« Suicide assisté », « euthanasie » ou « aide à mourir » ? Un projet de loi prévu en mai

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Un projet de loi qui ne risque pas de faire l’unanimité et qui risque surtout de heurter les sensibilités religieuses. Il s’agit du projet de loi qu’Emmanuel Macron a présenté, ce dimanche 10 mars, dans le cadre d’une interview accordée à « Libération » et à « La Croix », deux journaux nationaux. Un projet de loi qui prévoit « une aide à mourir » qui sera présentée en conseil des ministres en avril prochain, puis en première lecture, à l’Assemblée nationale, en mai de cette année. La loi, elle même, devrait être votée l’année prochaine tant les débats s’annoncent animés.

Ce projet de loi tel qu’il a été présenté dans les deux journaux par le Président de la République prévoit que les patients atteints d’une maladie incurable et subissant des souffrances qui ne peuvent plus être soulagées se verront prescrire un produit létal à s’administrer seul ou avec assistance. « Il y a des cas qu’on ne peut pas accepter humaine; C’est une loi de rassemblement, de fraternité. Avec ce texte, on regarde la mort en face », a notamment déclaré Emmanuel lors de cette interview. Un projet de loi qui faisait partie des promesses électorales de celui qui est à l’Elysée depuis 2017.

Cette décision finale devra faire l’objet d’une décision médicale collégiale, et le consentement du patient sera évidemment indispensable. Ce dernier après avoir pris sa décision disposera d’une période de 2 à 3 mois avant de passer définitivement à l’acte. Le malade pour s’administrer le produit létal ou, en cas d’incapacité, faire appel à un tiers : un médecin ou un infirmier qu’il aura désigné.

« Suicide assisté », « euthanasie » ou « aide à mourir ». Emmanuel Macron a opté pour « l’aide à mourir ». Il a expliqué que de nombreuses familles attendent cette loi qui va forcément heurter les sensibilités religieuses. Un texte sera transmis d’ici à une dizaine de jours au Conseil d’Etat.

A noter que, selon les déclarations du Président de la République, les mineurs et patients atteints de maladies psychiatriques ou neurodégénératives , comme Alzheimer, en seront exclus.

Lors de cette interview, Emmanuel Macron a également annoncé que ce projet de loi prévoit parallèlement de renforcer les soins palliatifs. Plus d’un milliard d’euros y seront investis.

Yves Mont-Rouge

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2 Commentaires

  1. bien dit noah, mais il faut voir comment les personnes en fin de vie souffrent et leurs entourages avec , quand la douleur vous ronge les os et le reste même si vous n’arrivez plus à comprendre , tous ce que peut demander une personne en fin de vie c’est qu’elle s’arrête cette vie de souffrance. pourquoi insister, s’acharner avec des médicaments qui finalement ne servent plus à rien. le droit de mourir doit être voté et chaque personne à le droit de choisir l’euthanasie si elle le souhaite, c’est une question personnelle que chaque malade d’après sont état doit prendre la décision qu’elle veut. Cela s’appelle aussi Mourir Dignement dans le respect et le choix de la personne.

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