En marge du 60e Salon international de l’agriculture (SIA), le Président de la République a tenu une réunion à l’Élysée avec les acteurs du monde agricole des Outre-mer pour discuter des défis auxquels ils sont confrontés. Soulignant l’importance des Outre-mer dans la souveraineté alimentaire française, le Président a annoncé des mesures significatives pour soutenir les agriculteurs ultramarins.

En complément de ses annonces au SIA sur les clauses miroirs, la simplification des procédures, la mobilisation européenne, la rémunération des éleveurs et les particularismes agricoles, le Président a mis en avant trois enjeux majeurs pour les Outre-mer.

Tout d’abord, il a souligné la nécessité de mieux protéger les exploitations et les modèles agricoles ultramarins face aux aléas climatiques et aux catastrophes. Pour renforcer la gestion des risques, les crédits du fonds de secours ont été augmentés de 20 % ces dernières années, avec un renforcement supplémentaire annoncé par le Président pour les exploitants ultramarins.

Ensuite, pour favoriser une production agricole plus efficace, le renouvellement des générations d’agriculteurs et l’amélioration de l’attractivité des métiers sont essentiels. Un projet de loi d’orientation agricole sera présenté au Conseil des ministres en mars, incluant des mesures pour faciliter l’installation des agriculteurs et la transmission des exploitations, ainsi que des initiatives spécifiques pour la Nouvelle-Calédonie.

Enfin, pour atteindre la souveraineté agricole, le Président a souligné l’importance de mettre en œuvre les plans de souveraineté et d’autonomie alimentaire élaborés dans les départements et régions d’Outre-mer. Des fonds supplémentaires ont été alloués à cet objectif, avec un engagement à réformer les dispositifs de financement pour soutenir les petites exploitations en difficulté, notamment les planteurs de banane.

Les ministres concernés se sont engagés à mettre en œuvre ces annonces importantes en faveur du monde agricole ultramarin. Le gouvernement se mobilise pour soutenir les agriculteurs des Outre-mer et renforcer leur contribution à la souveraineté alimentaire de la France.