/

SPL Estival : qui sont les responsables du « fiasco financier », les élus ou les salariés ?

13 min de lecture
36

Des budgets sous haute tension tant à la Région qu’au Département. Tension financière mais aussi et surtout tension politique au sein des groupes majoritaires des deux principales collectivités locales. Ça frictionne entre Ericka Bareigts et Huguette Bello. C’est également tendu entre Michel Fontaine, le patron des « LR » et Cyrille Melchior, président du Département. Il ne faut pas se fier aux apparences qui sont souvent trompeuses, comme cette photo ci-dessous J’y reviendrai dans un instant.

Ce tout petit « Ti Kozman » d’aujourd’hui sera avant tout consacré à la grève qui se déroule depuis lundi dernier à la SPL Estival. Une grève illimitée déclenchée à l’appel de l’intersyndicale composée de l’UR 974, de FO, de la CGTR et de la CFTC. Mais des salariés syndiqués CFDT suivent eux aussi le mouvement. Une belle solidarité entre les agents de la SPL où un PSE (Plan de sauvegarde de l’emploi) prévoit des « licenciements » selon les syndicalistes, des « suppressions de postes », selon Patrice Selly, le pdg par intérim de cette SPL Estival.

Vous connaissez la situation financière de ladite SPL. Elle est catastrophique. D’aucuns parleront de «scandale » ou encore de « fiasco financier ». Près de 3 millions d’euros de déficit. Une structure placée en redressement judiciaire par le tribunal mixte de commerce de Saint-Denis. Il va falloir renflouer les caisses non seulement vides mais complètement déficitaires.

SPL Estival : l’Etat prend la main et propose une médiation; Un désaveu pour la direction générale ?

Sur les 125 salariés que compte la SPL Estival, environ 95 ont décidé de débrayer. Depuis lundi dernier, ils ont commencé par planter leur piquet de grève devant le siège social de la société, à la Rivière-des-Roches, là où se trouvent les bureaux de la Mission Locale Est, présidée par Jeannick Atchapa, le maire de Bras-Panon. Le local panonnais de la SPL a été payé durant plusieurs mois sans y être occupé puisque les anciens bureaux se trouvaient à Saint-Benoit jusqu’à l’incendie.

Le local panonnais payé près de 120 000 et qui sont restés vides durant longtemps. Je ne vais pas revenir sur « les dérives financières » de la SPL que certains qualifieront de « malversations », à savoir des chèques sans justificatifs pour plusieurs centaines de milliers d’euros émis par l’ancien Pdg qui, depuis, a été révoqué et remplacé par une directrice générale en la personne de Claude-Anne Cambronne. En tout cas, les 3 millions d’euros de déficit résultent de très grosses lacunes en matière de gestion dans cette SPL Estival financée à 100% avec de l’argent public (95% Cirest, 5% Région). La Cirest étant présidée par Patrice Selly, Pdg de la SPL par intérim et maire de Saint-Benoit.

 

Sous la pression des grévistes, une réunion des maires de la Cirest s’est tenue mercredi soir (15 novembre). Initialement, elle devait se tenir à la mairie de Bras-Panon. Mais au dernier moment, elle a été ramenée à la Cirest. Une réunion tendue où le maire de Saint-André, Joé Bédier, a quitté la salle bien avant la fin des discussions car n’adhérant pas du tout à la proposition de PSE faite par le président Patrice Selly. Lequel Pdg par intérim bénéficie pour l’instant du soutien des autres maires.

Johnny Payet, maire de la Plaine-des-Palmistes était absent. Il se trouve actuellement en métropole. Il était représenté par Sonia Albufy et Joan Doro. Sainte-Rose a été représentée par son 1er adjoint et vice-président de la Cirest Dominique Panambalom. Les autres maires, Patrice Selly (Saint-Benoit), Jeannick Atchapa (Bras-Panon), Sidoleine Papaya (Salazie) et Joé Bédier étaient physiquement présents. Bédier ne « marche » pas avec Selly. Le maire de Saint-André s’est toujours prononcé contre le PSE. « Pas question, dit-il, de toucher aux salariés de la SPL qui ne sont pas responsables de ce fiasco financier ». Bédier et le député Ratenon tiennent l’ancien Pdg Ludovic Alamélou et l’actuel, Patrice Selly, pour responsables de ce «scandale ». Un positionnement qui rejoint celui des grévistes qui ne comprennent pas pourquoi ils devraient « payer pour les élus qui ont conduit la SPL à cette situation financière désastreuse ». D’où leur slogan qu’on a pu souvent entendre sur place : « ki ça la volé ? » ; Réponse des mêmes grévistes : « lé pas nou ! ».

