Prévention de la lombalgie et gestion des TMS, un engagement actif pour la journée de la colonne vertébrale du 16 octobre

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Les chiropracteurs en première ligne dans la prévention et le traitement des TMS en général et de la lombalgie en particulier. À l’occasion de la Journée de la colonne vertébrale du 16 octobre, les chiropracteurs proposeront du 16 au 21 octobre des bilans personnalisés, des conseils et des exercices simples à réaliser à domicile, pour prévenir la lombalgie.

« Move your spine ! » tel est le leitmotiv de la Fédération mondiale de chiropraxie à l’occasion de la Journée mondiale de la colonne vertébrale, le 16 octobre prochain. Et ce leitmotiv répond à une situation alarmante du point de vue sanitaire, l’augmentation de la sédentarité.

En France, 95% de la population adulte est exposée à un risque de détérioration de la santé par manque d’activité physique ou un temps trop long passé assis, selon l’Anses1. Ces risques sont majorés lorsque le manque d’activité physique et l’excès de sédentarité sont cumulés. Certaines populations sont plus exposées. Promouvoir des modes de vie favorables à la pratique d’activités physiques et à la lutte contre la sédentarité doit constituer une priorité pour tous, en premier lieu pour les professionnels de la santé.

Les chiropracteurs sont en première ligne. La lombalgie demeure le premier motif de consultation cité par les patients suivis par un chiropracteur, selon une enquête réalisée par l’Ifop en 2022. Or la sédentarité est un facteur de risque de lombalgie.

Audrey Yargui, chiropracteure et Présidente de l’association française de chiropraxie précise « les comportements sédentaires augmentent et concernent de nombreux patients. La généralisation du télétravail, l’utilisation intensive des écrans, des nouvelles habitudes de vie qui contribuent à une diminution de l’activité physique et une augmentation des TMS, dont la douloureuse lombalgie».

La lombalgie, l’un des TMS les plus répandus

Parmi les troubles les plus fréquents, la lombalgie se caractérise par des douleurs localisées au niveau du bas du dos pouvant entraîner une perte de mobilité. La lombalgie, communément appelée aussi « lumbago » ou encore « tour de rein », touche 4 Français sur 52 au cours de leur vie mais reste mal connue.

Représentées comme un enjeu de santé publique, les lombalgies peuvent évoluer vers une chronicité pouvant impacter la qualité de vie du patient. Distinguant plusieurs phases selon son évolution dans le temps, la lombalgie est dite :

  • aiguë, lorsqu’elle évolue jusqu’à 6 semaines ;
  • subaiguë, jusqu’à 12 semaines ;
  • chronique, au-delà de 12 semaines.

Les lombalgies entraînent des coûts importants quant à la prise en charge et au temps d’absence au travail. Étant donné que près de la moitié des patients connaissent une récidive dans l’année qui suit un précédent épisode lombalgique, il est déterminant de disposer de réponses efficaces permettant de prévenir ces épisodes de lombalgie.

Face à ce constat, l’Association française de chiropraxie souhaite sensibiliser les Français aux conséquences de la sédentarité, notamment sur la santé vertébrale, et leur transmettre des conseils simples visant à prévenir les douleurs par le mouvement.

LA SEDENTARITE : QUELS RISQUES POUR LA SANTE ?

L’excès de sédentarité est lié à une augmentation significative des risques de maladies chroniques telles que les maladies cardiovasculaires, le diabète de type 2 et certains types de cancers, constat préoccupant démontré par des études scientifiques. Des comportements sédentaires prolongés, devenus un mode de vie de plus en plus prévalent, peuvent entraîner une diminution de la circulation sanguine, une prise de poids et une altération du métabolisme. Ainsi l’inactivité physique prolongée est associée à une augmentation du risque de mortalité générale.

Selon un avis3 de l’Anses, les niveaux d’activité physique insuffisants et les comportements sédentaires élevés sont associés à des risques sanitaires importants pour la population adulte française. Il existe une forte association entre la sédentarité et plusieurs problèmes de santé, notamment la mortalité toutes causes confondues. Les conclusions de cet avis soulignent l’importance de réduire le temps passé en position assise, d’encourager l’activité physique et appellent à la mise en place de mesures de prévention pour réduire ces risques et améliorer la santé globale.

