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Bras-Fusil, Fayard… Comment « faire société » avec ceux qui refusent de s’adapter ?

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« Faire société », une expression employée d’abord par Joé Bédier, le maire de Saint-André, le 24 janvier dernier, lors d’une conférence de presse consacrée aux violences qui surviennent régulièrement dans le quartier de Fayard, puis par Patrice Selly, maire de Saint-Benoit et président de la Cirest, lors de ses vœux, le 29 janvier, pour évoquer les troubles à l’ordre public à Bras-Fusil.

Au-delà des divergences qui peuvent exister entre ces deux élus de l’Est notamment sur la gouvernance de la Cirest et sur celle de la SPL Estival, Joé Bédier et Patrice Selly ont tous deux un point en commun : la gestion difficile de « la poudrière » qui se trouve sur leur territoire respectif, à savoir Fayard pour le premier et Bras-Fusil pour le second. Deux quartiers chauds qu’ils ont tous deux hérité depuis leur élection en juin 2020 et qu’ils sont contraints aujourd’hui, de par leurs responsabilités politiques, de gérer.

Il leur faudra trouver des solutions au plus vite pour juguler la violence qui émane de ces quartiers; Violence qui pourrait, si rien n’est fait, se cristalliser à l’échelle de la commune, voire même  de l’île à long terme. La question que sont en droit de se poser aujourd’hui les deux élus est la suivante : comment « faire société » avec des individus, des groupuscules de personnes qui refusent de s’adapter au « vivre ensemble » réunionnais ? Des personnes sans repères qui refusent de s’intégrer à la société réunionnaise et à ses valeurs et qui, par conséquent, entraîne malgré elle toute une communauté dans une situation pour le moins inconfortable aux yeux de l’opinion publique locale. Une communauté qui, par le jeu malsain de l’amalgame, est montrée du doigt par le plus grand nombre qui, injustement, n’hésite pas à lui jeter l’anathème. A qui la faute ?

Joé Bédier, maire de Saint-André, a récemment interpellé le Premier ministre Gabriel Attal

Si jusqu’à présent, Joé Bédier et Patrice Selly étaient restés plutôt discrets, les deux élus n’hésitent plus à présent à briser ce silence. Patrice Selly l’a clairement dit, le 29 janvier dernier lors de la présentation de ses vœux : « Je rejoins Joé Bédier car il y a un vrai problème de fond qu’il faudra au plus vite mettre sur la table ». Tout comme son homologue de Saint-André, le maire de Saint-Benoit met l’Etat à l’index. « Il va falloir que l’Etat prenne ses responsabilités ! », lâche-t-il, sans ciller.

Joé Bédier quant à lui, quatre jours avant Patrice Selly, avait mis autour d’une table le sous-préfet de l’arrondissement Est, Michael Mathaux ainsi que le directeur territorial de la police nationale à la Réunion, Laurent Chavanne car, en tant que maire, il ne peut, a-t-il fait comprendre, porter seul le chapeau. Joé Bédier est même aller au-delà. Il a adressé, le 24 janvier, un long courrier au Premier ministre Gabriel Attal. Courrier dans lequel il est surtout question de « la détresse des enfants sans parents et sans tuteurs légaux sur le territoire réunionnais ».

Comprenez tous ces marmailles en bas âges qui débarquent dans l’île, en provenance d’une autre île de l’océan Indien et qui se retrouvent le plus souvent à Fayard ou à Bras-Fusil chez leurs taties ou oncles, lesquels se présentant comme des tuteurs légaux. Mais ces tuteurs ou tutrices sont-ils/elles pour autant en possession de documents officiels attestant de leur qualité de tuteurs ou de tutrices ?  Au terme d’un certain délai, les tuteurs en question sont dépassés et ne peuvent plus subvenir aux besoins de ces enfants qui grandissent. Ces derniers se retrouvent alors livrés à eux-mêmes. Ils sont pris tant bien que mal en charge par les services sociaux du Département, complètement débordés et dont les services souffrent d’un manque d’effectifs eu égard aux tâches de plus en plus nombreuses et complexes. Ces enfants sont placés dans d’autres familles de la même communauté qui veulent bien les accepter. Des familles qui perçoivent des allocations familiales.

