Sept chauffeurs VTC toulousains ont obtenu une victoire significative devant le conseil de prud’hommes de Toulouse contre Uber.
Le juge a reconnu l’existence d’un lien de subordination entre Uber et ses chauffeurs, conformément à deux avis antérieurs de la Cour de cassation.
Les contrats des chauffeurs ont été requalifiés en CDI, et Uber a été condamné à verser près de 100 000 euros de salaires et dommages et intérêts, couvrant les congés payés, les indemnités kilométriques et les indemnités légales de licenciement.
Cette décision marque un tournant dans le combat des chauffeurs VTC contre Uber, rejoignant ainsi Nantes et Lyon comme l’un des premiers conseils de prud’hommes français à statuer en faveur des chauffeurs VTC dans des litiges similaires. D’autres procédures similaires sont toujours en cours dans différentes villes de France.