La sédentarité n’entraine pas seulement des risques pour le système cardiovasculaire et métabolique, elle affecte également le système locomoteur en augmentant les risques des troubles musculosquelettiques. En effet, rester longtemps dans une position assise ou inactive peut entraîner des tensions musculaires, des raideurs articulaires et des douleurs lombaires ou cervicales. Une absence d’activité physique prolongée peut contribuer à la détérioration progressive des muscles et les articulations.

Sédentarité et troubles musculosquelettiques

La plupart des problèmes de dos sont causés par la sédentarité et le manque d’activité, car cela affaiblit les muscles en général, y compris ceux responsables du maintien du dos. Souvent, les douleurs dorsales proviennent des muscles, des ligaments et des articulations du dos qui ne sont plus suffisamment sollicités et se fatiguent rapidement.

A contrario, en termes de pathologies de l’appareil musculosquelettique, il existe une évidence claire de l’amélioration de la douleur et de la fonction globale chez les patients souffrant de gonarthrose, de coxarthrose, de polyarthrite rhumatoïde, d’arthrite juvénile idiopathique et de spondylarthrite ankylosante, notamment grâce aux exercices en mode aérobie et aux exercices de renforcement musculaire des membres inférieurs. Il est également clairement établi que des exercices réguliers, en particulier des exercices de renforcement musculaire de la sangle lombo-abdominale et de proprioception chez les patients lombalgiques, permettent une amélioration des douleurs et une diminution du temps d’arrêt de travail4.

À l’approche des Jeux olympiques d’été de 2024, la France bien placée sur le plan de l’inactivité physique !

À l’échelle mondiale, 1,4 milliard de personnes dans le monde ne bougent pas assez, selon l’OMS. Quant à la France, elle se positionne à la 119ème place sur un classement de 146 pays (le 1er pays étant le pays avec les adolescents les plus actifs) 5. Notre pays, prochain hôte des Jeux olympiques, se distingue en cela par une belle contre-performance.

Alors que l’OMS recommande une heure d’exercice par jour pour les enfants et les adolescents, et au minimum deux heures et demie par semaine pour les adultes, les Français ne parviennent pas à ces objectifs. En effet, 2 jeunes sur 3 présentent un risque sanitaire préoccupant caractérisé par le dépassement simultané des deux seuils sanitaires : plus de 2 heures de temps écran et moins de 60 minutes d’activité physique par jour. Ce pourcentage est supérieur chez les filles que chez les garçons67. Puis, de la même manière, 1 adulte sur 3 combine un manque d’activité physique et une durée des comportements sédentaires trop importante (24% chez les hommes et 40% chez les femmes)5.

LA LOMBALGIE N’EST PAS UNE FATALITE, L’ACTIVITE PHYSIQUE EST LA CLE !

Dans la lutte contre la lombalgie, l’activité physique se présente comme une clé incontournable pour améliorer la qualité de vie, restaurer la mobilité et atténuer les douleurs du patient. Les preuves accumulées à travers les études démontrent que l’engagement dans une activité physique régulière et adaptée joue un rôle important dans la réduction de la douleur lombaire et l’amélioration de la fonctionnalité.

L’activité physique, sous différentes formes, constitue une approche efficace dans la prise en charge de la douleur lombaire non spécifique et devrait être fortement recommandée. Les résultats de cette étude8 ont montré que l’exercice général, les interventions d’exercices spécifiques et les programmes de réadaptation fonctionnelle multidisciplinaires réduisent la douleur et améliorent la fonction physique chez les personnes qui souffrent de douleurs lombaires non spécifiques. L’exercice a réduit la douleur à court terme par rapport à l’absence d’exercice, amélioré la fonction à la fin du traitement et à long terme par rapport aux soins habituels.

Une autre étude9 se penche sur les subtilités de la lombalgie non spécifique, parmi les principales recommandations de l’étude :

  • Les programmes de remise en forme et le maintien d’un mode de vie actif peuvent atténuer la douleur, améliorer la fonction et prévenir la douleur lombaire basse chronique.
  • Les analgésiques simples, les AINS et les relaxants musculaires soulagent la douleur et soutiennent
    la fonction.
  • Le maintien de l’activité physique, l’évitement du repos et la thérapie manuelle contribuent à gérer
    la douleur lombaire basse aiguë.

