Gros « bèsement » en vue au sein du Rassemblement National 974

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Avant de vous causer politique, parlons des élections mais professionnelles celles-là pour vous dire que la section syndicale du SAFPTR a fait des mécontentes du côté de Saint-Benoit. Cinq dames, employées communales à l’école primaire de Beaufonds qui, à leur insu, ont vu leur nom inscrit sur une liste en vue des élections professionnelles du 8 décembre prochain. Pas contentes de se retrouver candidates, malgré elles, sur la liste du SAFPTR (syndicat présidé localement par Jean-Pierre Lallemant), les dames en colère, ont écrit dans la foulée au maire Patrice Selly afin de dénoncer cette «malhonnêteté intellectuelle » de la part des « meneurs » de ce syndicat, à savoir Gérald H. et Daniel P., avec la complicité de leur mentor Daniel R. Dans leur courrier (j’ai une copie en ma possession), elles demandent au maire de Saint-Benoit de retirer leur nom et annoncent qu’elles vont déposer plainte pour « abus de confiance, faux et usage de faux ». Comme quoi, il ne faut pas mêler politique et syndicalisme. On fait du syndicalisme pour défendre les travailleurs et non pas pour régler des comptes politiques avec des élus (maires et autres…). Daniel R. aurait laissé entendre que l’objectif de son syndicat serait de « totocher le maire ».

Le ministre Macroniste de la Santé chaleureusement reçu à la Région par la présidente Mélenchoniste Huguette Bello. (Crédit photo : service Com’ Région)

Un mot de santé pour vous rappeler que le ministre éponyme François Braun est passé. Que nos élus et directeurs d’hôpital public lui ont montré, comme d’habitude, tout ce qui fonctionne bien. Ils lui ont expliqué que « les hôpitaux de la Réunion n’avaient pas à rougir par rapport à ceux de métropole ». Certes, il est tout à fait normal de saluer, de valoriser le travail qui est mené par toutes les équipes concernées dans les établissements de santé. Mais il ne faut pas non plus repousser la poussière sous le tapis quand passe le ministre. Demandez aux infirmiers (ères), aides soignants (es), médecins, personnels de santé en général, si tout va vraiment bien. Demandez leur s’il ne manque pas des effectifs ; Demandez leur s’ils disposent réellement de tout le matériel nécessaire pour prendre correctement en charge les malades ; Demandez leur s’ils ne sont pas débordés dans les services ; Demandez leur si tous les malades peuvent se faire opérer à la date souhaitée ou si les interventions chirurgicales ne sont pas souvent reportées à un ou deux mois, voire plus faute de disponibilité au bloc opératoire.

Bizarre que le ministre ne leur ai pas demandé tout ça ! Si tout allait vraiment pour le mieux dans le meilleur des mondes, comment expliquer alors qu’il faille attendre plusieurs heures avant d’être pris en charge aux urgences où les personnels ne savent plus où donner de la tête ? Comment expliquer qu’il faille dans un département français, en 2022,  patienter des mois entiers avant d’obtenir un rendez-vous avec un spécialiste (jusqu’à 5 mois parfois chez l’ophtalmo, le cardiologue ou le neurologue) ? Avouez qu’à ce rythme là, on a le temps de mourir au moins 3 fois. Si tout allait bien, comment expliquer qu’il n’y a quasiment plus de médecins dans certaines villes des hauts de l’île ? Comment expliquer qu’il est presqu’impossible de trouver un médecin disponible pour délivrer un certificat de décès durant le week-end ? Aux dernières nouvelles, ce problème serait en passe. Ce problème concernant la délivrance des certificats médicaux, rappelons-le, avait été mis sur la table il y a quelques temps déjà par le conseiller départemental et élu de Sainte-Suzanne René Sotaca et une de ses collègues du conseil municipal Sarah Assam, infirmière libérale de profession. D’autres élus à l’instar du député Ratenon ont embrayé par la suite. Et la demande publique en a été faite tout récemment par le président Melchior au ministre François Braun. La solution préconisant la délivrance des certificats de décès par des infirmiers est actuellement à l’étude. Il semble que le ministre de la santé a entendu le cri d’alarme du président du Département. Croisons les doigts !

