Tout a commencé en mars dernier lorsqu’un homme de 30 ans a posté un message sur le site de la Société pour la prévention de la cruauté envers les animaux. Il a alors affirmé avoir des preuves que sa petite amie de 27 ans avait eu des relations sexuelles avec leur chien, un malinois belge nommé Flic. Il a présenté des images accablantes de l’acte sur une vidéo qu’il prétendait avoir obtenue à sa sortie de prison.

La vidéo montrait la jeune femme en train de pratiquer le sexe oral sur l’animal pendant sept secondes. La SPA a immédiatement prévenu le commissariat de Castres qui s’est rapidement rendu au domicile de la femme. Cependant, à son arrivée, elle a donné une version complètement différente des événements, affirmant qu’elle l’avait fait à la demande de son partenaire pendant sa détention. Ils étaient en couple depuis quatre ans. L’homme avait dénoncé sa compagne, toxicomane et aux prises avec des problèmes de santé mentale, car elle l’avait trompé avec leur voisin. Il avait également envoyé une autre vidéo zoophile à son amant et un faux résultat de test VIH de la jeune femme.

Le tribunal a finalement acquitté l’homme de complicité faute de preuves mais l’a condamné à un an de prison pour autres charges. La jeune femme a écopé d’une peine de six mois de prison assortie d’une période probatoire de deux ans, d’une thérapie obligatoire et d’un cours de sensibilisation à la maltraitance des animaux. Il lui était également interdit de contacter son partenaire et de posséder un animal de compagnie.