La forme physique aérobique, l’entraînement en endurance, les traitements comportementaux et les programmes multidisciplinaires soulagent la douleur et améliorent/maintiennent la fonction dans la douleur lombaire basse chronique.

Charlène Chéron, chiropracteure, précise : « le chiropracteur encourage les patients souffrant de lombalgie, qu’elle soit aiguë ou chronique, à opter plutôt pour un mode de vie actif. Les exercices de renforcement musculaire, les étirements et l’activité physique ont prouvé leur efficacité pour réduire la douleur, améliorer la mobilité et prévenir la survenue d’une lombalgie chronique. »

Une autre étude10 , menée en collaboration avec des chiropracteurs au Danemar,, a montré que l’engagement dans des niveaux plus élevés d’activité physique d’intensité modérée à vigoureuse est associé à une probabilité réduite de développer une trajectoire sévère de douleur lombaire chez les personnes ayant déjà souffert de douleurs lombaires. Cela peut aider les professionnels de la santé à recommander des approches spécifiques en matière d’activité physique pour les patients souffrant de douleurs lombaires.

Les personnes sportives sont moins sensibles à la douleur

Les conclusions d’une récente et vaste étude11 d’origine norvégienne sont sans appel et montre que la tolérance à la douleur augmente avec l’activité physique. Établie sur un panel de 10 732 personnes en population générale, l’étude, produite sur plusieurs années à différentes périodes, démontre que les sujets physiquement actifs ont une résistance à la douleur plus élevée que ceux qui sont sédentaires.

Et, plus l’activité physique augmente en intensité, plus le niveau de tolérance à la douleur est élevé. Ces conclusions confirment l’effet antalgique de l’activité physique et, à l’inverse, la sédentarité peut constituer un facteur aggravant de la douleur. Cette découverte, par cette voie non médicamenteuse, pourrait diminuer ou prévenir les douleurs chroniques liées à la lombalgie.

LE CHIROPRACTEUR, UN ALLIE POUR REPRENDRE UNE ACTIVITE PHYSIQUE

Quelques soit la qualité des preuves scientifiques sur cette question… la reprise d’une activité physique reste délicate pour une personne douloureuse. Au-delà de la science, il est question du ressenti du patient, de ses craintes, aussi. D’ailleurs la peur de la douleur, ou de l’augmentation de celle-ci, constitue en tant que telle un puissant prédicteur psychologique de la douleur chronique et de l’invalidité, constat d’une étude12 dont les résultats ont mis en évidence le rôle potentiel que la peur liée à la douleur peut jouer dans les douleurs musculosquelettiques chroniques et la capacité fonctionnelle.

Face à cette situation, le chiropracteur intervient à plusieurs niveaux :

IL SOULAGE LA DOULEUR :
La prise en charge chiropratique a démontré encore récemment son efficacité dans la réduction des douleurs liées aux dysfonctionnements de l’appareil locomoteur, dans l’amélioration de la qualité de vie et la récupération fonctionnelle des patients.

Une revue systématique et méta-analyse13 de divers essais cliniques randomisés, publiée dans le BMJ en 2019 a montré que la thérapie de manipulation vertébrale produit des effets similaires aux thérapies recommandées pour les douleurs chroniques du bas du dos, tandis que cette même approche semble être meilleure que les interventions non recommandées pour l’amélioration de la fonction à court terme.

Dans cette étude14 qui consiste en une revue systématique de la littérature et une méta-analyse, il est suggéré que la manipulation et la mobilisation sont susceptibles de réduire la douleur et d’améliorer la fonction chez les patients souffrant de douleurs chroniques du bas du dos ; la manipulation semble produire un effet plus important que la mobilisation. Les deux thérapies semblent sûres.

Pour les patients atteints de lombalgie, le chiropracteur va identifier les facteurs de risque d’évolution vers la
chronicité de la pathologie. Utilisant des actes de manipulation vertébrale, de manœuvre d’ajustement vertébral et de mobilisation des articulations, il agit sur les maux de dos, les douleurs articulaires et les troubles musculosquelettiques courants :manipulations vertébrales, mobilisations des articulations,
conseils posturaux et d’hygiène de vie.