La justice, qui a longtemps fermé les yeux, se réveille quand Didier Robert n’est plus au pouvoir

Avant d’arriver à la politique politicienne, je voulais également m’arrêter un instant sur tous ces rassemblements sur les grandes thématiques et de m’interroger sur leur efficacité, sur leur efficience. Ce fut un temps on disait « les Assises », « les livres blancs… », « les séminaires »… Maintenant, on dit « les conventions », « les territoriales de… ». Des grands-messes qui réunissent nombre d’élus, le préfet, la rectrice. Bref, tout ce que la Réunion peut compter de hauts fonctionnaires. Faudrait voir, après, dans les faits, que ce que bien rapporter concrètement à la population toutes ces manifestations de salon qui se déroulent à l’abri du soleil dans des amphi ou autres salles feutrées. Et pendant que toutes ces têtes (bien) pensantes planchent sur les grandes thématiques que sont la lutte contre la misère, contre la pauvreté, contre ceci, contre cela, certaines communes n’ont plus assez d’eau pour alimenter les robinets de leurs administrés qui, en dépit d’un pouvoir d’achat en berne, sont contraints d’aller s’alimenter dans les grandes surfaces contre monnaie sonnante et trébuchantes, tant les coupures d’eau deviennent de plus en plus fréquentes. Comme quoi, nos élus et hauts fonctionnaires en costume-cravate auront beau cogiter autant qu’ils voudront, c’est bien dame nature qui fixe les règles. Pas de pluie, pas d’eau !

A propos de hauts fonctionnaires, c’est marrant de les voir se tirer dans les pattes. Je veux parler des magistrats de la Chambre régionale des comptes (CRC) de la Réunion qui ont décidé de cibler l’ancien payeur régional Ahmed Abdallah. Lequel a comparu devant eux pour n’avoir manifestement pas bien fait son travail de contrôle sur les dépenses publiques au sein de la Région du temps de Didier Robert. Et l’on reparle de cabinet pléthorique de l’ancien président, de 17 embauches de proches de Didier Robert au sein du cabinet, au sein de la direction de la Com’, ou en tant que conseillers techniques. L’on reparle également des indemnités logement de fonction qu’aurait indûment perçues l’ancien président de Région. Pour résumer, le procureur financier et le magistrat rapporteur de la CRC considèrent que le payeur régional (frère de l’ancien DGS de la Région) a fermé les yeux sur toutes ces dépenses et qu’il aurait dû faire preuve de rigueur. Du coup, ils lui demandent de rembourser 2,1 millions d’euros ! Ce dernier s’est défendu, comme j’ai pu le lire dans le JIR. Et je dirai même qu’il s’est bien défendu en rappelant les textes de loi et, surtout, en insistant sur le fait que tout, les embauches notamment, avait été validées par le contrôle de la légalité de la préfecture. Dans ces conditions, il faudrait également demander au responsable du service de contrôle de la légalité de la préfecture, ou à son supérieur hiérarchique, à savoir les anciens préfets (Amaury de Saint-Quentin et Jacques Billant) de rembourser. C’est logique, non !

Didier Robert et l’ancien dir-cab de l’Elysée

En fait, ce qui me fait marrer, c’est de voir le JIR en faire ses choux gras de cette affaire. Et de voir aussi les magistrats de la CRC s’agiter, alors qu’à l’époque, plus d’une fois, dans mes éditos du lundi (c’était le lundi auparavant), je n’ai cessé d’attirer l’attention de l’opinion publique sur ce cabinet de Région qui me semblait vraiment pléthorique, sur l’embauche de tout un tacon de conseillers techniques dont certains géraient parallèlement des sociétés privées, (des écoles de danse par exemple), d’autres étaient parlementaires à la retraite, ou profs d’université. Le citoyen lamda trouvait tout cela vraiment bizarre alors que pour  les autorités, les préfets, le procureur de la République (Eric Tufféry), les magistrats de la Chambre régionale des comptes et  le JIR, qui était à ce moment là abondamment subventionné en millions d’euros par Didier Robert – avec sans doute l’aval de l’ancien payeur régional – c’était « z’oreille cochon dan’ marmite pois »  (ni vu, ni entendu, ni connu).

