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CCIR : 11 parlementaires à l’écoute des inquiétudes des chefs d’entreprises

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Cela se passera ce vendredi matin, 22 mars, au siège de la Chambre de commerce et d’industrie de la Réunion (CCIR) à Saint-Denis à partir de 10h30. Yves Mont-Rouge évoque le sujet dans son « Ti Kozman » d’aujourd’hui.

« Venons-en à présent la situation des entreprises réunionnaises. Nombre d’entre elles sont en difficultés plus ou moins grandes. 11 000, c’est le chiffre avancé par la Chambre de commerce et d’industrie de la Réunion, présidée par Pierrick Robert. Lequel a pris l’initiative d’inviter, ce vendredi matin, 22 mars, à la CCIR, à Saint-Denis, les 11 parlementaires de la Réunion (7 députés et 4 sénateurs) à venir écouter les inquiétudes, les angoisses des chefs d’entreprises que représentent les élus des chambres consulaires, à savoir la CCIR, la Chambre des métiers et de l’artisanat présidée par Bernard Picardo et la Chambre d’agriculture, présidée par Frédéric Vienne.

Les élus de ces trois chambres seront présents soumettre leurs préoccupations aux parlementaires, qui sont les relais du local vers le national. Cette initiative avait été, au départ, déclenchée l’année dernière par le député Ratenon, suite à une série d’entretiens qu’il avait eus avec les présidents des trois chambres. Cette rencontre devait être organisée fin de l’année dernière, avant d’être tout compte fait reportée à cette année et reprise par la CCIR.

L’objectif d’une telle réunion est, à travers les députés et sénateurs, d’interpeller le gouvernement mais également les autres élus locaux, notamment Huguette Bello, la présidente de Région et Cyrille Melchior, le président du Département.

« Bien entendu que les élus doivent se battre pour le maintien de la compagnie aérienne qui connaît de grosses difficultés financières. Une compagnie qui emploie 800 personnes et plus, si on compte les emplois indirects. Mais il faut savoir qu’à la Réunion, 11 000 entreprises, toutes tailles confondues, connaissent des difficultés », précise un chef d’entreprise.

« Au moins 11 000 emplois, au bas mot, sont en jeu »

Qui poursuit : « Nous, chefs d’entreprises en difficultés, nous constatons que malgré les 6 millions d’euros de dettes d’Air Austral, l’Etat a accepté de ne pas assigner la compagnie aérienne au titre du passif public qui a été constitué. L’Etat a mis beaucoup d’argent dans Air Austral. Idem pour les collectivités locales, comme la Région et le Département. Malgré tout, il n’y a aucune sanction. Et c’est tant mieux pour Air Austral !

En revanche, quand nous chefs d’entreprises demandons un étalement de nos dettes minimes qui n’excèdent même pas le million, voire même parfois quelques dizaines de milliers d’euros, quand nous demandons un moratoire pour nos dettes sociales et fiscales et toutes autres charges, l’Etat nous envoie complètement paître. Pas là avec nous. Il y a incontestablement deux poids, deux mesures.

C’est cela que nous voulons que nos parlementaires comprennent. Nou lé pas plus, nou lé pas moins qu’Air Austral. Les 11 000 entreprises représentent au bas mot au moins 11 000 emplois, sans compter les emplois indirects. Nos principales collectivités ont tendance à aider plus facilement les grosses entreprises que les moyennes ou petites. On aurait aimé nous aussi que nos élus puissent se donner la main, parler d’une même voix et monter au créneau pour défendre les chefs d’entreprises, les artisans, les agriculteurs, comme l’ont fait récemment Huguette Bello et les autres pour Air Austral, le CHU ou l’octroi de mer ».

Yves Mont-Rouge

[email protected]
Téléphone : 0692 85 39 64

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