IL RASSURE LE PATIENT
L’écoute et la réassurance du patient sont au cœur de la prise en charge. Dans le contexte d’une approche biopsychosociale de la douleur, la réassurance du patient représente une part importante du traitement de la lombalgie. Au Danemar,, une équipe de chercheur a travaillé sur le lien entre réassurance des patients, perception de la douleur et de l’incapacité, et effet global perçu. Publiés dans le Clinical Journal of Pain15 en 2021, les résultats de cette étude conduite auprès de plus de 2000 personnes confortent ce lien.

IL ORIENTE LE PATIENT VERS UNE REPRISE SEREINE D’ACTIVITE
Le chiropracteur joue un rôle essentiel en orientant les patients vers une reprise sereine d’activité physique ou sportive après une blessure ou des douleurs musculosquelettiques. Grâce à son approche globale préventive et curative, le praticien accompagne les patients dans la reprise d’une activité physique ou sportive en toute confiance, minimisant les risques de récidive, tout en favorisant une meilleure qualité de vie.

REPRENDRE UNE ACTIVITE PHYSIQUE POUR SOULAGER LES DOULEURS ET PREVENIR LEUR REAPPARITION


LE STRICT MINIMUM !
Du renforcement musculaire pour améliorer le maintien de la colonne vertébrale : Un programme d’exercices généraux combinant la force musculaire, la souplesse et l’aérobic est bénéfique pour la rééducation des lombalgies chroniques non spécifiques16. L’augmentation de la force musculaire du haut du corps peut aider à soutenir la colonne lombaire. L’amélioration de la souplesse des muscles, des tendons et des ligaments du dos augmente l’amplitude des mouvements et facilite les mouvements fonctionnels du patient. Les exercices d’aérobic augmentent la circulation sanguine et les nutriments dans les tissus mous du dos, améliorant le processus de guérison et réduisant la raideur qui peut entraîner des douleurs dorsales.

De la marche :
La marche à pied est recommandée pour le mal de dos, pour soulager la douleur et améliorer la fonction en cas de lombalgie chronique. Selon une revue systématique et une méta-analyse des essais contrôlés randomisés 17 , la douleur, l’incapacité, la qualité de vie et l’évitement de la peur sont améliorés de manière similaire par la marche ou l’exercice dans les cas de lombalgie chronique. Ainsi, la marche peut être considérée comme une alternative à d’autres activités physiques. Charlène Chéron, chiropracteure et ancienne enseignant-chercheur à l’IFEC, précise « pour faciliter la marche, activité simple à réaliser pour tous, peu coûteuse et encore plus agréable dans la nature pour mieux respirer et profiter des paysages, il est possible de marcher avec des bâtons. Avec des bâtons nordiques de randonnée par exemple, cela peut permettre à une personne qui souffre de douleurs lombaires d’oser se lancer et de bénéficier d’appui si nécessaire ».


ON DONNE LE MAXIMUM ! LOMBALGIQUES, QUEL SPORT CHOISIR ?
Ce n’est pas tant le sport qui importe mais la façon dont on le fait ! Pour commencer ou reprendre le sport dans de bonnes conditions, il est préférable d’être accompagné. En salle, en club ou accompagné par un coach, la reprise du sport se fera dans de façon plus sécure, en évitant de mal réaliser certains mouvements techniques dudit sport. Le meilleur conseil pour choisir un sport est donc d’orienter vers le sport dans lequel le patient ressent le plus de plaisir, car c’est le plaisir qui sera la clé de la régularité de la pratique. Pour autant, en phase douloureuse, pour une reprise du sport tout en douceur et en efficacité, les exercices favorisant le renforcement musculaire du tronc sont les plus recommandés. Pilate ou routine d’exercices spécifiques 18 contribueront en effet à mettre durablement un terme aux douleurs lombaires et de reprendre l’activité physique ou sportive dans laquelle le patient trouve le plus de satisfaction.

« Pratiquer un sport est essentiel pour la santé du dos et prévenir les douleurs liées à la lombalgie, à condition de connaître les bons gestes. Il peut être judicieux d’être accompagné dans le choix de l’activité sportive, dans sa reprise et dans sa pratique. Avant la séance ou l’exercice, il convient de bien s’échauffer et de s’étirer à la fin de l’activité, sans oublier le bon équipement. Le chiropracteur saura vous prodiguer des conseils adaptés et spécifiques à votre condition physique qui seront complémentaires à ceux de votre coach sportif / Kiné. » complète Charlène Chéron, chiropracteure.

