C’est une tribune de Jean-Marie Virapoullé, chef de file de l’opposition municipale à Saint-André. Elle est intitulée : « Commerçants de Saint-André en détresse, nos propositions pour sortir de l’impasse ».

« Encore une fois, Joé Bédier n’a pas tenu ses promesses. Le maire s’était engagé à indemniser
à 100% les commerçants du centre-ville impactés par les travaux routiers. Il n’a pas respecté
ses engagements entrainant la déception voir la colère de nombreux commerçants.
Les alertes répétées de l’opposition municipale sur la révision des règles d’indemnisation des
commerçants n’ont pas été suivies. Sur les 8 propositions d’indemnisation attribuées en
conseil municipal, la moitié ont été refusées par les commerçants qui rejettent « l’aumône »
de Joé Bédier et de sa majorité.
Rappelons que l’opposition municipale a voté contre ces propositions d’indemnisations.
Pire encore 7 commerçants dépités ont fait un recours au tribunal administratif afin de
solliciter une juste indemnisation de leur perte financière.
La mairie continue à être aveugle et sourde devant la souffrance grandissante des
commerçants. La réalisation des travaux mal fait (avenue de Bourbon « cabossée » suite à la
violation des règles sur l’amiante, suppression des places de parking place de la mairie et
avenue Ile de France) va continuer à détruire à petit feux les forces vives de notre centre-
ville.
Face à ce climat de défiance des commerçants contre la commune, il est important que le
maire se ressaisisse.
L’opposition municipale propose une nouvelle fois de modifier en profondeur le règlement
intérieur de la commission d’indemnisation amiable des commerçants pour redonner une
bouffée d’oxygène aux acteurs économiques de notre territoire.
Ainsi, nous proposons d’indemniser les commerçants pendant un an, soit la durée
prévisionnelle des travaux. En effet, les clients ont déserté le centre-ville depuis le démarrage
du chantier. Ce qui donne à Saint-André une allure de « ville morte » !
En outre, nous proposons d’ouvrir l’indemnisation aux commerçants qui ont moins d’un an
d’activité, aux commerçants de proximité aujourd’hui exclus : les commerces de voiture et
de véhicules automobiles, les commerces de détail des carburants…
Enfin, nous proposons d’intégrer l’association des commerçants de Saint-André dans la
commission d’indemnisation.
Le maire ne tient pas ses engagements d’indemnisation à 100% car il n’a pas prévu de
provision dans son budget pour réparer le préjudice subi par les commerçants.
C’est pourquoi, nous proposons au maire de Saint-André qui appartient à la majorité
régionale, de solliciter la Présidente, Madame Bello afin d’obtenir les financements
nécessaires à l’indemnisation des commerçants de Saint-André. Le maire de Saint-André
serait bien inspiré de relancer cette demande que nous avions portée auprès de la Présidente
de Région. La Région avait indemnisé les entreprises de Salazie suite aux éboulis produits
sur la RD 48.
Nous sommes convaincus que si le maire suit les propositions constructives de l’opposition, il
pourra sortir de l’impasse dans laquelle il se trouve et donner une bouffée d’oxygène aux
commerçants du centre-ville aujourd’hui en détresse ».