Régionales : Cyrille Melchior sera-t-il le « sauveur » de cette droite et de ce centre « qui ne veulent plus de Didier Robert » ?

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Allez, je vais commencer cet édito en faisant un peu de pub au Journal de l’île : en ce vendredi 16 avril 2021, j’ai droit à une page dans le JIR. Vous ne l’avez sans doute pas vu, parce que c’est le cadet de vos soucis. Je vous comprends ! En tout cas, sur une pleine page, avec mon nom en gros caractères, je suis traité de voleur. «Monsieur Mont-Rouge vous êtes un voleur». Rien que ça !

Parce que le JIR, un tantinet prétentieux, s’est mis en tête qu’il n’y a que lui qui bosse dans cette île en matière de presse, il n’y a que lui qui fait des photos. Sauf que, même si je n’ai jamais eu la prétention d’être le plus grand photographe du monde contrairement à certains qui n’étaient pas encore nés quand j’a commencé à travailler, vous imaginez bien qu’en 34 ans de carrière, j’en ai fait des photos moi aussi. Et je continue à photographier tous azimuts aujourd’hui encore à l’instar de beaucoup d’autres gens qui se servent de leur téléphone portable, très efficace, pour faire des photos de qualité. Donc, chiche, allons-y pour un procès (encore un, beaucoup de menaces, soit dit en passant) et il faudrait à ce moment là que le tribunal fasse venir des experts mondiaux en photographie pour dire si les photos, semble-t-il « volées », soient vraiment la propriété du JIR ou si elles ont été faites par moi, qui suis resté durant 32 ans au JIR (dont près d’une dizaine en tant que Rédacteur en chef/Directeur de la rédaction), période durant laquelle il m’est arrivé de faire énormément de photos en tant que journaliste (rédacteur) et non photographe. Ce qui veut dire que je n’étais pas payé pour les faire et qu’elles sont ma propriété personnelle. J’en ai un bon paquet dans mon album que j’ai ouvert à une époque où le photographe du JIR, qui « saute en l’air » aujourd’hui, n’était pas encore né.

Je le redis, chiche pour un procès ! Moi aussi j’ai gardé quelques pièces dont des mails. Ce sera peut-être l’occasion de régler, une bonne fois pour toutes, un vieux contentieux et on verra réellement qui a volé qui ? Ce qui est sûr, c’est que je suis devenant gênant et tout est mis en œuvre pour me salir, pour tenter de me bâillonner, de m’empêcher de m’exprimer, d’informer. Tout comme certains de ses financeurs, le JIR aussi y contribue activement. Mais à l’image de toutes ces personnes, tous ces élus (es) qui ont été à charge condamnées avant même d’avoir été jugées, trainées dans la boue, salies, jetées en pâture tels des escrocs, exposées en première page du JIR avant d’être… relaxées, j’ai confiance en la justice de mon pays.

Passons aux choses plus importantes à présent ! Avant d’aborder la politique, j’aurai bien aimé vous dire deux mots sur la crise sanitaire. Mais rien de nouveau sous le ciel gris si ce n’est l’incertitude qui règne depuis de ladite crise à tous les niveaux : scientifique et politique. Les médecins ne cessent de se contredire. Quant aux élus, ils ne savent toujours pas sur quel pied danser. Emmanuel Macron monte de temps à autres au créneau. La plupart du temps, il envoie ses ministres, y compris le chef de ces derniers, au casse-pipe pour annoncer l’ouverture des restos, des bars, des théâtres, puis leur fermeture, puis de nouveau leur ouverture et ainsi de suite.

A la Réunion, je ne vous apprends rien en vous disant que le préfet Jacques Billant a décidé de maintenir les consignes sanitaires jusqu’au 23 avril prochain au lieu du 20 comme prévu initialement. Il s’en est déjà longuement expliqué via un communiqué. Enfin, concernant les vaccins, c’est toujours la même rengaine : la peur, le soulagement, de nouveau la crainte, tout cela en fonction des nouvelles entendues ici ou là en raison de la surenchère de l’information qui évolue comme la météo qui change chaque heure, chaque jour. Cette fois, les médias nationaux et internationaux ont décidé de mettre en exergue les « ratés » du vaccin Johnson & Johnson pourtant présenté il y a peu comme le nec plus ultra par rappot à l’AstraZeneca dont les effets secondaires étaient paraît-il dévastateurs. A mon humble avis, tout cela relève d’une guerre de gros sous entre labos, d’un business énorme avec son lot de manipulation, y compris des faiseurs d’opinion. Comme le dirait le Dr Alix Galbois, conseiller départemental à Saint-Louis (voir sa tribune sur freedom.fr), « il ne faudrait pas se tromper de cible et tomber dans une peur irrationnelle car « l’ennemi mortel, c’est bien le virus, pas le vaccin ».