LES ETIREMENTS POUR SOULAGER LA DOULEUR LOMBAIRE ET LE RENFORCEMENT MUSCULAIRE POUR LA PREVENIR

La recherche a beaucoup avancé ces dernières années et les effets des étirements et des exercices, fréquemment recommandés par les chiropracteurs, sont désormais mieux documentés.

Les étirements présentent un effet anti-douleur (ou hypoalgésique) à court terme. Les étirements provoquent en effet une diminution immédiate de la sensibilité à la douleur. Ainsi, l’effet des étirements n’est-il pas curatif, en ce qu’ils ne traitent pas la cause de la douleur, mais en limitent simplement le ressenti.

En effet, une étude canadienne parue dans le Scandinavian Journal of Pain conclut que des étirements du bas du dos induiraient une diminution locale et systémique de la douleur. Réaliser des étirements quotidiennement permet de reproduire chaque jour cet effet hypoalgésique sans toutefois résoudre le problème de fond.

Dans ce cas de figure, la douleur est très susceptible de réapparaître dès que la routine d’étirement est interrompue.

Au contraire, le renforcement du tronc (muscles abdominaux et dorsaux) présente un effet durable sur le long terme. À cet égard, une étude19 de 2021 établit que trois sessions hebdomadaires de Pilate ou d’exercices à la maison, réalisées pendant 8 semaines, présentaient des effets en termes de réduction de la douleur, de renforcement de mobilité et d’amélioration de la qualité de vie.

Quelques étirements recommandés par l’Association française de chiropraxie :

Lorsque vous réalisez ces exercices, soyez attentif à vos sensations. Vous ne devez ressentir aucune augmentation de vos douleurs lorsque vous réalisez les exercices.

En cas de pathologie avérée, demandez conseil à votre chiropracteur avant de pratiquer ces exercices, en particulier en cas d’antécédent d’atteinte discale.

EXERCICE D’ETIREMENT DES LOMBAIRES EN FLEXION

Commencez cet exercice à quatre pattes, les genoux écartés de la largeur des hanches et les mains dans l’alignement des épaules.

Maintenez l’alignement de votre colonne vertébrale et de votre nuque.

Descendez doucement les fesses vers les talons jusqu’à être assis dessus.

Une fois dans la position, essayez d’avancer les mains tout en maintenant les fesses aux talons pour maximiser l’étirement.

Maintenez la position 15 secondes puis recommencez 8 fois


EXERCICE D’ETIREMENT DES LOMBAIRES EN TORSION

Allongé sur le sol, placez un petit coussin ou un livre sous votre tête.
Placez les bras en croix et fléchissez les genoux.
Gardez serrés l’un contre l’autre, les pieds à plat sur le sol.
Faites doucement pivoter vos genoux jusqu’à les poser sur le sol en gardant les omoplates collées au sol.
Maintenez la position le temps d’une respiration profonde.
Remontez dans la position initiale et recommencez de l’autre côté.
Répétez l’exercice 8 fois, soit 4 de chaque côté.


EXERCICE D’ETIREMENT DES LOMBAIRES EN EXTENSION

Allongé sur le ventre, reposez-vous sur vos avant-bras, les coudes collés de chaque côté du corps.
Regardez vers le sol de sorte à aligner votre colonne vertébrale jusqu’en haut de la nuque.
En maintenant l’alignement de la nuque, cambrez le dos en vous appuyant sur vos mains jusqu’à ressentir un léger étirement au niveau de l’estomac.
Maintenez la position 5 à 10 secondes en veillant à respirer régulièrement.
Revenez à la position de départ et répétez 8 fois.

LE 16 OCTOBRE, ON PARLE DES TMS, DU MAL DE DOS ET ON PREVIENT LA LOMBALGIE PAR L’ACTIVITE PHYSIQUE.

Une semaine de bilans offerts !

La Journée de la colonne vertébrale du 16 octobre est l’occasion de sensibiliser aux troubles musculosquelettiques (TMS) et au mal de dos. Cette année, les chiropracteurs, faisant partie de l’association française de chiropraxie se mobilisent pour la prévention de la lombalgie par l’activité physique. Car l’activité physique, en adoptant les bonnes postures, permet de prévenir la lombalgie. Le mouvement est
recommandé pour mobiliser les articulations, entretenir les muscles et éviter une éventuelle forme chronique de la lombalgie.

