Les Trophées des Services à la Personne 2023 : Valoriser les métiers essentiels

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L’île de la Réunion s’apprête à accueillir l’événement phare du secteur du service à la personne, les Trophées des Services à la Personne 2023. Cette année, la cérémonie de remise des prix se tiendra le 8 décembre à Saint-Denis, réunissant des acteurs clés de l’industrie, des salariés talentueux, et des partenaires engagés.

Les Trophées du Service à la Personne consistent en une remise de prix annuelle mettant en avant les salariés des entreprises du secteur. L’objectif est de valoriser tant le savoir-faire que le savoir-être, ainsi que les techniques de travail. Les candidats passent des épreuves éliminatoires écrites, suivies d’épreuves pratiques.

Avec plus de 2 millions de professionnels au service des particuliers, qui sont au nombre de 4,5 millions à bénéficier d’accompagnements, le secteur génère un chiffre d’affaires de 17,6 milliards d’euros. En réponse au vieillissement de la population, au maintien d’un taux de naissance, à la démocratisation des mesures économiques pour simplifier le recrutement par des particuliers employeurs, le secteur des services à la personne prévoit de maintenir une forte croissance dans les prochaines années. A La Réunion, plus de 5000 emplois directs ou indirects devraient être créés dans un avenir proche.

En encourageant la croissance et l’innovation dans ce domaine, cet événement contribue à renforcer l’économie locale et à valoriser les métiers du service à la personne. La cérémonie de remise des prix sera l’occasion de mettre en avant les professionnels dévoués qui font une réelle différence dans la vie des individus qu’ils accompagnent.

Chaque année, plus de 50 structures de services à la personne participent, avec des centaines de salariés concourant pour obtenir la reconnaissance méritée de leurs pairs. A La Réunion, Les Trophées SAP sont organisés par le club ESAP de l’Océan Indien, une association de structures indépendantes des Services À la Personne de l’Ile de la Réunion créée en 2019, en partenariat avec la Fédésap et le Conseil Départemental.

L’événement est devenu un catalyseur majeur pour le développement économique et social de l’industrie, favorisant l’innovation et le progrès. L’an dernier, l’événement a réuni 345 personnes et 11 lauréats ont été honorés dans les 3 catégories : Maintien à domicile, Petite enfance, et Services à la vie quotidienne. Un prix spécial a également été décerné à une personne coup de cœur du jury et à un apprenti.

Cette année, la cérémonie de remise des prix aura lieu le 8 décembre au Téat Champ Fleuri de Saint-Denis. Cet événement exceptionnel permettra de mettre en lumière l’excellence dans les métiers du maintien à domicile, de la petite enfance, des services à la vie quotidienne, ainsi que des alternants du secteur. Les candidatures sont ouvertes à toutes les entreprises du service à la personne ayant des salariés dans les domaines de la petite enfance, du maintien à domicile ou des services à la vie quotidienne et adhérant au club Esap.

À propos des Trophées du Service à la Personne : Les Trophées du Service à la Personne sont un événement annuel mettant en compétition les salariés des entreprises du secteur, mettant en avant l’excellence dans les métiers du maintien à domicile, de la petite enfance, des services à la vie quotidienne, ainsi que des alternants du secteur. L’événement favorise le développement économique et social de l’industrie tout en promouvant l’innovation et le progrès.

2 Commentaires

  1. Bonjour
    Il est indéniable que les lauréats des services à la personne méritent d’être célébrés pour leur dévouement et leur travail acharné. Cependant, il est important de souligner les inégalités persistantes dans le domaine du maintien à domicile.

    Un particulier employeur, qui est un mandataire, rémunère généralement mieux son employé que les structures. Par ailleurs, certaines entreprises, malgré leurs capacités financières et le fait qu’elles bénéficient d’au moins 50% de plus que le taux de la PCH, rémunèrent leurs employés 20% de moins qu’un employeur particulier mandataire. Il est important de préciser que cet écart de 20% est un minimum.