Toujours est-il que pour l’instant, le vaccin Johnson & Johnson a été bloqué sur le territoire américain suite à trois-quatre cas de thrombose survenus après son administration à des patients contaminés par le coronavirus.

Quid de la France ? Apparemment, chez nous, même pas peur du côté du gouvernement, le Johnson & Johnson est toujours d’actualité. Le Premier ministre l’a annoncé : le gouvernement souhaite vacciner au moins deux millions de Français d’ici aux prochaines élections régionales et départementales. Le protocole du Conseil scientifique préconise bien avant la tenue des scrutins, pour l’instant calée aux 20 et 27 juins prochains, la vaccination de toutes les personnes qui y seront directement impliquées (présidents, assesseurs, scrutateurs…) dans les bureaux de vote pour cette double élection. Nous ne sommes pas sortis de l’auberge. C’est une organisation à laquelle services de l’Etat et les collectivités locales s’y attèlent.

Covid-19 et variants : « Combien de temps allons-nous encore perdre en arrêtant de vivre pour essayer de ne pas mourir ? »

A propos de la crise Covid, je suis tombé sur l’interview d’un médecin généraliste, le Dr Marie-Christine Piat. Interview parue mardi dernier, le 12 avril 2021, dans le journal l’Express de Maurice. Une belle interview signée de la journaliste Audrey Harelle. Les propos du Dr Piat sont d’une limpidité et d’une clairvoyance… Ils sont d’un réalisme déconcertant à l’image, par exemple de cette déclaration : « Combien de temps allons-nous encore perdre en arrêtant de vivre pour essayer de ne pas mourir ? » avec des références littéraires et philosophiques. Marie-Christine Piat cite Montaigne : «Tu ne meurs pas de ce que tu es malade, tu meurs de ce que tu es vivant.». Ou encore Frédéric Lenoir : « «vivre ce n’est pas attendre que l’orage passe mais c’est apprendre à danser sous la pluie» !

J’ai trouvé son analyse très lucide. Lisez ce qu’elle dit : « C’est une crise qui dépasse largement la santé ! Les experts, médecins, chercheurs, scientifiques ne sont pas d’accord entre eux et donnent un spectacle angoissant pour des gens qui ont besoin d’être rassurés. C’est une crise de la mondialisation, un virus apparu en Chine qui a envahi l’Europe en un clin d’œil. C’est une crise économique dont les retombées feront plus de morts que le Covid-19 lui-même. Selon les Nations unies, en septembre 2020, le coronavirus fera basculer 96 millions de personnes dans l’extrême pauvreté en 2021. Combien de personnes cela va-t-il tuer ? Tous les ans, 9 millions de personnes meurent de faim, dont 3 millions d’enfants. En face, 2,5 millions de morts du Covid en 16 mois avec une moyenne d’âge de 81 ans en France, par exemple, et la planète s’est arrêtée. À titre de comparaison encore, 4 millions de personnes meurent par an à cause des particules fines. Cela n’empêche pas les gens de prendre leur voiture tous les jours. 7 millions de personnes meurent du tabac chaque année sans qu’aucun gouvernement n’interdise aux gens de fumer.

C’est une crise du pouvoir des médias, puissants capteurs d’attention qui deviennent des régulateurs émotionnels avec l’instantanéité de l’information. Elle tourne en boucle en diffusant des messages extrêmement anxiogènes. C’est une crise de responsabilisation individuelle et collective et du report de celle-ci sur les autorités pour garantir notre capital santé. C’est une crise du système capitaliste rongé par des conflits d’intérêts sur des enjeux financiers colossaux et parfaitement illustrés par les mouvements boursiers avant même la sortie des vaccins. C’est une crise de la bonne gouvernance entachée de conflits d’intérêts entre les décideurs à casquette scientifique, les pouvoirs publics et certains acteurs économiques de la santé.