Les chiropracteurs proposeront des bilans personnalisés, offerts pour tous, du 16 au 21 octobre sur rendez-vous. Lors de cette consultation, le spécialiste des troubles locomoteurs délivrera des conseils personnalisés et des exercices simples à réaliser à domicile, pour prévenir la lombalgie.

Inscription en amont auprès du cabinet de chiropraxie le plus proche de chez soi.

Pour retrouver le chiropracteur le plus proche de son domicile et prendre le rendez-vous, la liste des chiropracteurs répartis par département est en ligne sur chiropraxie.com. Cette campagne de proximité de sensibilisation et d’information auprès du grand public est appuyée par des affiches disponibles dans les cabinets de chiropraxie et par la création des dispositifs digitaux pédagogiques :

  • Une vidéo d’exercices spécifiques à la prévention de la lombalgie, ensemble d’exercices pour renforcer les lombaires, disponible sur Youtube : https://www.youtube.com/watch?v=jlGYcaEjOdE
  • Une série de Podcast « Ajust’titre », le podcast chiro qui fait du bien à son dos !, une véritable sensibilisation au traitement des troubles musculosquelettiques, disponible sur Youtube et sur les plateformes Spotify, Deezer et Apple Podcast

Des soins chiropratiques offerts par les chiropracteurs aux sportifs de haut niveau !

La Convention de Partenariat entre l’Association Française de Chiropraxie (AFC) et la Fondation du Sport français (FSF) représente un accord significatif qui illustre la volonté commune de promouvoir la santé et le bien-être des sportifs de haut niveau en les soutenant à la fois sur les plans sportifs et professionnels.

Par cet accord en vigueur jusqu’au 31 décembre 2025, l’AFC, dédiée à la défense des intérêts des chiropracteurs français et à la promotion des soins chiropratiques, s’engage à faciliter l’accès des sportifs de haut niveau éligibles au Pacte de Performance à des consultations chiropratiques gratuites. Dans le cadre de son objectif de promouvoir le sport comme vecteur de lien social, la FSF s’engage à promouvoir le mécénat de compétence pour les sportifs de haut niveau et à faciliter la mise en relation entre les chiropracteurs volontaires et les athlètes éligibles.

Au-delà de la prise en charge chiropratique, cette collaboration inédite inclut des initiatives telles que des journées thématiques, des interventions lors de formations, et des actions conjointes

Les chiropracteurs et la chiropraxie en France

Les 1700 chiropracteurs sont enregistrés auprès des Agences Régionales de Santé comme tous les autres professionnels de la santé. La chiropraxie, dont l’exercice de professionnel de la santé a été légalisé par la loi du 4 mars 2002 dite “loi Kouchner” est reconnue dans de nombreux pays par les autorités scientifiques et sanitaires (OMS, INSERM, NIH, NICE). La profession a été encadrée et réglementée dès 2011 par des textes visés tant par la HAS, le CNOM et le HCPS.

Les chiropracteurs sont les seuls thérapeutes non-médecins habilités à pratiquer des manipulations vertébrales en première intention, c’est-à-dire sans avis médical préalable.

Les études de chiropraxie sont exclusivement des études spécifiques de cycle long : temps complet, BAC +5, basées sur une norme internationale et enseignées en France dans une école agréée par le ministère de la santé. En France, 4960 heures de cours sont prévues, soit 300 crédits universitaires ECTS.

Les élèves reçoivent un enseignement général proche de celui des étudiants en médecine, en partie dispensé par des docteurs en médecine, des chiropracteurs, des universitaires et des docteurs en recherche (PhD). La formation intègre également une formation pratique clinique encadrée de 1350 heures incluant 300 consultations complètes et validées en centre de soin interne à l’école. La formation s’accompagne d’un apprentissage sur le terrain grâce à des stages obligatoires en centre hospitalier public ou privé.