Bédier : « un drame social et sociétal qui a une dimension régionale »

Comme l’a souligné Joé Bédier dans son courrier à Gabriel Attal, « le problème originel repose sur le fait qu’il s’agit d’enfants issus de la migration qui sont totalement seuls. C’est un drame où des milliers d’enfants sont sans moyens de subsistances, sans foyer et sans référents. Ces conditions dangereuses pour le développement de l’enfant entrainent des situations encore plus graves de violences. C’est bien en raison de l’absence de repères familiaux, sociaux et plus particulièrement à cause de la misère affective qu’aujourd’hui nous constatons des comportements violents de la part de groupuscules constitués de très jeunes enfants qu’on peut qualifier de jeunes délinquants. Cette violence, elle est notamment dirigée vers nos forces de l’ordre et elle se traduit par des incivilités quotidiennes et condamnables (4 policiers blessés depuis le début de l’année) ».

Et le maire de Saint-André d’ajouter : « ce dossier a une dimension régionale et les conséquences sont nombreuses. C’est une communauté qui est visée aujourd’hui malheureusement. Ce constat, je le déplore car il contribue à agir sans discernement et à mettre mal tout un pan de la population qui fait aujourd’hui société. Ce désordre valorise aussi des postures extrêmes qui remettent en cause notre solidarité ou même notre modèle unique de vivre-ensemble. Mon propos ne consiste pas à trouver un bouc émissaire mais à aborder un problème à la racine afin que nous puissions mettre fin à ce drame social et sociétal ». 

Un avis que partage le maire de Saint-Benoit, confronté lui aussi à une situation similaire à Bras-Fusil. Il le dit sans se cacher derrière son petit doigt : « c’est une question de peuplement de Bras-Fusil; De surpopulation aussi de ce quartier ». Il poursuit : « je comprends le désarroi, la colère des habitants face à ce qu’ils peuvent vivre au quotidien, mais la réponse ne pourra venir de la part du maire, seul. Il faudra une réponse collective ».

Les élus de la Réunion, pas uniquement Joé Bédier et Patrice Selly, se posent de plus en plus de questions relatives par exemple à l’attribution des logements sociaux et qui s’adressent directement aux bailleurs sociaux. « Comment se fait-il que dix personnes voire plus puissent se retrouver dans un F2 ? ». « Comment se fait-il que des familles peuvent se présenter aux autorités comme étant des tuteurs légaux sans disposer de documents officiels ? ». Autre question : quid des jeunes et moins jeunes prisonniers venus de Mayotte purger leur peine à la Réunion ? Que deviennent-ils une fois qu’ils sont remis en liberté ? Retournent-ils à Mayotte ou restent-ils à la Réunion ? Des associations mahoraises nous ont attiré plus d’une fois l’attention des élus sur « la dangerosité » de ces individus. J’ai eu l’occasion de poser la question au sous-préfet de Saint-Benoit lors de la conférence de presse du 24 janvier à Saint-André. Réponse de Michaël Mathaux : « l’Etat n’a, pour l’instant, pas été sollicité par les associations mahoraises dont vous parlez ». Autrement dit : no problème  ? Ce qui est sûr, c’est qu’il en faudra aux uns et aux autres du courage politique pour essayer d’endiguer ces violences récurrentes. Il faudra aussi, peut-être, revoir certaines vieilles habitudes, comme la distribution des caissettes d’ailes ou de cuisses de poulet congelés, en période électorale ? Je dis ça, je ne dis rien !

« 300 € de plus pour les députés et 700 € pour les sénateurs » et rien pour le petit peuple.

Comme vous pouvez le constater, le problème des violences récurrentes dans ces quartiers chauds – il n’ y a pas que Bras-Fusil et Fayard – est très complexe. Comme le dit Patrice Selly, « les solutions ne seront pas immédiates ». Il faudrait que tous les acteurs concernés (Etat, collectivités, bailleurs sociaux, CAF, services de justice et de police, gendarmerie…) se penchent sérieusement et rapidement sur ce problème qui gangrène de plus en plus la société réunionnaise. Tout devrait être mis en place le plus rapidement possible avant que les étincelles « Bras-Fusil » et « Fayard » n’embrasent toute la Réunion. Pas plus tard que lundi dernier, un bus scolaire a été caillassé par des jeunes de Bras-Fusil devant le collège de ce quartier. Ce qui a eu pour effet d’accentuer le ras-le-bol des parents d’élèves qui se demandent « s’il faudra attendre un mort et une marche blanche ». Des parents qui, une fois encore, alertent les autorités sur des trafics de drogue, voire de prostitution qui se développeraient dans ces deux quartiers de l’Est.

