C’est une des conclusions des consultations citoyennes qui ont eu lieu de mai à décembre 2023 dans le cadre de la vaste démarche des États généraux des mobilités placée sur le thème : « Koman nou sa déplas à nou domin à la Rényon ». Une action pilotée par la Région Réunion. Entourée du représentant de l’Etat (Philippe Grammont, directeur de la DEAL), des élus régionaux (les vice-présidents Amandine Ramaye, Patrice Boulevart et le conseiller régional Fabrice Hoarau), des présidents ou représentants des intercommunalités (Daniel Maunier de la Casud, Monique Marimoutou-Tacoun de la Cirest, Anne-Marie Papy de la Civis, Irchad Omarjee de TO et Jean-Pierre Marchau de la Cinor), du représentant du Département (le vice-président Gilles Hubert) et des membres de la CNDP (Commission nationale du débat public) présidée par Renée Aupetit, Huguette Bello a présenté, ce mardi matin, 13 février, les axes forts de ces consultations. La conférence de presse a lieu actuellement à la pyramide inversée. 2,5 millions de véhicules déplacent chaque année sur nos routes.

Comment éviter ce coma circulatoire ? D’où le lancement de ces consultations pour tenter de trouver une solution à ce problème. Pas moins de 11 000 contributions ont été collectées. La présidente de Région a surtout appelé toutes les collectivités « à travailler ensemble ».

• la prise en compte de tous les modes de déplacement au sein du territoire (voiture, train, bus, vélo, marche…). Toutes les mobilités ont été au cœur des réflexions durant 3 mois.
• L’association de l’ensemble des acteurs du territoire compétents en matière des mobilités, soit les intercommunalités (Casud, Cinor, Cirest, Civis, TO) et le Département ainsi que Ile de la Réunion Mobilités et l’Etat.
• L’association large des citoyens à travers une grande consultation sur tout le territoire puis l’organisation de la première assemblée citoyenne des mobilités de la Réunion.

Les 5 priorités retenues par la Région, le Département et les intercommunalités

Ces 5 priorités de l’action publiques identifiées et votées par l’assemblée citoyenne des mobilités sont : repenser l’aménagement du territoire pour rendre accessibles tous les services de base à moins de 15 minutes, associés à des pôles d’accès multimodaux; Réaliser des projets structurants et innovants de transports collectifs et de marchandises; Améliorer l’efficacité, la qualité et l’attractivité des réseaux de transports en commun tout en développant l’interdmodalité; Développer et sécuriser les déplacements en modes doux et actifs et améliorer la gouvernance partagée en intégrant la participation citoyenne. Les représentants des deux principales collectivités, des EPCI et de l’Etat ont signé un document dans lequel ils s’engagent  à analyser les propositions de l’assemblée citoyenne des mobilités à l’aune de leur faisabilité technique, calendaire et financière. De même, ils s’engagent d’ici à la fin de l’année 2024 à présenter une feuille de route collective des mobilités à la Réunion à court, moyen et long terme, tenant compte des enseignements des Etats généraux des mobilités. En attendant, rappelons qu’en matière de déplacement, la NRL n’est toujours pas terminée…

Renée Aupetit, présidente de la commission nationale du débat public (CNDP) est elle aussi satisfaite car, de par la signature du document commun, « il y a un acte fort entre les collectivités. C’est une première », dit-elle.