    De plus, une structure prestataire peut avoir de nombreuses limitations dans l’exécution de ses tâches et missions, contrairement à ce qu’un employeur particulier peut être amené à demander à son salarié en fonction qui va vraiment refléter les besoins et la réalité de la personne. Et pourtant, nous sommes considérés comme des employés privés. Par conséquent, la prime COVID n’a pas été donnée aux employeurs particuliers pour qu’ils la reversent à leurs salariés. Lorsque j’ai posé la question, on m’a dit que cela n’était pas prévu parce que nous sommes considérés comme privés. Alors que tout ce que nous gagnons pour employer nos salariés, nous ne faisons aucune marge, cela ne sert uniquement qu’à reverser les salaires et à payer les cotisations et charges sociales.

    Il est également important de noter que, bien que nous ne voulions pas mettre tout le monde dans le même panier, la corruption est malheureusement une réalité dans ce secteur. Beaucoup cherchent à faire du profit et du bénéfice, et lorsqu’ils sont punis juridiquement, ils renaissent simplement sous une autre entité. Pendant ce temps, nous devons nous débrouiller avec les plans de compensation du handicap qui ne comprennent pas les majorations. Et nous les majorons alors que les services prestataires de services à la personne, parfois, ne prennent même pas le temps d’appliquer la majoration alors que leurs tarifs sont déjà très inférieurs à un employeur particulier.

    On nous dit souvent que nous avons le choix de vivre en autonomie, mais en réalité, on ne nous donne pas tous les outils pour le faire pleinement et dans d’excellentes conditions. Les salariés et les professionnels devraient avoir le choix entre un employeur particulier et une vie en structure, où le rythme et la qualité des prestations et de l’accompagnement ne sont pas les mêmes.

    Il est temps de plaider pour une égalité tarifaire, afin que tout le monde soit sur un pied d’égalité. Nous devons travailler ensemble pour faire de cette vision une réalité.

    Cordialement,
    Éric Jaurès »

  2. bonjour,
    Il est indéniable que les lauréats des services à la personne méritent d’être célébrés pour leur dévouement et leur travail acharné. Cependant, il est important de souligner les inégalités persistantes dans le domaine du maintien à domicile.

    Un particulier employeur, qui est un mandataire, rémunère généralement mieux son employé que les structures. Par ailleurs, certaines entreprises, malgré leurs capacités financières et le fait qu’elles bénéficient d’au moins 50% de plus que le taux de la PCH, rémunèrent leurs employés 20% de moins qu’un employeur particulier mandataire. Il est important de préciser que cet écart de 20% est un minimum.

    De plus, une structure prestataire peut avoir de nombreuses limitations dans l’exécution de ses tâches et missions, contrairement à ce qu’un employeur particulier peut être amené à demander à son salarié en fonction qui va vraiment refléter les besoins et la réalité de la personne. Et pourtant, nous sommes considérés comme des employés privés. Par conséquent, la prime COVID n’a pas été donnée aux employeurs particuliers pour qu’ils la reversent à leurs salariés. Lorsque j’ai posé la question, on m’a dit que cela n’était pas prévu parce que nous sommes considérés comme privés. Alors que tout ce que nous gagnons pour employer nos salariés, nous ne faisons aucune marge, cela ne sert uniquement qu’à reverser les salaires et à payer les cotisations et charges sociales.

    Il est également important de noter que, bien que nous ne voulions pas mettre tout le monde dans le même panier, la corruption est malheureusement une réalité dans ce secteur. Beaucoup cherchent à faire du profit et du bénéfice, et lorsqu’ils sont punis juridiquement, ils renaissent simplement sous une autre entité. Pendant ce temps, nous devons nous débrouiller avec les plans de compensation du handicap qui ne comprennent pas les majorations. Et nous les majorons alors que les services prestataires de services à la personne, parfois, ne prennent même pas le temps d’appliquer la majoration alors que leurs tarifs sont déjà très inférieurs à un employeur particulier.

    On nous dit souvent que nous avons le choix de vivre en autonomie, mais en réalité, on ne nous donne pas tous les outils pour le faire pleinement et dans d’excellentes conditions. Les salariés et les professionnels devraient avoir le choix entre un employeur particulier et une vie en structure, où le rythme et la qualité des prestations et de l’accompagnement ne sont pas les mêmes.

    Il est temps de plaider pour une égalité tarifaire, afin que tout le monde soit sur un pied d’égalité. Nous devons travailler ensemble pour faire de cette vision une réalité.

    Cordialement,
    Éric Jaurès »

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