Inutile de dire que depuis le début de ce conflit, Selly en a pris pour son grade : « voleur », « menteur », « Selly démission » et j’en passe. Des slogans qui ont pour effet de mettre de l’huile sur le feu plutôt que de contribuer à l’apaisement, à la sérénité.

Le genre de photo et de slogan provocateurs qui ne sont pas faits pour contribuer à la sérénité des débats et qui politisent cette manifestation sociale. (Crédit photos : YM)

Les grévistes ont même repris à leur compte le slogan si cher au président de la Cirest : « tienbo, nou largue pas ». Personnellement, je ne vais pas rentrer dans des considérations politiques. Patrice Selly pense et il l’a même dit à haute voix, pas plus tard qu’après la réunion des maires de la Cirest, mercredi soir, que certains élus «profitent de cette grève pour régler des comptes politiques en souhaitant la déstabilisation de la gouvernance de la Cirest ». Il n’a nommé personne mais il y a pensé si fort que tout le monde a regardé du côté de Ratenon et de Bédier.

Sans doute n’a-t-il pas tort, mais je vous l’ai dit, moi je ne rentre pas dans ces considérations politiciennes. Je ne vais pas m’attarder sur les velléités municipales bénédictines de Ratenon. Ni sur le souhait – légitime ?- de Bédier de prendre la présidence de la Cirest. Je n’étais pas présent en juillet 2020 lorsqu’ils ont signé à Bras-Panon un papier selon lequel Selly devait passer le relais de la présidence de la Cirest à Bédier en juillet 2023. Ça, c’est leur cari concocté dans l’arrière-cuisine.

A mon humble niveau, je me limite uniquement à l’aspect humain de cette situation qui règne au sein de la SPL Estival. Je constate qu’au terme de la réunion de mercredi soir, les maires de l’Est, à l’exception de Joé Bédier, ont décidé de fixer un CSE (Comité social économique) au 27 novembre pour discuter du PSE. Forcément, une telle décision a eu pour effet immédiat de braquer les grévistes contre les élus. Lesquels élus, toujours à l’exception de Joé Bédier, ont dû être escortés par les gendarmes pour pouvoir sortir de la Cirest et rentrer chez eux. Franchement, c’est pas joli tout ça !

Je me cantonne à l’aspect humain en me disant que ces salariés, ces pères et mères de famille, dont les postes pourraient (je dis bien pourraient car il y a un PSE) être supprimés n’ont rien demandé. Ce ne sont pas eux qui ont mal géré ; Ce ne sont pas eux qui ont creusé le déficit de 3 millions d’euros. Ce ne sont pas eux qui ont signé des chèques pour des dépenses somptuaires. Ce ne sont pas eux (enfin pas tous) qui ont fait la fête avec l’argent public de la SPL Estival.

Ce déficit n’est pas non plus arrivé comme un cheveu sur la soupe. Plusieurs alertes avaient été lancées depuis longtemps par les représentants des salariés, mais les élus ont mis du temps avant de réagir. Et pourquoi seraient-ce ces pères et mères de familles qui devraient aujourd’hui payer les pots cassés par l’ancien Pdg (avec ou sans ?) la complicité des élus toujours en poste ? Je ne fais pas non plus du syndicalisme. Je me pose des questions tout simplement humanistes. Pourquoi vouloir faire payer aux innocents (es) les fautes graves causées par l’ancienne direction générale et le conseil d’administration ? Pourquoi ces administrateurs font-ils comme s’ils ne découvraient que maintenant ce gouffre financier ? Pourquoi la justice tarde-t-elle à réagir sur les plaintes déjà déposées contre X pour détournements de fonds publics ?

