Ce samedi 11 novembre, des affrontements violents ont éclaté à Madagascar entre les forces de l’ordre et les partisans du collectif des candidats. Pas moins de dix personnes arrêtées.
Madagascar : un candidat à l’élection présidentielle arrêté par les forces de l’ordre
Jean Jacques Ratsisetison, un candidat à l’élection présidentielle, a été arrêté par les forces de l’ordre ce lundi après-midi sur la place du 13 mai, à Analakely, dans la capitale de Madagascar. Il fait partie du collectif des candidats qui s’opposent à la candidature du président sortant, Andry Rajoelina, lors de l’élection présidentielle du 16 novembre prodhain. La double nationalité, française et malgache d’Andry Rajoelina et le manque d’impartialité des institutions et instances chargées de juger et d’organiser les élections dans le pays, en sont en cause.
Samedi, le collectif des candidats a tenté de se rendre sur l’avenue de l’Indépendance à Analakely dans l’espoir de renverser le pouvoir en place par le biais d’une manifestation populaire. Cependant, cette manifestation a été réprimée à l’aide de gaz lacrymogènes. Des affrontements ont eu lieu entre les forces de l’ordre qui protègent le régime en place et les manifestants. En conséquence, 14 personnes, dont 3 militaires, ont été blessées et 11 autres manifestants ont été arrêtés. Ils devraient comparaître devant le juge ce lundi.
Ce même lundi, le collectif des candidats envisageait de se rendre sur la place du 13 mai à Analakely, mais les forces de l’ordre ont quadrillé les lieux très tôt, empêchant toute circulation sur place. Cependant, les candidats Marc Ravalomanana et Jean Jacques Ratsisetison auraient réussi à pénétrer sur les lieux. Jean Jacques Ratsisetison aurait été surpris en train de négocier avec des « gros bras », des mercenaires qu’il envisagerait de payer, afin de renforcer le mouvement du collectif.