Ericka Bareigts, maire de Saint-Denis : « personne ne connaît la stratégie d’investissement d’EDF à la Réunion » ?

Pas besoin de vous faire un dessin pour expliquer que l’année 2024 ne commence pas bien. Ça va mal un peu partout. Le temps est complètement déglingué. Après Belal et ses dégâts, les grosses pluies ! Il pleut beaucoup, il pleut trop. C’est bête ce que je vais dire, mais j’ai bien l’impression que le temps lui même ne comprend plus ce qu’il lui arrive. Le préfet, la Météo, tous les services concernés ont bien géré Belal, d’où les nombreux bisous qu’a récoltés Jréôme Filippini de la part des Réunionnaises et des Réunionnais, mais les fortes pluies, en revanche, ont un peu surpris tout le monde, de par leur ampleur et leur intensité, en dépit des bulletins de vigilance.

Les différentes régions de l’île n’en finissent plus de panser les plaies laissées par Belal et par les fortes précipitations qui, manifestement, n’ont toujours pas l’intention de s’arrêter. Toutes ces intempéries nous montrent, comme l’ont rappelé plusieurs élus (Jean-Hugues Ratenon, Ericka Bareigts et bien d’autres) que notre île n’est pas prête à « encaisser » un cyclone. Lequel, fort heureusement, malgré un certain catastrophisme brandi par les uns et les autres, n’est pas passé directement sur la Réunion. En tout cas, en matière de météores, à en croire le GIEC (Groupe intergouvernemental sur l’évolution du climat), nous ne sommes pas sortis de l’auberge.

Quant on pense que seulement avec Belal, plus de 150 000 Réunionnais ont été privés d’eau et d’électricité pendant plusieurs jours, voire même semaines pour certaines familles. On n’ose même pas imaginer un cyclone plus puissant. Nombre d’élus étaient montés au créneau contre EDF et contre les sociétés d’affermage d’eau potable. « Personne ne connaît la stratégie d’investissement d’EDF », a déclaré Ericka Bareigts, la maire de Saint-Denis, lors de la présentation de ses vœux, le 30 janvier dernier.

En clair, et c’est le message subliminal qu’il faut retenir à travers les discours des élus après le passage du cyclone : est-ce que l’argent qui est collecté par EDF pour l’électricité ou par la Cise, Runéo et autres sociétés, est réellement réinvesti localement pour renforcer les pylônes ou la tuyauterie ? Moi je prends le pari que, même si on a été privé d’eau et d’électricité durant plusieurs jours, la prochaine facture sera très salée, outre l’augmentation de 9,8% déjà annoncée par le gouvernement pour le courant électrique. En parlant de courant, Ericka Bareigts m’a confirmé qu’il (le courant) passait mieux à présent entre elle et la présidente de Région, Mme Bello. Le clash de novembre dernier entre les deux leaders féminins de la gauche locale ne serait plus qu’un mauvais souvenir. Place donc maintenant au « respect » mutuel !

Ça finit bien pour Bareigts et Bello, mais ça commence mal pour le gouvernement, pour son jeune chef Gabriel Attal qui, dès son arrivée à Matignon, s’est retrouvé face aux agriculteurs en pétard et aux enseignants en colère. Paris assiégé par les agriculteurs et jeudi noir (1er février) dans l’éducation nationale. Une situation électrique que son discours de politique générale prononcé le 30 janvier dernier n’a pas pu adoucir. Bien au contraire !

En l’espace de quelques jours, le plus jeune ministre de la V République, a pris un sacré coup de vieux. Macron ne lui avait pas facilité la tâche. Avant le discours de politique générale du Premier ministre, le chef de l’Etat avait déjà annoncé une augmentation de la facture d’électricité, le doublement de la franchise sur les boites de médicament passant de 50 centimes à 1 euro et tout un tas de mesures du même acabit car Bercy a besoin de faire des économies, soit 12 milliards en 2024. Inutile de dire que le gouvernement va ratiboiser là où il pourra. Raison pour laquelle, nos élus locaux commencent à se faire du souci pour l’octroi de mer dont une réforme est prévue en 2025. Un dossier sur lequel avait déjà commencé à plancher le service de Medetom avec son ex-ministre délégué Philippe Vigier. Lequel n’est plus ministre mais qui continue à profiter de sa voiture avec chauffeur et à organiser des gueuletons aux frais de la princesse, comme l’a révélé récemment Médiapart.