Moi je dénonçais, puis me suis retrouvé par quatre fois devant le tribunal correctionnel pour soit-disant « diffamation ».  On voulait me faire fermer mon clapet, tout simplement. En ces temps, rappelons que le JIR, journal « ami » de Didier Robert, qui regardait la majorité régionale, le staff administratif (DGS et payeur régional y compris) avec des yeux de Chimène, me torpillait systématiquement en me faisant passer pour le vilain petit canard. Il faut dire qu’à cette époque, l’ancien président de Région était souvent reçu à l’Elysée par le préfet-directeur de cabinet de Macron et qu’il tapait presque la bise à Darmanin et à Lecornu . Vous pensez bien que, dans un tel contexte, ou dans une telle ambiance, l’ancien procureur, les anciens préfets et les magistrats de la CRC ne pouvaient (et surtout ne devaient) rien voir. Circulez, y’a rien à signaler ! Et aujourd’hui, après la défaite de Didier Robert aux régionales en 2021, après que le JIR soit entré en guerre contre l’ancien président de Région pour des raisons que la raison ignore (demandez les raison à l’imprimeur Alfred Chane Pane), les magistrats de la CRC semblent avoir subitement retrouvé la vue. Concernant Ahmed Abdallah, fonctionnaire à la Direction régionale des finances, ils feront connaître leur verdict le 13 décembre prochain. A quand le procès du responsable du service du contrôle de la légalité de la préfecture pour avoir valider toutes ces embauches gros doigt au cabinet pléthorique de l’ancien président de Région ?

Encore un petit mot de justice pour rappeler qu’Alexis Kohler, secrétaire général de l’Elysée a été mis en examen, en septembre dernier, pour prise illégale d’intérêts et témoin assisté pour trafic d’influence passif dans l’affaire MSC. Une information révélée par l’AFP mardi dernier que j’ai découverte sur le Figaro en ligne. Il est soupçonné d’avoir participé voire même d’avoir « orienté » certaines décisions prises en faveur d’un armateur qui fait partie de sa famille « au 5ème degré », paraît-il. L’Elysée n’a pas souhaité commenté. Je profite d’ailleurs de l’occasion pour demander à notre justice péi, où en est-on de l’affaire de l’attribution des marchés de la NRL (Nouvelle Route du Littoral) qui impliquait les grandes multinationales françaises ? Je pose toujours la question…

Johnny Payet futur grand patron du RN local ?

J’en arrive maintenant à la politique. Pour vous rappeler que les adhérents « LR » seront appelés aux urnes ce week-end (3 et 4 décembre) puis les 10 et 11 décembre afin d’élire leur nouveau président. Bertrand Lenclume, référent local de Bruno Retailleau m’a fait savoir que deux bureaux de vote seront à la disposition des électrices et des électeurs : un à Saint-Denis (hôtel Dina Morgabine) et un autre à Saint-Pierre (66, rue Victor Le Vigoureux). Ils seront ouverts de 9 heures à 18 heures. Les adhérents devront choisir entre le sénateur Bruno Retailleau (président du groupe LR au Sénat), Aurélien Pradié, député de Vendée et Eric Ciotti, député des Alpes-Maritimes. A la Réunion, ce sont un peu moins de 700 adhérents « LR » qui devraient voter. Que le meilleur gagne ! En sachant que c’est pas ça qui va changer la vie des Français de l’hexagone ni ceux de la Réunion ! Ce qui explique peut-être le silence de Michel Fontaine, qui n’a pas vraiment envie de dire du mal d’Emmanuel Macron.  On remarquera, cela dit, qu’à « LR », le président est élu démocratiquement.

Apparemment, ce ne serait pas le cas au sein du RN/974, comprenez le Rassemblement National à la Réunion où Johnny Payet, maire de la Plaine-des-Palmistes, a déjà adressé un mot aux militants pour leur faire savoir qu’il sera très prochainement nommé patron du RN/974 par Jordan Bardella, lui même, pourtant élu, selon les règles de l’art, le 5 novembre dernier à la tête du Rassemblement National.