D’ici là des têtes innocentes au sein du personnel auraient sans doute le temps d’être coupées ! Pourquoi attendre le 27 novembre, soit douze jours après la réunion de mercredi dernier, pour fixer un CSE alors que des salariés ne savent pas à quelle sauce ils vont être mangés ? Une telle décision ne fait qu’empirer la situation. D’ailleurs, on l’a vu, dès ce jeudi matin, les grévistes, depuis 4 heures du matin, ont bloqué le dépôt de Paniandy à Bras-Panon, empêchant les bus de sortir. Donc, plus aucun bus Estival ne roule sur le territoire Est. Les recettes ne rentrent plus dans une société déjà déficitaire.

Pendant que ces pères et mères de familles dont nombre d’entre eux, d’entre elles ont été embauchés par des élus, des maires, y compris ceux de Saint-Benoit et de Bras-Panon, vont devoir attendre douze jours pour être fixés sur leur sort, des dizaines d’élus vont prendre l’avion à partir de ce vendredi – d’autres l’ont déjà fait depuis hier ou avant-hier – pour aller assister au congrès des maires Porte de Versailles à Paris. Le tout aux frais de la princesse, évidemment ! Un voyage « bat’ caré », l’occasion aussi pour nombre d’entre eux de faire des emplettes de fin d’année quand les pères et mères de famille de la SPL Estival ne savent pas s’ils vont être payés pour passer , comme il se doit, Noël et les fêtes de d’année, avec leurs enfants. Ils ne méritent pas ça ! Ils sont prêts à revoir, à rediscuter de leurs primes, celles qui leur avaient été octroyées par l’ancien Pdg, « mais pas de licenciement s’il vous plaît ! ». C’est leur cri du cœur à Patrice Selly et aux autres maires qui sont avec l’actuel Pdg par intérim de la SPL Estival. C’est ce que les syndicalistes ont dit hier soir, jeudi 16 novembre, au sous-préfet de l’arrondissement Est, Michaël Mathaux, qui les a reçus en présence de la directrice adjointe de la Direction du Travail. En effet, l’Etat a décidé de prendre la main dans ce conflit qui, outre les salariés de la SPL Estival, pénalise également les usagers de la région Est en matière de transport public. L’Etat a va rentrer dans la danse. Il va nommer un médiateur, via la Direction du Travail. Et, à en croire Sarah Lambert (FO) et les autres représentants syndicaux, une réunion est prévue dès ce vendredi 17 novembre (et non le 27 novembre) dans un lieu neutre, sans doute à Saint-Denis. Une médiation entre l’intersyndicale et les administrateurs de la SPL Estival. C’est déjà une demi victoire pour l’intersyndicale qui ne voulait pas « d’un PSE unilatéral décidé par Selly et les maires qui le suivent » (voir photo ci-dessous). Il va sans dire que cette médiation proposée par l’Etat sonne un peu comme un désaveu pour les actuels administrateurs qui se retrouvaient à gérer une situation, à savoir un déficit de 3 millions, pour lequel ils étaient directement ou indirectement au courant depuis longtemps déjà.

« Un élu a été mis en place par des électeurs pour développer sa collectivité, pour bien utiliser l’argent public, pour créer de l’activité, mais pas pour retire manger de la bouche de ses administrés », précise une maman gréviste à la fois inquiète et en colère. Qui ajoute : « vous comprenez maintenant pourquoi les gens ne veulent plus aller voter ? Tous les mêmes ! Beaucoup de promesses pendant la campagne électorale et, une fois au pouvoir, ils se mettent à couper des têtes, notamment celles des plus faibles ».

