % une fièvre et 72 % des adénopathies.

Quarante-deux cas (2,9 %) ont été hospitalisés du fait de leur infection au virus Monkeypox, dont 35 (2,6 %) pour complications en lien avec ce diagnostic. Aucun cas n’est décédé.

Le délai médian de recours au test par date du début des symptômes est en diminution depuis le début de l’épidémie : il est passé de 13 jours en S18-2022 (2 au 8 mai) à 5 jours en S26-2022 (27 juin au 3 juillet).

Parmi les cas investigués, 56 sont immunodéprimés (4,5 % des cas ayant répondu) ; 338 sont séropositifs au VIH (soit 26 % des cas connaissant leur statut VIH).  Chez les cas non porteurs du VIH, 631 sont sous prophylaxie pré-exposition ou « PrEP »* (soit 67 % des cas non porteurs du VIH ayant répondu à la question).

A ce jour, en France, 96 % des cas pour lesquels l’orientation sexuelle est renseignée sont survenus chez des hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH). Parmi les cas pour lesquels l’information est disponible, 73 % déclarent avoir eu au moins 2 partenaires sexuels dans les 3 semaines avant l’apparition des symptômes.

La plupart des cas interrogés déclarent ne pas pouvoir identifier la personne qui les aurait contaminés ; 24 % sont des cas secondaires, c’est-à-dire qu’ils rapportent avoir été en contact avec un cas de variole du singe dans les trois semaines précédant la survenue des symptômes.
La prochaine actualisation de ce bilan aura lieu le mercredi 3 août 2022.

*La PrEP est un traitement préventif du VIH destiné aux personnes non porteuses du virus et y étant particulièrement exposées.

2 Commentaires

  1. Le président du conseil scientifique Delfraissy, qui vient d’être remplacé par un nouveau conseil commando, sort de son silence : « Le pouvoir sur le vaccin a été pris par les industriels. Pour le prochain vaccin, les big pharama ont décidé d’une combinaison virus initial plus omicron. Je pense que sur le plan scientifique ce n’est pas une bonne chose… » l’OMS n’a même plus la main

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