Karine Nabenesa ainsi que Céline Sitouze n’ont pas manqué de rappeler « les efforts consentis par la Région » pour faciliter l’apprentissage des jeunes. Elles sont conscientes que « beaucoup reste à faire » dans ce domaine pour éviter les décrochages scolaires.
10 000 places de formation professionnelle achetées par la Région
Mais dans le même temps, elles pointent du doigt les faiblesses de l’Etat en termes de moyens qui sont mis en place. Le décrochage scolaire est un problème qui tient à cœur la présidente de Région. « L’éducation est le coeur battant de la République, la mère des priorités. Nous en avons fait l’axe prioritaire de notre projet de mandature au sein de la collectivité régionale. Dans notre région où le taux de chômage est deux fois et demi supérieur à celui de l’hexagone et où 36% de la population vit en dessous du seuil de la pauvreté, assurer à chaque jeune un égal accès au savoir et une égalité des chances de réussite doit être une priorité des politiques publiques. Assurer l’égalité des chances c’est d’abord et avant tout lutter contre le décrochage scolaire qui touche particulièrement les milieux les plus pauvres, les plus déshérités. À La Réunion, 44 000 jeunes de 15 à 29 ans ne sont ni en emploi, ni en étude, ni en formation. Ce que l’on appelle tristement les « invisibles » représentent 26% de cette classe d’âge. Ce chiffre est en lien avec les sorties précoces du système scolaire, alors qu’un jeune sur quatre de 20 à 24 ans est sorti du système scolaire sans aucun diplôme. La Réunion est particulièrement confrontée à ce fléau du décrochage scolaire qui concerne plus de 3 000 élèves par an. C’est à ce titre que nous devons aujourd’hui intensifier la lutte contre le décrochage scolaire. Pour cela, nous devons impérativement mieux maîtriser les différents ressorts de décrochage scolaire, les différentes causes qui font que notre territoire soit particulièrement touché. »
Toutes et tous ont par ailleurs fait remarquer que « les entreprises devraient également prendre leur part dans cette bataille contre le décrochage scolaire » car nombre de jeunes Réunionnais (environ 800 chaque année) restent sur le carreau faute de trouver un stage en alternance dans une entreprise pour poursuivre leur formation.
Les interlocuteurs tant locaux qu’européens ont également insisté sur « le rôle primordial des parents » dans cette lutte contre le décrochage qui commence dès le collège quand ce n’est pas carrément dès l’école primaire car au-delà de la dimension éducative, il faut aussi prendre en compte la dimension sociale et celle économique de ce fléau, surtout dans une île où 36% de la population vit encore en dessous du seuil de la pauvreté. Huguette Bello a annoncé que la Région va financièrement aider les élèves en lycées professionnels pour l’achat de leur tenue en atelier.
totoche il faut une commission européenne pour lutter contre le décrochage scolaire ici… nos élus depuis des lustres n’ont rien fait pour que la Réunion se développe. on est le département ultra marin le plus arriéré. quand on regarde des reportages tout le monde parle un français correct même au fin fond de la forêt et n’importe quel ethie du plus jeune au plus vieux…. Ici marmaille bachelier l’est incapable d’aligne deux mots correctement ni en français ni en créole. y cause n’importe comment alors comment voulez vous qu’ils réussissent. et nous avons des élus qui donnent l’exemple en parlant ni français ni créole mais en langage de voyou et n’en parlons pas de certains artistes…. après on se demande pourquoi les antillais percent mieux que nous et dans tous les domaines