L’avertissement du Sud à Cyrille Melchior

La droite départementale « grippée ». Certes, il y a une grosse épidémie de grippe qui court actuellement mais serait-ce la cause des absences observées ce mercredi 15 novembre lors de la session plénière du Département. Des conseillers départementaux de Saint-Pierre absents à une session plénière, qui plus est à une plénière consacrée aux orientations budgétaires. Béatrice Sigismeau, absente ! Philippe Potin, absent ! Thérèse Ferde, absente ! Jean-Louis Pajaniaye, absent ! Sans compter Sabrina Tionohoué, la binôme de Serge Hoareau. Toutes et tous des élus.es proches de Michel Fontaine. Sans compter les absents dans les rands du Tampon. Et de Saint-Louis. Adèle Odon, de Saint-Paul, binôme de Cyrille Melchior, était également absente. Idem pour Rémy Lagourgue. Bref, pour les élus de Saint-Pierre, c’est inhabituel. Faut-il y voir un message, un signal fort en provenance du Sud ? Un message destiné à Cyrille Melchior ? Sûrement ! Cf mon Ti Kozman d’il y a trois semaines intitulé « Ce n’est plus le grand amour politique entre Michel Fontaine et Cyrille Melchior ». Depuis les sénatoriales, en fait. Depuis que Cyrille Melchior « a inscrit » le sénateur centriste Stéphane Fouassin au groupe sénatorial macroniste à la demande de Medetom et du gouvernement. Michel Fontaine l’a très mal pris.

Il y a donc encore de l’eau dans le gaz entre le patron local de « LR » et le président du Département, qui a tenté, pas plus tard que le 4 novembre dernier, un rapprochement avec celui qui fut son mentor. C’était lors des rencontres de l’innovation organisées par Pierrick Robert, le président de la CCIR à Saint-Pierre. Mais la proximité physique des deux hommes sur la photo est complètement trompeuse. Ils se disent bonjour, aurevoir, se serrent très rapidement la main, sans plus.

Sur les 50 conseillers départementaux, 28 étaient physiquement présents dont 9 élus de gauche mercredi dernier dans l’hémicycle du palais de la Source à Saint-Denis. 22 absents au total. Certes, certains avaient donné procuration, mais pas ceux de Saint-Pierre. D’après mes informations, le Sud a décidé de se rebeller symboliquement «pour faire comprendre au président Melchior qu’ils ne sont pas acquis de force, qu’ils ne sont pas au garde à vous et qu’ils ne devraient pas non plus être considérés comme des meubles. Melchior devrait respecter les piliers de la fondation de sa majorité départementale qui ne sont pas des obligés. C’est bien beau d’aller se pavaner dans les ministères à Paris ou à l’Elysée en se faisant passer pour l’homme du consensus, celui qui maîtrise la situation politique à la Réunion, mais encore faudrait-il qu’il soit capable de maîtriser sa propre majorité départementale », explique un élu proche du maire de Saint-Pierre. Les mots sont assez durs.

Côté Melchior, on préfère relativiser, en parlant de la grippe qui court pour expliquer toutes ces absences dans les rangs de la majorité départementale. Et on signale qu’André Thien-Ah-Koon, maire du Tampon et conseiller départemental, devrait se rendre prochainement à Paris avec le président du Département pour aller discuter de quelques dossiers avec le gouvernement, parmi lesquels l’aéroport de Pierrefonds.

Les conseillers départementaux de Saint-Pierre seront-ils présents pour l’examen du budget en décembre prochain ? « Tout dépendra du vaccin contre la grippe », plaisante un élu Saint-Pierrois.

Pour rester au Département, je vous l’avais signalé dès le lendemain des sénatoriales dans mon « Ti Kozman » du 29 septembre dernier. La nouvelle a été confirmée par Cyrille Melchior mercredi dernier. Nassimah Dindar, qui a perdu son poste de sénatrice lors du dernier scrutin, va hériter de la délégation « coopération internationale » qui concerne en réalité la coopération régionale. Un petit « graton » de la part de Cyrille Melchior.

L’ambiance n’est pas non plus au beau fixe du côté de la pyramide inversée où, comme vous avez pu le constater, le « bèsement » avait pété au grand jour et au public entre Huguette Bello et Ericka Bareigts. Je me rappelle encore de la petite phrase de la présidente de Région à sa vice-présidente, maire de Saint-Denis : « il faut lever son doigt pour avoir la parole madame. Ici, c’est moi qui donne la parole ». Les débats risquent d’être tout aussi animés le 14 décembre prochain lors de l’examen du budget 2024 de la Région.

