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À la découverte de l’élevage réunionnais : Reportages au Miel Vert 2024 (Vidéos-Photos)

2 min de lecture

Découvrez l’univers de l’élevage réunionnais à travers nos reportages réalisés au Miel Vert 2024.

Nicolas, technicien passionné à la SICA REVIA, conseille les éleveurs entre les hauts du volcan et les zones cannières. De son côté, Sao, directrice technique à la SICA OVICAP, se distingue par son innovation dans la production de viande et sa valorisation astucieuse des sous-produits animaux, dont la laine.

Reportages

Nicolas Victoire, technicien passionné à la SICA REVIA, spécialisé dans le suivi des éleveurs tout au long de l’année

Sa mission ? Conseiller et soutenir les éleveurs réunionnais dans tous les aspects techniques et économiques de l’élevage bovin. Au cœur de leurs activités, nos éleveurs gèrent des élevages atypiques, entre les hauts du volcan pour les éleveurs naisseurs et les zones cannières pour les engraisseurs. Les races présentes, de la limousine à la blonde d’Aquitaine, la salers, l’Aubrac et la Charolaise, définissent la diversité de l’élevage local.

Nicolas nous rappelle l’importance du travail de long terme, nous expliquant au passage que la rémunération d’un éleveur peut prendre plus de deux ans, depuis la gestation de neuf mois jusqu’à l’engraissement de dix mois. Participer au Miel Vert, c’est pour lui une occasion de mettre en lumière le dévouement des éleveurs réunionnais et de sensibiliser à la complexité de leur métier. Car comme il nous l’explique si bien, travailler avec des animaux, c’est une passion, mais c’est aussi un engagement quotidien, souvent sous des conditions météorologiques variées, notamment sur notre si belle île.

Nicolas nous partage ainsi la réalité de ce métier pointu et prenant, où chaque journée apporte son lot de défis et de satisfactions.

Écoutez ses propos :

Sao Barreira, la dynamique directrice technique de la SICA OVICAP, pilier de la filière bovine et caprine réunionnaise

Sao, quant à elle, nous transporte au cœur de la production de viande de qualité, mettant en avant les carcasses d’agneau et de cabri péi. Mais ce n’est pas tout : elle nous révèle également la valorisation astucieuse des sous-produits animaux, notamment la laine, véritable trésor aux multiples usages.

Outre sa qualité de paillage horticole, la laine intervient comme barrière protectrice du sol, empêchant la croissance des mauvaises herbes. Mais ce n’est pas tout ! Les peaux des animaux peuvent également devenir des œuvres d’art, des tapis, ou même des produits de literie. Sao explique à notre reporter l’unicité de la laine, impossible à égaler par des produits synthétiques, et insiste sur sa biodégradabilité, offrant une solution respectueuse de l’environnement. Du confort des oreillers aux bienfaits sur la régulation thermique, la laine naturelle se révèle être finalement un produit incomparable.

Une rencontre enrichissante avec Sao Barreira, véritable artisan du bien-être et de la durabilité. Écoutez ses propos :

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