Pour résumer, 90% des Français seront appelés à mettre la main à la poche ou à se serrer la ceinture pour que l’Etat se porte mieux financièrement pendant que 10%, les plus fortunés, continueront à mener la belle vie, avec la complicité de l’Etat. Pendant ce temps aussi, le Smic n’augmentera pas. En revanche, les députés verront leur avance de frais de mandat augmenter mensuellement de 300 € et de 700€ pour les sénateurs. Elle est pas belle la vie… de politique !

Les bottes d’Huguette Bello : i ral’ un style !

Les députés locaux de la Nupes ont fait savoir via des communiqués qu’ils étaient « roustés », qu’ils ne pouvaient tolérer une telle augmentation pour les parlementaires pendant que le petit peuple est en train de crever. Mais il faut savoir, malgré ces cris d’orfraie, que tous les groupes politiques à l’Assemblée nationale ont voté pour cette augmentation décidée (unilatéralement, paraît-il) par le groupe des 22 députés de la Macronie. Le groupe LFI s’est abstenu. Donc, c’est bien ce que je me disais; Aucun groupe n’a voté contre. Aux dernières nouvelles, on apprend que les députés réunionnais de La France Insoumise, à savoir Jean-Hugues Ratenon et Perceval Gaillard, ont écrit à Yaël Braun-Pivet pour lui demander d’annuler cette décision d’augmenter l’AFM ainsi que l’augmentation du crédit collaborateur. Ce serait la moindre des choses puisque que l’inflation, jusqu’à preuve du contraire, ça ne concerne pas que les parlementaires.

Ça va mal également pour la presse écrite locale. Idem pour Air Austral, notre compagnie aérienne régionale. Mais j’y reviendrai une prochaine fois. Je vous laisse avec les bottes stylées d’Huguette Bello. Pas mal, non ? Noires avec des petits nuages roses !

La présidente de Région s’est rendue hier sur la route de Cilaos où elle a été accueillie par le maire et vice-président de Région Jacques Técher, par ailleurs politiquement très proche de la socialiste Ericka Bareigts, maire socialiste de Saint-Denis, depuis les dernières sénatoriales. Des bottes qui iraient sans doute très bien au Premier ministre pour aller discuter avec les agriculteurs, histoire de mettre un peu de douceur dans ce monde de brutes.

Y.M.

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Yves Mont-Rouge

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35 Commentaires

  1. S’il y a des violences, des colères dans certains quartiers c’est parce qu’il y a de la haine entre communautés … Soyons empathiques avec ceux et celles qui souffrent au lieu de les rejeter tous les malheurs du monde ! Aidons-les à s’intégrer au lieu de les rejeter ! La Force ne sera jamais la solution !

    • Quand i agress out zenfan ou sera tj emphatique.
      Zot lé sovage i connaît pas vive parmi ns, i rode fé la loi ici
      Zenfan i vive tt seul ss parents
      Marmaille mineurs i ar soigne le ti sœur ti frère. Momon le pas la , lé Mayotte, lé en France.
      PONDRE ET LARGUE LA RÉUNION
      LE BAN ZENFAN I DÉBROUILLE TT SEUL EK L’ARGENT LA CAF

  2. les députés insoumis nupes se sont abstenus de voter l’augmentation de 300 euros mais ils n’ont pas voté contre…. comme ça zot y peut dire au petit peuple qui crève la faim que zot l’est contre mais quand la fini gagné y peut pu refuser.. Du côté des sénateurs réunionnais même pas la namizo corbières bello n’a dit un mot sur l’augmentation de 700 euros… voyez comment on nous la met bien profondément lorsqu’ils sont élus…

    • Berk Berk ou lé un pur droite ou. Aucun mot pour les sénateurs de Fontaine qui ont voté pou, aucun mot pou Bassire qui a voté pour, aucun mot pou lo gouvernement Macron qui a porté cette proposition… la droite macroniste lé plus que pourri

  3.  » Il faudra aussi, peut-être, revoir certaines vieilles habitudes, comme la distribution des caissettes d’ailes ou de cuisses de poulet congelés, en période électorale ? Je dis ça, je ne dis rien !  »