Je vous l’avais dit, ce sera un tout « Ti Kozman » cette semaine. Un petit mot sur Sainte-Marie pour vous confirmer, même si vous en avez rien à cirer, que c’est bien l’ancien éditorialiste-bis du JIR, « GGL », « ami » de l’éditorialiste titulaire du même journal, qui a été nommé directeur de cabinet à la mairie de Sainte-Marie. Il aura Gaëtan Adam (ancien vice-président du CCAS de Sainte-Marie) comme collaborateur. Les deux hommes ont été officiellement présentés aux services communaux cette semaine.

Toujours en politique, on me dit que Jean-Jacques Morel (80 voix aux dernières sénatoriales), grâce notamment aux suffrages de certaines communes du Sud, ne devrait pas tarder à prendre sa carte « RN » (Rassemblement National). André Rougé, ancien collaborateur de feu Michel Debré, passé au FN devenu RN, aujourd’hui député européen et délégué RN pour l’Outre-mer, y tient beaucoup. Morel devrait être le représentant du Parti de Le Pen aux prochaines municipales à Saint-Denis où il croisera le fer, entre autres, avec la maire sortante socialiste Ericka Bareigts et le candidat Frédéric Maillot (PLR), l’actuel député. Voilà, ce sera tout pour aujourd’hui.

Ah, j’allais oublier. Les policiers d’Alliance ne sont pas contents vis-à-vis de la justice de leur pays. Lisez le tract ci-dessus ! Les flics, c’est un peu comme les cordonniers, toujours les plus mal chaussés.

Y.M.

([email protected])

 

Yves Mont-Rouge

[email protected]
Téléphone : 0692 85 39 64

36 Commentaires

  1. c pas les salariés de payé .sa c l’abus
    tenir ensemble. Mi prend le bus estivale po aller travail tout les jours. les pas grave Mi prend car jaune. i dérange pas mwin. tenir ensemble camarade largue. ses des mères et pères de familles les concerné la .

  2. Les vrais responsables de la catastrophe de SPL Estival , ce sont les passagers !
    Pas assez de passagers … les gens préfèrent leur voiture pour se déplacer … comme moi !
    Les bus circulent souvent vides … il n’y a qu’un seul passager … le chauffeur qui roule gratuitement !

  3. Depuis le début de cette affaires avec la spl estival qui remonte depuis au moins 2 ans quand Mr Alammelou voulait une voiture avec chauffeur il y avait déjà un os dans le paté. Mais étant un gars de Bras-Panon certains se sont dit  » c’est un gars la cour li peu faire des erreurs » … Beaucoup de ces salariés on signé une pétition pour qu’il reste disant  » il est mieux que son prédécesseur » voilà les mêmes personnes qui payent le prix fort pour avoir soutenu un voleur..
    Ma question est la suivante : pendant ces déjeuner d’affaires ces réunions Mr Alammelou n’était pas seul un voleur agit jamais seul ou est ou sont les complices ?

  4. Faut pas oublier aussi que depuis Alammelou la rentrée nena salariés que t chauffeur la ni chef la double zot salaire nena certains le salaire la triplé pour des poste fictif et sa tout le monde t coné mais garde sa secret navé des risques d’avoir des avertissements des convocations pour licenciement éventuelle pour fait taire sac t coz trop ….

  5. La droite fait du bouche à bouche intensif à Frédéric Maillot = Fontaine lui dit rien, elle est jeuuuuunnne, c’est une passaaaade elle va loublierrrrrr.
    Melchior fait deux sénateurs = Fontaine le defonce le cul.
    Missel mi comprend pas ou

  6. Certains gèrent les collectivités en ignorant les lois! Pire, ils recrutent des incompétents comme administratifs qui causent bien mais n’y connaissent rien aux SPL, communes, communautés d’agglomération! Le nouveau DGS à Saint Benoît n’a pas réussi à un concours (même pas l’écrit) et n’a pas les diplômes requis mais sait tourner la langue pour convaincre son monde. Il faut maîtriser les deniers publics selon des règles et on ne peut pas faire n’importe quoi! Il faut nommer les bonnes personnes aux bons postes et pas des moutons de Panurge qui vous diront oui à tout et qui vous enverront droit en prison.