1 https://www.anses.fr/fr/content/manque-d%E2%80%99activit%C3%A9-physique-et-exc%C3%A8s-de-s%C3%A9dentarit%C3%A9-une-priorit%C3%A9-de-sant%C3%A9-publique
2 source : Ameli https://www.ameli.fr/medecin/sante-prevention/pathologies/lombalgies/enjeu-sante-publique
3 Avis de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail relatif à l’évaluation des risques liés aux niveaux
d’activité physique et de sédentarité des adultes de 18 à 64 ans, hors femmes enceintes et ménopausées
https://www.anses.fr/fr/system/files/NUT2017SA0064-b.pdf
4 Rev Med Suisse 2010 ; 6 : 1495-8. Les bienfaits de l’activité physique. https://www.revmed.ch/view/543726/4375840/RMS_idPAS_D_ISBN_pu2010-28s_sa05_art05.pdf
5 Guthold R, Stevens GA, Riley LM, Bull FC. Global trends in insufficient physical activity among adolescents: a pooled analysis of 298 population-based surveys with 1·6 million participants. Lancet Child Adolesc Health. 2020;4(1):23-35. doi:10.1016/S2352-4642(19)30323-2
6 Anses. Actualisation Des Repères Du PNNS : Révisions Des Repères Du PNNS : Révisions Des Repères de Consommations Alimentaires – Avis de l’Anses -.; 2016:192 p.
7 Équipe de surveillance et d’épidémiologie nutritionnelle (Esen). Étude de Santé Sur l’environnement, La Biosurveillance, l’activité Physique et La Nutrition (Esteban), 2014-2016. Volet Nutrition. Chapitre Corpulence. 2e Édition. Santé publique France; 2020:1-58. www.santepubliquefrance.fr
8 Physical activity and low back pain: A critical narrative review. Annals of Physical and Rehabilitation Medicine
Volume 66, Issue 2, March 2023, 101650 https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S1877065722000239?via%3Dihub
9
Low back pain (non-specific). Best Practice & Research Clinical Rheumatology
Volume 21, Issue 1, February 2007, Pages 77-91 https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S1521694206001082?via%3Dihub
10 Clinical Study Association between physical activity, sedentary behaviour and the trajectory of low back pain – The Spine Journal 23 (2023)
1037−1044
11 Longitudinal relationships between habitual physical activity and pain tolerance in the general population. Published: May 24, 2023
https://doi.org/10.1371/journal.pone.0285041 https://journals.plos.org/plosone/article?id=10.1371%2Fjournal.pone.0285041
12 Pain-Related Fear, Pain Intensity and Function in Individuals With Chronic Musculoskeletal Pain: A Systematic Review and Meta-Analysis
J Pain. 2019 Dec;20(12):1394-1415. doi: 10.1016/j.jpain.2019.04.009. Epub 2019 May 4. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/31063874/
13 Benefits and harms of spinal manipulative therapy for the treatment of chronic low back pain: systematic review and meta-analysis of randomised
controlled trials. BMJ 2019; 364 doi: https://doi.org/10.1136/bmj.l689 (Published 13 March 2019) https://www.bmj.com/content/364/bmj.l689
14 Manipulation and mobilization for treating chronic low back pain: a systematic review and meta-analysis. Spine J. 2018 May;18(5):866-879.
doi: 10.1016/j.spinee.2018.01.013. Epub 2018 Jan 31. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/29371112/
15 Gitte D Simonsen, and al. Reassuring Patients With Low Back Pain in Primary Care Consultations: Does it Happen, and Does it Matter? A ChiCo
Cohort Study. Clin J Pain. 2021 Aug 1;37(8):598-606. doi: 10.1097
16 A Systematic Review of the Effects of Exercise and Physical Activity on Non-Specific Chronic Low Back Pain
Published online 2016 Apr 25. doi: 10.3390/healthcare4020022 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4934575/
17 The effectiveness of walking versus exercise on pain and function in chronic low back pain: a systematic review and meta-analysis of randomized
trials. 2019 Mar;41(6):622-632. doi: 10.1080/09638288.2017.1410730. Epub 2017 Dec 5. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/29207885/
18 https://www.jospt.org/doi/full/10.2519/jospt.2022.10671
19 Effect of Pilates mat exercise and home exercise programs on pain, functional level, and core muscle thickness in women with chronic
low back pain. J Orthop Sci. 2021 Nov;26(6):979-985. doi: 10.1016/j.jos.2020.10.026. Epub 2020 Dec 29. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33386201/

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