Johnny Payet, maire de la Plaine-des-Palmistes, futur grand patron du RN local ? (Crédit photo : Y.M)

Johnny Payet, patron du Rassemblement local ? Une décision qui, manifestement, fait grincer des dents au sein de la base. «Le maire de la Plaine-des-Palmistes a voté en faveur de Jean-Hugues Ratenon (NUPES/LFI) aux législatives ; Au 1er tour de ces mêmes législatives, toujours dans la 5ème circonscription, il a soutenu Stéphane Fouassin, candidat centriste/Objectif Réunion proche de Didier Robert, ancien président de Région ; Johnny Payet, c’est celui qui, élu sur la liste de l’opposition régionale, vote aujourd’hui le budget d’Huguette Bello, la grande pote de Mélenchon. Et c’est lui que Bardella et André Rougé vont nommer patron du RN/974 ! C’est du n’importe quoi », expliquent des militants qui préparent la riposte. « Johnny Payet, qui était soit disant porte-parole du RN et Joseph Rivière, le délégué départemental, n’ont participé à aucun des meetings aux dernières législatives. Ils devaient coacher les candidates et candidats, ils ne l’ont jamais fait. Or, les candidats et candidates engagé/es s’en sont quand même bien sortis. Il serait malsain aujourd’hui de voir Payet endosser le costume du patron et Rivière celui du futur eurodéputé. Lors d’une réunion qui avait eu lieu juste après les législatives, nous avons fait connaître notre opposition à un tel schéma qui ne correspond pas à l’aspiration de la majorité des militants. André Rougé, ancien attaché parlementaire de feu Michel Debré, aujourd’hui député européen RN et référent du parti pour les outre-mers, nous avait répondu : si vous n’êtes pas d’accord, vous prenez la porte. Johnny Payet est le seul maire que nous avons à la Réunion », nous avait-il dit ».

L’eurodéputé RN, André Rougé, ancien attaché parlementaire de feu Michel Debré, devrait arriver dans notre île mardi prochain afin de préparer le séjour de son président Jordan Bardella et, si possible, calmer les tensions au sein du RN local.

Les militants ne veulent pas d’un « patron RN/maire qui sera obligé de faire le dos rond un coup à Cyrille Melchior, président du Département ; Une autre fois à Huguette Bello, présidente de la Région parce qu’il aura besoin d’argent pour sa commune qui se trouve en alerte financière. Bardella et Rougé doivent savoir que Payet et Rivière ne sont pas pour grand-chose dans la victoire de Marine Le Pen à la Réunion au deuxième de la dernière présidentielle. Les gens ont surtout voté contre Macron… ».

Jordan Bardella, le jeune président (27 ans) du RN. Ici en compagnie de Marine Le Pen.

Si le jeune président Jordan Bardella (27 ans) et le référent Outre-mer André Rougé maintiennent leur voyage à la Réunion, comme prévu la semaine prochaine, on peut d’ores et déjà dire que leur séjour ne sera pas de tout repos, en interne, concernant la restructuration du RN/974. Ils auront du pain sur la planche. A suivre !

Maurice Gironcel, un communiste « Macron-compatible » ?

Politique encore, mais au PCR cette fois. Il s’en passe de bien belles chez les camarades du PCR,  parti piloté, comme vous le savez, par Maurice Gironcel, maire de Sainte-Suzanne, président de la Cinor, du Sidélec et de l’ACCD’OM. Lequel Maurice Gironcel, vous le savez aussi puisque c’est devenu un secret polichinelle, prépare le terrain municipal Sainte-Suzannois à sa fifille Nadine, l’actuelle conseillère régionale, élue sur la liste de la socialiste Ericka Bareigts et directrice du service Communication à la mairie de Sainte-Suzanne. Pour se faire, Maurice Gironcel s’est déjà mis dans la poche Daniel Alamélou qui fut l’un de ses adversaires politiques, après avoir été son allié, puis redevenu adversaire et, de nouveau redevenu son allié.

Maurice Gironcel et Daniel Alamélou

Daniel Alamélou, l’ancien conseiller technique de Didier Robert à la Région, embauché depuis à la Sidélec et depuis peu président de SYDNE (Syndicat du traitement des déchets du Nord-Est) avec la bénédiction de la Cinor que préside Gironcel. Donc, du côté d’Alamélou, c’est bon ! Côté Laï-Kane-Cheong, on me dit qu’il y aurait des arrangements dans l’air. A voir ! Aux dernières nouvelles, Alek (Croire et Oser), élu de l’opposition à Sainte-Suzanne occuperait un poste d’enseignant remplaçant sur Saint-Denis. On ne l’entend plus. Il faut bien travailler ! La politique ne nourrit son homme qu’en cas de victoire, mais pas quand on est dans l’opposition. Sauf à pouvoir négocier comme l’a fait Alamélou. Un exemple parmi tant d’autres.