C’est une crise du leadership partout où le politique s’efface derrière la parole médicale, avec les influences qu’elle subit et les désaccords qui la brouillent, au lieu de rester le garant d’une vision holistique de la société, de rester capable d’arbitrer avec sagesse les multiples aspects socio-économiques de cette situation. C’est une crise de la démocratie, révélée par la léthargie des citoyens à travers le monde, devant l’intensité des privations de liberté et l’étonnante pauvreté des bases scientifiques qui auraient pu les justifier ». Trop vrai, n’est-ce pas ? Je tenais vraiment à vous partager cette lecture qui m’a scotché.

Cette crise nous « bousille » pas mal le moral. Mais plus que jamais, essayons autant que faire se peut de rester droits dans nos bottes, de ne pas perdre nos repères, ni d’oublier nos racines. A ce propos, je souhaite un bon Ramadan aux musulmans, ceux de la Réunion en particulier et, une bonne année 5122 à tous hindous.

« Le Plan B » activé depuis le Sud ; Michel Fontaine pris entre deux feux

Cela ne vous aura pas échappé. Même si les dates des élections ne sont pas encore définitivement calées – tout évolue en ces temps incertains de crise sanitaire – les candidatures tant aux départementales qu’aux régionales fleurissent chaque jour. C’est le printemps politique ! Paradoxalement, à gauche, la situation est beaucoup plus claire. La gauche est divisée. Là dessus, y’a pas photo. Divisée au premier tour. Au deuxième tour, tout ce petit monde devrait se retrouver. Autrement dit, même s’ils ne s’aiment pas trop, faudrait pas non plus qu’ils se crêpent le chignon en public car en fonction des résultats au soir du premier tour du scrutin, ils pourraient être amenés à s’embrasser sur la bouche. Après, vous l’avez bien compris et remarqué, que chacun a ses affinités. Ce n’est pas un hasard si Patrick Lebreton a choisi le chef-lieu et la salle Mazaka à Sainte-Clotilde pour officialiser sa candidature aux régionales, dimanche dernier. Saint-Denis est la commune gérée par Ericka Bareigts et c’est justement dans cette salle que l’ancienne ministre avait officiellement lancée sa candidature aux municipales de 2020 à Saint-Denis, avec à ses côtés Gilbert Annette. Lors de la conférence de presse dominicale de Lebreton, un certain nombre de piques ont été envoyées en direction de la candidate socialiste « Macron-compatible ». Pas besoin de faire un dessin pour comprendre que Lebreton a plus d’affinités avec une Bello qu’une Bareigts. A vrai dire, ce n’est pas tant Bareigts qui le dérange, mais c’est surtout Annette « le conseiller politique de Bello en 2015 » qui l’exaspère. La grande bataille entre le PS des villes et le PS des champs, entre le PS citadin et le PS rural.

Et par rapport à un Didier Robert ? Lebreton n’a aucune animosité envers le sortant mais il se montre plutôt « moucateur » en parlant de la « contournante » de Saint-Joseph, cette route de 5,4 km (même longueur que le viaduc de la demi route du littoral) commencée sous Paul Vergès et qui, après 11 ans de mandat de Didier Robert, n’est toujours pas terminée, en dépit des promesses faites par le président sortant. Lebreton ne s’en cache pas. Il en veut quand même à Didier Robert qui l’a un peu tourné en bourrique. Voilà pourquoi avec ses soutiens (Eric Fruteau à Saint-André, Philippe Robert à la Possession, Monique Bénard au Tampon, Mélissa Mogalia à la Plaine-des-Palmistes, Laïnati Ali-Hoarau dans le Nord, David Lebon dans le Sud et d’autres à venir), il compte réaliser plus que son 7,12% de 2015 pour pouvoir discuter au soir du premier tour et peser dans la balance des négociations, y compris pour les départementales.

Toujours à gauche, Huguette Bello poursuit sa campagne en mode discrétion. A l’inverse, Ericka Bareigts fait feu de tous bois. Elle « explose » médiatiquement parlant. Elle en met plein la vue et les oreilles. De la com’ en veux-tu, en voilà ! Reste à savoir si trop de communication ne risque pas de tuer la communication… En tout cas, elle met le paquet. Ses adjoints aussi. Une véritable équipe de campagne en ordre de marche !

