Dans un article révélé aujourd’hui, le mercredi 28 juin, par nos confrères du Journal de l’île, des pompiers du centre de secours de Saint-Benoît sont accusés de non-assistance à personne en danger.
Le 21 juin dernier, lors d’une intervention sur un accident de la route, l’équipage aurait été témoin d’un malaise d’un homme âgé d’environ quarante ans, qui a malheureusement trouvé la mort à l’hôpital. Le chef d’équipe aurait alors donné l’ordre à son équipage de poursuivre leur route vers l’accident, sans porter secours à la victime.
Suite à ces allégations, deux enquêtes ont été ouvertes, l’une sur le plan judiciaire et l’autre sur le plan administratif. Le chef d’équipe a été suspendu dans l’attente des résultats de ces enquêtes. Si les faits sont avérés, le colonel Frédéric Léguillier, directeur départemental du Service Départemental d’Incendie et de Secours (SDIS), prendra des mesures disciplinaires à l’encontre du chef d’agrès qui aurait pris la décision de ne pas porter assistance à cet homme en détresse.
Bon, si je remets les choses à plat. Les pompiers devait intervenir sur un accident de la route. En chemin, ils voient quelqu’un faire un malaise. Mais ils priorisent l’intervention sur laquelle on à fait appel à eux, c’est-à-dire l’accident de la route. Accident où il y’a forcément un où des blessés, puisqu’on a fait appel aux pompiers. L’urgence, à ce moment-là, reste la mission à laquelle on les a assignée et ils s’y collent. Entre-temps, il se trouve que l’état de la personne ayant fait le malaise, s’est aggravé. Mais, comment l’auraient-ils su où plutôt deviner ? Et allons plus loin ; ils seraient intervenus auprès du malheureux et qu’entretemps, il s’avère de part leur non intervention sur l’accident de la route, il y aurait eu la même finalité de l’autre côté. Ils auraient été doublement en faute, car : un , il y avait urgence et deux, ils étaient mandatés par leur autorité pour intervenir sur l’accident. Conclusion : les pompiers de St Benoit n’ont rien à se réprocher au-delà d’en vouloir, comme nous tous, à la fatalité.