    Tout est dit que ces 2 élus gauchos assument et, arrêtent de faire du violon point final

  4. kan zot va arête partage la cuisse volaille en carton pou acheter la misère demoune dan bra fusil zot va cosé.depi li lé la li tolère et li engraisse band cette y mette désordre aprè li vien pléré.le maire même premier responsab

    • Personne y cause pu langage la Reunion à part dan la chapelle la mosquée nos livres de prières. Un flopée la débarquer en 90 la occupe toute la place lo car ek zot langage en quitte ta mère et nous créole nous la déserte lo car la laisse pou zot. Aucun chauffeur té dit « arrête cause fort ». A la nous là zordi. Comme la Reunion lé pti bana lé en poundiak partout. Sérieux ces cuisses de volailles ? Si zot té futé zot té vient rode la cuisse volaille su 6 ans ! Surtout par ce temps de crise la viande lé cher. Cet la « achète » ek un mentalité pareil son fauteuil, li fait un fois li fait pas dei. Grave ! Nous lé pas descendant zesclav pou rien…

  5. Le premier à avoir commis ce scandale d’état de garder MAYOTTE,c’est GISCARD.. Puis il y a eu SARKOZY et sa départementalisation. Je ne parle même pas des élus locaux et du clientèlisme.mis en place pour les voix ces mahorais. Aujourd’hui le problème est là et il est insoluble.Aucune chance d’intégrer ces personnes de culture totalement différente. Le problème ne va faire qu’empirer à LA RÉUNION,comme c’est le cas à MAYOTTE. Arrêtons de nous voiler la face et faisons preuve de lucidité au lieu de lâcheté.

  6. A chacun sa paroisse et le blabla sera toujours d’actualité sur cette ille . Pensez vous que ceux qui ont les moyens lisent vos cancans ? Pensez vous que ce qui réfléchissent s’amusent de vous lire ? On est des pacotilles de presse sur ce cailloux . On joue au toboggan avec le cerveau juvénile .

  7. y a un lieu de culte qui accueille tout ce petit peuple dans bras fusil- les gendarmes devraient faire une descente pour voir si les papiers sont à jour de ces délinquants en puissance et surtout vérifier que tout est aux normes. Monsieur Selly ne ferme pas les yeux sur ce que vous savez et tolérez. 2026 approche à grand pas, ce peuple se révolutionnera contre vous

  8. Enfin, on ose soulever ce problème qui préoccupe tout le monde ! À cause de ces incivilités et ce problème d’un adaptation, les réunionnais se sentent de moins en moins en sécurité. Cette propagation massive et accélérée de mahorais sur notre île, et accentuée dans certains quartiers de l’Est, les gens ne dorment plus tranquilles. Ce sont des personnes qui se sentent plus chez que nous créoles. Je ne v

  9. Puisque la France a tant voulu faire de Mayotte un département français c’est à elle de mettre en place des institutions, créer des centre d’accueil pour ces enfants, construire des logements, un hôpital et des pénitenciers à Mayotte ce qui éviterait cette migration.

    • La France la tjrs fait l’autruche pourtant c’est pas son emblème. Là ein que la fine rentre dan la zee astaire pi la semb sa li. Déjà faut occupe l’archipel des Comores. C’est zot que la pou foute le souk. Et nous la run nous laisse tout ça proliférer su nout ile à foison.Té gaigne pas fait le tri ? Si quel ethnie Dindar la été malmener ? (Té filmer) zot cé lo zom qui yaim commander. Su nout territoire de surcroît. Astaire nous crie. Les jeunes que té veut un peu plus de liberté dan zot archipel zot dictateur la réprimer de quelle manière ? Trop facile pu être sous la coupe de la France depuis 1975 et après réclame que Mayotte lé à zot. L’Australie li voit de loin un navette accupe son zone maritime et nous nous vois pas bande jeune (esseulé) débarque su nout territoire. Foutaise ! Lé comme pou la France ein dei ça va plus de trois on en veut pas !