De son côté, Vanessa Miranville, fidèle à elle même, parcourt les marchés de l’île et rencontre les militants en poussant même parfois la chansonnette, comme ce fut le cas il y a environ un mois dans les hauts de Sainte-Marie lors d’un repas organisé avec les Foucque et consorts. Elle adore chanter. Elle fait donc tout pour ne pas déchanter au lendemain des régionales. Ce samedi, elle présente ses « axes forts » pour la jeunesse depuis sa permanence électorale à la Possession.

Olivier Hoarau, tout doucement, mène son petit bonhomme de chemin tout en ayant perdu un peu de son aura depuis son placement en garde à vue dans l’affaire en cours d’instruction de l’extension du centre commercial de Cap Sacré Cœur. Il veut y croire encore mais on le sent marqué malgré tout. Cette semaine, il a reçu la visite du président du Département, Cyrille Melchior qui, soit dit en passant, flirte beaucoup avec l’Ouest, y compris à Saint-Paul. Une visite qui s’inscrit dans le cadre des grands ports maritimes. Est-ce à dire pour autant que Cyrille Melchior serait passé à l’Ouest ? Rien de péjoratif, bien sûr, sauf que ses « dalons » de la droite et du centre ne cessent de le courtiser, de l’interpeller, de le flatter , de le convaincre pour qu’il accepte d’être ce capitaine tant recherché en cette période où la droite et le centre qui ne « se retrouvent plus » en Didier Robert se cherche. Et l’on reparle en effet du côté de Cyrille Melchior aux régionales !

André Thien-Ah-Koon à Michel Fontaine : « tout sauf Didier Robert ! »

La droite et le centre (centre droit et centre gauche) en effet, ces tendances politiques qu’incarnent des élus comme André Thien-Ah-Koon, Bachil Valy (référent territorial d’En Marche), Serge Hoareau et bien d’autres encore misent tous leurs espoirs sur Cyrille Melchior, « un rassembleur, un fédérateur », « un homme consensuel qui a fait ses preuves au Département ». Ils le voient comme un « sauveur » dans le cadre d’une alternative à Didier Robert.

Et Michel Fontaine dans tout ça, me direz-vous ? Officiellement le maire de Saint-Pierre a été désigné par son Parti national pour constituer une liste d’union de la droite avec Didier Robert, le sortant. Mais Michel Fontaine, récemment réélu président de « Les Républicains » est pris entre deux feux : son parti national et ses « camarades » de droite et du centre du Grand Sud. Le mot d’ordre de Tak à Michel Fontaine, pour les négociations en vue des régionales, est on ne peut plus clair : « tout sauf Didier Robert ! ». Nombreux en effet sont les « dinosaures » d’une partie de la droite et du centre qui ne veulent plus de Didier Robert. Ce qui est sûr c’est que si Fontaine compose avec le sortant, cette partie de l’électorat pourrait glisser dans le camp de Bareigts. D’où le fameux axe « Droite-centre-PS-En Marche-PCR ». L’installation de certaines personnalités sur les listes anti-Didier Robert ne relève pas du hasard. Aussi, pour l’instant, Michel Fontaine et Didier Robert continuent, via leur cabinet respectif, de discuter pour l’édification (de façade ?) de cette liste d’union mais, parallèlement, le maire de Saint-Pierre doit sûrement donner un coup de main à André Thien-Ah-Koon, à Bachil Valy et autres (Nassimah Dindar aussi, ragaillardie par sa relaxe) pour essayer de convaincre Cyrille Melchior qu’ils ont « fait » président du Département en décembre 2018, ce qui ne fut pas facile face à la détermination de Didier Robert. Lequel, fou de rage de n’avoir pas pu imposer son poulain Jean-Claude Lacouture à la présidence de cette collectivité, avait publiquement déchiré sa carte « LR ».

Pour info, le même Jean-Claude Lacouture ainsi que le député Jean-Luc Poudroux viennent de prendre leur carte « LR ». Un signe qui ne trompe pas. D’autant que le maire « de justesse » de l’Etang-Salé est en bisbille avec Eric Ferrère, maire des Avirons, concernant les élections départementales. Sans compter, paraît-il, que Jean-Luc Poudroux ne regarderait plus Didier Robert avec des yeux de Chimène. Les lignes bougent. René-Paul Victoria aussi fait son retour à « LR » repêché par Michel Fontaine. Rappelons que Victoria avait été exclu de « Les Républicains » après les régionales de 2015, à la demande de… Didier Robert. Victoria avait été catalogué de « dissident » pour avoir conduit il y a 6 ans, une liste aux régionales.