  7. Mais que fait la justice ? Dans toute cette affaire à aucun moments, on a entendu parler de GARDE à VUE ! A ou allez faire ca ou retrouve à ou direct en prison ! La en toute impunité ces personnes la lé meme pas auditionnés ? convoqués ou autre pour explique à zot ? Selly i fais rire li défend la solidarité entre les maires mais na pu grand monde i suive a li dans les maires ! En attendant que na un peu i paye pour les coupables, ben les élus i sa bat caré congrés des maires trankil ! ah la la la justice de notre pays 2 poids 2 mesures. Aujourd’hui faut croire que l’état i cautionne puisque elle i envoye brigade d’intervention pour escorter ce Band Voleurs !! Soit disant Selly i voulais change toute mais li la pas fait grand chose. Votre bilan Monsieur Selly ? Une SPL créé sans l’unanimité et un licenciement probable de l’ensemble des salariés avec 3 millions de dettes ! Aussi, une intercommunalité dans le rouge avec un excédent budgétaire laissé par l’ancienne majorité dilapidée au profit de l’emploi de o camarade et de ot famille!! Les hommes mentent, pas les chiffres et les faits !!

    • Heureusement que le maire de Saint-André lé là pour contre carrer le plans mafieux de la bande des 5. Au moins Mr Bédier na le courage de porter plainte contre X mais en nommant Selly et Allamelou. Pendant ce temps les 5 lestrévagués i rogarde mouches volées. Mis comprend un peu mieux pourquoi zot la voulu barre la route à Bédier au niveau de la cirest et lex6a SPL estival: c’était pour mieux magouiller. J’espère fortement que cette bande des 5 seront virés en 2026.

  8. nassimah grande dent a grand besoin d’un poste à 6000€ ! madame l’argent vous mènera à terre , ce n’est pas bon d’être aussi gourmande . vous comprenez vos malheurs dans vos vies personnelles, c’est juste dieu qui s’occupe de vous quand l’être humain ne peut rien faire. honte à vous MELCHIOR de lui avoir octroyé ce poste pour faire ses ongles, coiffure, chirurgie plastique, lifting, garde robe. ça ne prospere pas quoiqu’il en soit

  9. nassimah grande dent a grand besoin d’un poste à 6000€ ! madame l’argent vous mènera à terre , ce n’est pas bon d’être aussi gourmande . vous comprenez vos malheurs dans vos vies personnelles, c’est juste dieu qui s’occupe de vous quand l’être humain ne peut rien faire. honte à vous MELCHIOR de lui avoir octroyé ce poste pour faire ses ongles, coiffure, chirurgie plastique, lifting, garde robe. ça ne prospere pas quoiqu’il en soit

  10. Heureusement qu’il y a le maire de Saint-André pour contrer cette bande des 5 mafieux.A part monsieur Bédier, personne n’a osé porter plainte. Au contraire, ils soutiennent les 2 coupables que sont Selly et Allamelou. Pendant que le maire de Saint-André soutienne les grévistes, les 5 lestrévagués cherchent par tout les moyen à imposer un PSE synonyme de suppression de poste. En 2026 nous fout lé 5 mafieux dehors

  11. madame Denizot quand elle se déplacera pour les nombreuses villas de Selly en cours actuellement ? ou sont pris les matériaux?
    madame Denizot la population n’aura plus confiance en la justice si vous ne montrez pas l’exemple une bonne fois pour toute.
    tous arrivent en politique TOUS NUS et s’en vont avec un pactole de quelques millions d’euros. vous trouvez cela normal madame la Proc’?
    les services fiscaux devraient mettre leur nez là dedans, ça pue les détournements dans cette SPL ESTIVAL

  12. Jusqu’à quand on va se comater ces élus de pacotille qui pense qu’à leur confort ? Arrêtez svp pensez à votre peuple !! Après hypocrisie dans toute les fêtes religieuse , vous vous sentez bien l soit vous êtes cons ou soit vous n’avez rien à branler de vos citoyens . Ils doivent rigoler dans leur barbe les envahisseurs pécuniaire . Île a sentations , n’est ce pas?

Laisser un commentaire

Your email address will not be published.

Article précédent

Météo : Alizés modérés à forts avec air humide et instable, s’asséchant le soir.

Article suivant

Ephéméride, journées mondiales et fêtes à souhaiter ce vendredi 17 novembre 2023

Free Dom