Jeudi, le Préfet de Mayotte s’est adressé au public à Longoni, localité située dans la commune septentrionale de Koungou où la destruction d’habitats insalubres a pu commencer après l’interruption des évacuations en début de semaine par le tribunal de Mamoudzou.
« Cette opération va permettre la poursuite du chantier du futur Lycée des métiers du bâtiment, projet structurant pour l’avenir de Mayotte porté par le Rectorat », indique le préfet de La Réunion dans un communiqué. « La démolition d’habitats insalubres est un outil pour le développement de Mayotte qui permet de reloger des familles dans un habitat digne et de créer des équipements collectifs comme le lycée en cours de construction sur ce site. »
Ce petit bidonville, soumis à un ordre de démolition depuis décembre, abritait une dizaine de familles mais était vide de résidents permanents, selon Thierry Suquet. Ces derniers mois, nous avons proposé diverses solutions d’hébergement pour les personnes qui font fréquemment des allers-retours« , a-t-il déclaré. Interrogé sur les maigres résultats de l’initiative, marquée par le déploiement de 1 800 policiers et gendarmes pendant une dizaine de jours, le préfet a défendu une accélération décisive des actions de longues haleines, qui ont commencé avant et se poursuivront après le départ des renforts.
En effet, les autorités ont défendu le recours à la force contre la délinquance, les bidonvilles et l’immigration clandestine à Mayotte dans le cadre de l’opération Wuambushu. Cette opération a été contestée par des groupes d’opposition et des défenseurs des droits de l’homme à Paris, mais elle a reçu le soutien d’une manifestation sur l’île de l’océan Indien.
Le préfet, Thierry Suquet, a déclaré à la presse que la sécurité les opérations se poursuivent à Mayotte, notamment dans les quartiers où vivent des bandes de délinquants. Cette déclaration est intervenue après une nuit de violences urbaines à Doujani, dans la commune de Mamoudzou. Selon le ministère de l’Intérieur, deux individus ont été interpellés et neuf policiers ont été blessés par les forces de l’ordre.
Respect des droits
L’opération est étroitement surveillée par les militants des droits de l’homme. Ce mercredi, Claire Hédon, la Défenseuse des droits, a souligné son engagement indéfectible en faveur du respect des droits fondamentaux à Mayotte. Elle a annoncé le déploiement d’experts juridiques dans la région pour veiller à ce que ces droits soient respectés sans exception.
Plusieurs associations ont lancé des recours en justice contre les opérations de démolition, c’est-à-dire la destruction de baraques en tôle. Le tribunal de Mamoudzou a prononcé un arrêt temporaire de l’expulsion du bidonville de Talu à Koungou (nord-est) en début de semaine.
Lutte contre l’habitat insalubre à Talus 2
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Rendez Mayotte aux Majorais, et les Comoriens aux Comores.
Quand certains ne veulent pas s’adapter, et vivre dans la paix, la légalité, et la tranquilité, ils faut les ramener dans le droit chemin, vers leur Île d’origine.
A laisser faire ainsi, dans 10 ans, il n’y aura plus un seul Mahorais à Mayotte, et la Grande Comore aura définitivement récupéré cette Île !
Ma vécu à Mayotte 10ans. Ma jamais était aussi bien accueillie que sa de la vie. Et pourtant la déjà voyager partout( Amérique, Espagne……….) Les mahorais sont d’une gentillesse. Toujours inviter à manger chez les mahorais. Très bon souvenir. Mayotte mérite de vivre en paix.
Ma vécu à Mayotte 10ans. Ma jamais était aussi bien accueillie que sa de la vie. Et pourtant la déjà voyager partout( Amérique, Espagne……….) Les mahorais sont d’une gentillesse. Toujours inviter à manger chez les mahorais. Très bon souvenir. Mayotte mérite de vivre en paix.