Mais revenons aux régionales de 2021. Didier Robert qui, après un mandat de maire, de parlementaire (Assemblée nationale et Sénat) et deux mandats à la Région, n’est pas un enfant de chœur en politique sait pertinemment tout ce qui se trame dans son dos. Il discute avec les « dinosaures » mais il essaye malgré tout de « bétonner » son espace en mettant place de nombreux comités de soutien à travers l’île et en dégainant le Plan de relance de l’Etat en faveur des communes, tout comme Cyrille Melchior a sorti le volet 2 du PST (Pacte de solidarité territoriale). Le slogan de Didier Robert est assez original et il tient en un mot : « Révolution ! ». Ça fait penser à 1789. En espérant toutefois qu’il ne finisse pas comme Robespierre (je veux dire politiquement parlant) ! Rien à voir avec son procès qui a été reporté au 22 avril prochain.

A ce titre, vous avez été quelques uns à m’interpeller. « Et si Me Rapady est encore malade de la Covid le 22 avril, qu’est-ce qui se passe ? Et si sa maladie dure jusqu’après fin juin ? ». Tout d’abord, ne jouons pas avec la maladie. Me Alain Rapady, avocat de Mme Christine Clain dans l’affaire dite de la SEM Muséo n’a pas choisi de tomber malade. C’est lui qui, en raison de son état de santé, a proposé au tribunal cette date du 22 avril. En clair, cela veut dire que s’il n’est toujours pas apte à plaider le 22 avril – ce que personne ne lui souhaite bien entendu – il devra être en mesure d’avoir déjà préparé un ou une de ses associés (es) afin de le suppléer pour que le procès puisse se tenir car le tribunal ne le renverra pas une troisième fois. Le procès aura bien lieu. Pas comme pour la NRL dont plus personne n’est en mesure de dire aujourd’hui – après tout le ramdam fait par la patronne du PNF (Parquet National Financier) lors de sa venue dans l’île – si un procès aura lieu un jour !

Quelques petites informations pour finir : ça bouge dans les collectivités ! Emmanuel Robert, proche des époux Robert à la Région où il bossait, avant de rejoindre Richard Nirlo à Sainte-Marie, puis avant de se mettre en arrêt-maladie, a migré vers le Sud. Il vient d’être embauché par à la direction de la Com’ à la Civis, présidée par Michel Fontaine. Teddy Niacaouélé, homme de confiance de Richard Nirlo qu’il côtoie depuis 24 ans, travaille depuis le 12 avril dernier à la Région au service de la cohésion des territoires et de la vie associative. Il s’agit d’un détachement puisqu’il est fonctionnaire de la territoriale. Mais pour autant, sur son temps libre, il continue à œuvrer aux côtés du maire de Sainte-Marie au sein de « Réunion Avenir », le mouvement politique de ce dernier. Restons à Sainte-Marie pour vous signaler que Frédéric NGE, ancien directeur des affaires financières, annoncé à un moment au CCAS de cette même commune, devrait sans doute prendre du recul prochainement avec la fonction publique territoriale pour se mettre à son compte dans le consulting financier et la RH. Enfin, toujours à Sainte-Marie, la conseillère départementale Marie-Line Soubadou (Territoires de Progrès), binôme de Rémy Lagourgue, est à la recherche de son binôme masculin. Rémy Lagourgue ayant démissionné de la majorité municipale depuis janvier dernier. Marie-Line Soubadou sera quant à elle soutenue aux départementales par le maire Nirlo et la majorité. Deux prétendants se sont précipités pour candidater. Il s’agit des adjoints André M’Voulama et James Clain. Les deux « bonhommes » se voyaient déjà binômes, mais Mme Soubadou a gentiment, avec le sourire en prime, décliné leur offre.

Je devais aussi vous parler de cette enquête « qui patine » sur l’affaire de « détournement de fonds » de la continuité territoriale. Mais pour ne rien vous cacher, en cette période électorale très chargée, je préfère la garder sous le coude tout en continuant à engranger un maximum. Ça viendra, soyez patients !

Y.M.

([email protected])

 

 

Yves Mont-Rouge

[email protected]
Téléphone : 0692 85 39 64

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