  10. té temps ke mr selly té comprends, et grand merci au force de l’ordre, depuis le temps y dit et y fait comprendre que la mosquée de bras-fusil c’est le point de destination de départ pour les migrants ki arrive dans bras-fusil comme panier crabe,y faudrait que les forces de l’ordre y fait une descente improvisé à ceux lieu de culte de bras-fusil et contrôler si tt est en règle et légale, et né n’a logement ke lé squatter illégalement dans bras-fusil, et né n’a des z’enfants en bas âge y traîne dans chemin jusqu’à tard la nuit chemin et le pire même les plus petits sont armées de couteaux surtout les 3 immeubles en face collège Guy hoquet

  11. Ben c’est une bonne nouvelle si mr selly y prend conscience que certains protagonistes de cette communauté sont des nuisibles et nuise aux familles mahoraise intégrés depuis 10 ans voir 20 ans pour le vivre ensemble, ceux ki veulent pas le vivre ensemble c’est eux qui faut renvoyer aux comores où à Mayotte, et mi lé d’accord aussi pour que la mosquée de bras-fusil soit contrôler et sous surveillance

  12. C’est bizarre… comme c’est bizarre… je viens d’écrire bizarre ! Pour se présenter aux élections, pour occuper n’importe mandat, endosser n’importe quelle responsabilité (y compris les hautes fonctions étatiques), être beaucoup mieux (le meilleur, pas le pire!) que le ou les prédécesseurs (Attal sera-t-il plus capable que Borbe ou Castex ou Philippe, le maire du Havre, etc.)… de vrais gabier… plus fort que fort… plus beau ou belle dans ces fonctions de représentants du [petit] peuple souverain selon notre Constitution en vigueur (la Vème de MB, ex-député de la première circonscription de notre petite île de 2 512 km2 où il a toujours plu entre janvier et mars…), là, on est nombreux, ça foisonne de partout… profusion même, on a les bonnes idées, les bonnes mesures, la recette parfaite pour redresser la situation, annihiler tous les maux de la terre réunionnaise défrichée et mise en valeur par mes ascendants !
    Et bien, messieurs dames, vous me décevez, et vous me faites même pitié… J’ai parfois honte de La France et aussi du comportement des élus et population réunionnaise ( en partie).
    Déjà, si vous commencez par mettre de l’ordre dans vos communes, la nettoyer, la laver, physiquement et moralement… , parce qu’il ne faut confondre poste et travail…, parce que vous le savez pertinemment tout est loin d’aller bien… occupez-vous, primo, de la gestion de votre patrimoine communale ( domaine public & domaine privé), départemental (on est vraiment en retard dans l’intérieur de l’île et aller en Namibie c’est bien, mais s’occuper de la résorption des radiers c’est nettement mieux !!!), et celui relevant de la région (avez-vous vu l’état du réseau routier national : RN1, RN2, RN3, RN5, etc.?)!!!! Je parle de la situation au quotidien : bien avant lundi 8 janvier 2024…
    Durant, le mois de décembre, les entreprises ont loué des petits fourgons (ça pèse tout ça) pour livrer les cadeaux, les bouteilles de champagne aux… Je vous donne les adresses de livraison si vous le souhaitez !
    Hier le Chaudron, la ZUP du Port, aujourd’hui Fayard, Bras Fusil…, la politique de la ville, l’urbanisation dans le monde insulaire français… vaste sujet de société… effectivement !
    La décentralisation a plusieurs faces et facettes… la probité et l’intégrité de certains sont à revoir… Évidemment, l’État français a sa pleine part de responsabilité ici, comme dans le nord de Marseille ou à Vaux-en-Velin… dans les banlieues de Paris!!!
    Concernant les derniers grands mouvements migratoires, après le BUMIDOM (??!!), c’est une problématique mondiale. Il faut savoir que les frontières n’existent bien évidemment pas l’état naturel, surtout celles de tout le grand continent africain…
    Toutefois, dans le laboratoire sociétal de La Réunion, je crois connaître une partie de la réponse à nos maux…

  13. la police garde un peu le lieu la prière bras fusil, bana i rentre en douce là point panno, regarde le communauté comment i rentre la nuite, la journée, tout sa lé aux normes ou koi? nou habite à côté, bana i pollue nout kartié.

  14. Ferrère comme ou na raison, mi croit que la population de Bras-Fusil lé en dépression, tellement nous en peu plus.
    Samedi matin devant le cabinet médical, couches sales, sachet de riz vide, tout ça jeté par terre,
    Mi comprends pas la quantité avec zot gran robe i sorte toute la nuit….et, pas besoin aller loin pour la drogue, nous la envie de vomir quand nous monte dans nos appartements.
    La situation i devient vraiment grave.

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