Ozempic, un médicament destiné à traiter le diabète, demeure utilisé de manière détournée pour ses effets amincissants

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De nouvelles données fournies par l’Assurance Maladie ont confirmé une augmentation de l’usage détourné du médicament Ozempic (sémaglutide). La proportion de patients considérés comme en mésusage parmi ceux remboursés pour Ozempic est passée de 0,7% en mai 2022 à 1,4% en mai 2023, enregistrant une hausse notable.

Ozempic est un médicament connu pour aider à réguler la glycémie chez les personnes atteintes de diabète de type 2. Cependant, son utilisation régulière a également été associée à une perte de poids significative, ce qui a suscité l’intérêt de personnalités comme Kim Kardashian et de nombreux utilisateurs de TikTok, qui en ont fait la promotion depuis plusieurs mois.

Cette popularité a eu des conséquences, comme une pénurie du médicament au Royaume-Uni, où environ 400 000 personnes souffrent de diabète de type 2. En France, selon les estimations de l’Assurance-maladie, environ 2 185 bénéficiaires d’Ozempic pourraient être considérés comme non diabétiques sur la période d’octobre 2021 à septembre 2022. Toutefois, l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a noté que les cas de détournement semblent rester limités.

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