Urgence agricole à La Réunion : Le PLR demande la reconnaissance de l’état de calamité après le passage du cyclone Belal

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Suite au passage du cyclone Belal le 15 janvier 2024, La Réunion fait face à des conséquences dramatiques, notamment dans le secteur agricole. Si le gouvernement a rapidement décrété l’état de catastrophe naturelle, le Parti Les Réunionnais (PLR) souligne les pertes considérables estimées à plus de 33 millions d’euros. Alors que l’île est internationalement reconnue pour son excellence agricole, le PLR déplore le manque d’accompagnement concret pour les acteurs de la filière après cette catastrophe. Dans cette optique, le PLR lance un appel pressant à la reconnaissance de l’état de calamité agricole.

Cyclone Belal : l’État doit reconnaître d’urgence l’état de calamité agricole à La Réunion

Le 15 janvier 2024, le cyclone Belal est passé sur notre île, engendrant des dégâts importants avec des conséquences dramatiques pour les familles, les entreprises et les agriculteurs. Le PLR salue la décision rapide du gouvernement d’avoir décrété l’état de catastrophe naturelle sur notre territoire.

Pour autant, 10 jours après ce drame, les conséquences en matière agricole se font ressentir. Partout sur notre île, les pertes sont considérables et la chambre d’agriculture évalue à plus de 33 millions d’euros le montant de ces pertes.

La Réunion est reconnue internationalement pour ses produits d’exception agricole, pour son sucre qui est la première source d’exportation de notre territoire, pour son centre eRcane, centre de recherches spécialisé dans la canne parmi les plus pointus de la planète, mais aussi pour le CIRAD, plus grand centre de recherche
européen dans le domaine de la protection des plantes. Si d’une part notre île est montrée en exemple pour son talent et ses innovations, d’autre part, l’accompagnement concret des acteurs de sa filière agricole lors d’épisodes tels que le cyclone Belal n’est pas au rendez-vous.

Le PLR demande, en plus de l’état de catastrophe naturelle, la reconnaissance de l’état de calamité agricole. En effet, de nombreuses familles dépendent intégralement des revenus de leur exploitation et sont en grande situation de précarité. Selon une étude de l’INSEE, La Réunion est le département de France avec le niveau de vie médian des ménages agricoles le plus faible.

Déjà, suite à la campagne sucrière, la CGPER avait demandé à l’État un versement anticipé de l’aide à l’hectare et du solde de l’aide à la production. À ce jour, aucune réponse de la part du gouvernement, ni de la préfecture, n’a été apportée.

Les délais sont trop longs pour des familles aux revenus modestes.

Si le ras-le-bol du monde agricole s’exprime à différentes échelles et dans différents pays, c’est bien car il demande à pouvoir vivre dignement de son travail.

La reconnaissance de l’état de calamité agricole serait également une mesure de justice sociale pour compenser la hausse des prix qui, déjà, se répercute sur l’ensemble des familles réunionnaises.

Le PLR invite le gouvernement à prendre ses responsabilités en joignant la parole aux actes. Nous ne pouvons sans cesse appeler de nos vœux à développer l’autonomie alimentaire sur notre territoire et laisser les acteurs de la filière en situation de détresse après la survenue d’un épisode météorologique aussi dévastateur.

Le PLR rappelle son attachement à la défense de la filière agricole de notre territoire et se tiendra toujours aux côtés des éleveurs et des planteurs pour défendre leur profession et leur droit à une juste rémunération.

POUR LA RÉUNION

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