Voici la dernière photo du « campement » habituel de Anise, cette pauvre dame sans domicile fixe depuis de nombreuses années sur le chef lieu.
Ce lundi 12 février, à St-Denis, le corps sans vie de cette femme a été découvert à proximité du Petit Marché. Agée d’une soixantaine d’années, elle faisait partie des rares femmes sans domicile fixe de la ville. Mère de trois enfants qui habitent le Port, elle s’était déjà vue proposer de nombreuses solutions pour la sortir de sa condition précaire, mais elle les avait toujours refusées. Les associations et les commerçants lui venaient donc régulièrement en aide, lui donnant à manger notamment.
Les pompiers sont intervenus après que des témoins ont signalé des convulsions, mais ils n’ont malheureusement pu que constater son décès.
Les raisons de sa mort demeurent inconnues pour le moment, une enquête a été ouverte.
Paix et repos à son ame
il me semble que j’ai déja vu sa photo si c’est bien la dame typé Malbaraise dont les autres médias en parle.
Ce matin je l’ai vu, j’étais au feu rouge et triste justement de la voir allongée par terre.
Et la j’apprends son décès.
Quel tristesse. Que mes prières l’accompagne.
Condoléances à sa famille
Repose en paix Anise.
La où tu es à présent, il n’y a plus de souffrance, ni de misère sociale et tout le reste…
Tu as connu la rue, tu avais choisi de vivre dans la rue.
Ce que je me rappelle de toi, il n’y a pas si longtemps, je voulais m’acheter un repas aux bons enfants et je t’ai croisé à lévriers de l’ancien prix unic.
Je te demandais si tu voulais manger quelque chose et tu me répondais: 1 Orangina et 2 nems, sil vous plait Monsieur…
Tu ne croyais pas tes yeux, lorsque je t’ai ramené ton Orangina et tes nems car beaucoup de personne te prenaient pour une folle et t’auraient fait faux bond…
Et ben moi je suis revenu vers toi.
Pour remercier tu m’offrais des glaïeuls que tu avais récupéré auprès des vendeurs du petit marché…
Depuis, j’ai insisté auprès de mes maraudeurs de la Protection Civile pour qu’ils passent te voir tous les mercredi soir pour te t’apporter un morceau de pain, une soupe et un café…
C’était 2 ti glaïeuls défraîchies que tu m’a offert mais tu es restée dans mon cœur mon esprit.
Tu as eu de la reconnaissance pour moi.
Repose en paix, Madame Anise.
JE DÉPOSERAI une glaïeul rien que pour toi, dans une Église.