En tout cas, Maurice Gironcel maîtrise la situation ainsi que  le parti devenu quasi familial étant donné qu’Yvan Dejean, secrétaire général, n’assiste plus au comité central. Il se concentre sur son poste de directeur de cabinet à la Sidélec que préside Maurice Gironcel. En tant que secrétaire général du Parti, il n’aurait pas supporté d’être relégué en queue de peloton sur la liste de Bareigts aux régionales alors que Nadine figurait dans le peloton de tête et bénéficié d’un mandat. Quant à Martial Turpin, l’historique et emblématique patron de la section communiste de Sainte-Suzanne, il en a été éjecté au profit de…Devinez qui ? De Nadine Gironcel. Laquelle, que certains qualifient de « maire bis », devrait quitter la mairie l’année prochaine pour commencer à préparer les municipales de 2026. Maurice Gironcel, vous disais-je, qui maîtrise le PCR car il a réintégré Jacky The Seng et Paul Dennemont de la section communiste de Saint-André (ces derniers avaient soutenu non pas le candidat communiste David Gauvin mais Léopoldine Settama aux dernières législatives dans la 5ème circonscription).

Yvan Dejean n’a plus assisté depuis les régionales au comité central du PCR dont il est le secrétaire général.

Maurice Gironcel a aussi un pied, voire plus chez les Macronistes, via son adjointe Ramata Touré. D’ailleurs, faut-il y voir un lien de causalité avec la présence, actuellement, d’un groupe de 9 personnes, des militants communistes de Sainte-Suzanne et d’employés communaux de la mairie de la même commune,  à Bruxelles, invitées par l’eurodéputé Macroniste Stéphane Bijoux. Il faut le reconnaître, politiquement le boug (Gironcel) lé fort !

Allez, un petit mot sur Sainte-Marie et ce sera tout pour aujourd’hui. Sainte-Marie pleine de crasses. Tandis que le DGS Teddy Nacaouelé, encadré par deux financières de la Chambre régionale des comptes, et accompagné de son équipe d’administratifs, s’active à remettre la commune déficitaire (16 millions d’euros) sur les rails, d’autres, des élus notamment, pensent déjà à 2026. Certains n’hésitent pas à sortir du bois : André M’Voulama qui, malgré les révélations du JIR ce jeudi sur l’affaire des chèques en bois, laisse entendre dans son entourage et, au-delà, qu’il pourrait bien briguer le fauteuil de Richard Nirlo aux prochaines municipales. Idem pour Gaëtan Adam, ancien agent de la municipalité de Saint-Paul sous Joseph Sinimalé, puis de la Région sous Didier Robert et actuellement directeur de la communication au Sidélec et vice-président du CCAS (centre communal d’action sociale) de Sainte-Marie. Mais lui, qui occupe pas mal le terrain Sainte-Marien avec une équipe manifestement active, en jouant la carte de la proximité de par son titre de vice-président du CCAS justement, proche de Richard Nirlo, clame publiquement une union sacrée autour du maire sortant afin de « ne pas confier les responsabilités de la commune à des fossoyeurs multi récidivistes », laisse-t-il entendre à certains administrés.

Gaëtan Adam (au premier plan), en compagnie d’Eric Leung.

Quid de Didier Gopal, adjoint de Nirlo et plusieurs fois candidat avec plusieurs étiquettes ? Très proche de la majorité dionysienne au sein de la Cinor, il n’exclut pas une candidature en 2026. Mais 2022 n’est pas encore terminée. 2026 est encore loin. Le maire de Sainte-Marie a d’autres soucis : les finances communales qu’il faut sortir du rouge et son cabinet qui, de l’avis de beaucoup en interne, commence à sérieusement tanguer. En effet, Pascal Renaudière De Vaux, ex transfuge du cabinet du Département, ne serait plus en odeur de sainteté avec l’exécutif Sainte-Marien, sans compter qu’il ne fait pas vraiment l’unanimité dans le cercle élargi du maire. A suivre !

Yves Mont-Rouge

[email protected]
Téléphone : 0692 85 39 64

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